CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  527 

 

 

n°527
 
" Le mépris "

 

 

(1963)-(It,Fr)(1h45)  -      Drame  

 

Réal. :     Jean-Luc Godard  

 

 

Acteurs:  B.Bardot, M.Piccoli, F.Lang ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

 

Godard possède un génie de mise en scène et d'écriture qui lui permet de faire quelquefois des films absolument magnifiques (mais faudrait qu'il le veuille car certains de ses longs-métrages sont d'une paresse qui leur enlève tout ce qui pourrait être sublime) celui là en fait partie et c'est absolument bouleversant. La mise en scène est d'une grâce et d'une beauté nouvelle qu'on a rarement vu au cinéma à cette époque. Il a sa façon à lui de filmer une relation et c'est totalement parfait. Certains plans sont d'une beauté à couper le souffle, les mouvements de caméra sont très étudiés et d'une précision optimale. Godard réussi avec ce film à maîtriser cette chose immatérielle qu'est le cinéma. Les personnages sont denses et les acteurs y vont tout en finesse, les dialogues sont formidables -mais là rien de nouveau pour Godard- et même le scénario en lui-même est d'une beauté sans nom. Le Mépris est plus qu'un chef d'oeuvre, il pourrait suffire en soi à résumer le cinéma.

Le Mépris est un véritable manifeste du Cinéma. Très conceptuel, trop pour certains, il se regarde néanmoins avec délice. La photographie de Raoul Coutard est d'une ingéniosité parfaite. On le regarderait des dizaines de fois uniquement pour le soleil de Méditerranée, d'autres pour le corps dénudé de Brigitte Bardot. La musique lancinante de Gorges Delerue est dans toutes les têtes. Fritz Lang apparaît comme sphinx d'un Âge d'or du Cinéma perdu. Toute la Nouvelle vague est dans ce film !

Difficile de passer à côté de ce film tellement il est incontournable et emblématique de "la nouvelle vague". Le duo Bardot (Camille) - Piccoli (Paul) est mythique. Jean-Luc Godard retrace l'histoire (adaptée d'un roman d'Alberto Moravia) d'un couple qui s'autodétruit en parti à cause de l'incapacité des deux protagonistes à se comprendre. Sur fond de tournage de l'odyssée avec fritz Lang comme réalisateur dans son propre rôle, ce drame est un hommage tout entier rendu par Godard au Cinéma. Le thème musical, la cinecitta et la villa moravia sur l'île de Capri sont quelques uns des autres emblèmes de ce film très riche.

Je ne suis pas un fanatique inconditionnel de Godard, mais force m'est de reconnaître que «Le Mépris» est un chef-d'oeuvre. Il émane de ce film un charme indéfinissable qui vous prend dès le début du générique pour ne plus vous lâcher jusqu'à la fin. Ce charme résulte, selon moi, d'une alchimie aussi imprévisible que miraculeuse. Il y a tout d'abord la fraîcheur et la spontanéité de l'inventivité de Godard qui trouve ici à s'épanouir de la manière la plus heureuse. Il y a l'ingénuité de Bardot et de Piccoli qui donnent l'impression d'improviser leur rôle au fur et à mesure ou encore la présence de Jack Palance dont le personnage fantasque (Prokosch) crée un contraste des mieux venus. Il y a la présence charismatique de Fritz Lang en personne qui irradie dans tout le film et qui lui donne une aura tout à fait particulière.

 

Le film est globalement intéressant, notamment dans sa façon de traiter les tensions du duo "Piccoli-Bardot". Cette atmosphère étouffante, qui règne entre ces deux personnages, est intelligemment montrée par une distance physique, plus que par des élévations de la voix ( même si celles-ci sont bien présentes). Il reste cependant dommage que Godard ne réussisse pas à explorer plus précisément cette idée, tout comme il peine à expliquer la nouveauté que doit apporter le cinéma. Il tente de le faire par des discussions très intello, voire lourdement élitistes, entre ses acteurs. Mais le souci de créer une mise en scène personnelle, et l'utilisation pertinente de la formidable musique de Georges Delerue, apportent une émotion non négligeable.

J'aime beaucoup les chevilles, le derrière et la pointe des seins de Brigitte Bardot. J'ai bien aimé "le mépris", également, mais ce serait mentir que de crier au chef-d'oeuvre. Certes la musique est magnifique, les plans sont étudiés et Bardot nous montre ses fesses. Mais le tout sonne finalement un peu creux. A voir, quand même pour ce qu'il représente dans l'histoire du cinéma.

 

A part les fesses de Brigitte Bardot (fort belles au demeurant) ce film se regarde le nombril, nous cause en charabia et sonne assez creux.

Premier Godard que je vois et bien bien déçu, appart la réalisation et les décors y'a strictement rien à sauver, l'histoire est foutrement inutile et inintéressante, ennuyeuse à souhait, niveau casting c'est bof, Bardot que je vois pour la première fois est affreuse, elle récite son texte sans jouer, sans rien y'a aucun jeu. Pour ce qui est de la bande son bah c'est juste insupportable, on entend pendant 1h40 la même musique qui tourne en boucle, un vrai calvaire. En bref un film chiant au possible que je ne conseille à personne.

Jean-Luc Godart... Je déteste ce type. Et plus ça va, plus je me rends compte que j'ai les même sentiments à l'égard de son cinéma. Godart c'est le genre de mec qui méprise clairement son public : il fait des films sans rien avoir à faire du reste, en se disant que c'est lui le génie, qu'il n'a pas à se remettre en question, que si vous n'appréciez pas le cinéma de monsieur alors c'est vous qui ne comprenez rien... Et je dis ça parce que ça se sent énormément dans son film. Alors j'avais trouvé A bout de souffle regardable, parce que même si ce film était atrocement brouillon et déshumanisé, au moins il cassait les codes, ce qui le rendait intéressant à décortiquer et au moins laissait une impression d'OVNI. Le mépris n'arrive même pas à ce niveau. Le film s'ouvre sur une des idées anticonformistes ridicules de Godard qui est de dire le générique à haute voix... Et c'est le seul point positif du film ! Bon... C'est atrocement ennuyeux, atrocement vide, atrocement plat... Il ne se passe strictement RIEN ! On peut résumer ce film en une phrase : "c'est une fille qui méprise son mari"... Et c'est tout, vraiment tout.

Ce film est juste une juxtaposition d'idées de réalisation qui pourraient être intéressantes si elles étaient au service de quelque chose. Le son est moche (les dialogues sont parfois inaudibles), la musique, insupportable, utilisée n'importe comment. Les deux seuls intérêts du film : voir Fritz Lang et s'apercevoir que finalement Bardot avait les fesses plates.

 

 

 

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