CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  525 

 

 

n°525
 
" Un homme et une femme "

 

 

(1966)-(Fr)(1h40)  -      Comédie dramatique, Romance  

 

Réal. :     Claude Lelouch  

 

 

Acteurs:  J-L.Trintignant, A.Aimée, P.Barouh ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Palme d'or du Festival de Cannes 1966, deux Oscars à Hollywood pour le meilleur film ètranger et le meilleur scènario original...Après l'èchec de son prècèdent long-mètrage des "Grands moments", Claude Lelouch a fait mieux que rebondir avec "Un homme et une femme". il en a eu l'idèe en voyant une femme marcher sur la magnifique plage de Deauville! Cette scène lui inspirera la sèquence mythique de cette histoire d'amour entre une script-girl, inconsolable depuis la mort de son mari, et un coureur automobile dont l'èpouse s'est suicidèe! Lui-même pilote, Jean-Louis Trintignant y dèbarque au volant d'une superbe Ford Mustang blanche, un Coupè GT 65, pour y retrouver la belle Anouk Aimèe! Une camèra virtuose, un couple de lègende, une voiture de sport, des week-ends d'autoroute et de plages normandes, la touffeur mauve des crèpuscules en Eastmancolor et le cultissime "chabadabada" font de ce film un classique important du cinèma français des annèes 60 entre tendresse, fragilitè et èmotion...

Anouk Aimée, artiste intemporelle permet à ce film de garder tout son charme et seules les maladresse de 1966 ressortent aujourd’hui. La mise en scène est bien en situation avec des gros plans et des monologues judicieux, le temps s’écoule selon le regard porté par les nouveaux spectateurs et selon leur passé affectif pour les anciens. Tout cela fait de ‘’Un homme et une femme’’ un beau film inclassable qui demeure un témoignage précieux et sincère du passé.

Revu en 2014, reste un grand moment d'émotion, je pleure à chaque fois que je retrouve Trintignant prenant sa Ford Mustang pour rejoindre Anouk Aimée à Paris puis Deauville. L'amoureux des autos des années 60 que je suis se régale de retrouver la Ford GT 40 et les participantes variées du Rallye de Montecarlo 1966.

 

Globalement c'est beau et attachant ce qui constitue un tour de force puisqu'il ne se passe vraiment pas grand-chose, mais l'historiette évite le pathos et l'eau de rose, la photographie est fabuleuse, Anouk Aimée n'a jamais été aussi belle que dans ce film. Evidemment il faut supporter quelques longueurs et notamment le premier clip avec Pierre Barouh assez moche. Un film en deçà de sa réputation, mais qui vaut le coup d'œil.

Un film qui raconte pas grand chose, un film dont on prend que peu de chose. Troublant malgré tout, servit par des acteurs qui font beaucoup avec pas grand chose. A voir pour compléter sa culture cinématographique.

Palme d'or, Oscar du meilleur film étranger, on imagine forcément un excellent cru signé Lelouch ! Mais voilà qu'arrivé au terme de l'histoire d'"Un homme et une femme", ce léger sentiment de déception fera son apparition... (on s'attendait effectivement à découvrir une histoire marquante, voire inoubliable, surtout au vu de son palmarès). Un bon film certes, mais un incontournable peut-être pas. Cette romance au réalisme soigné fera tout de même son petit effet, surtout sous la mise en scène Originale de Claude Lelouch. Une approche du genre qui se démarque, mais qui ne laissera pas un souvenir impérissable pour autant !

Habituellement, le cinéma de Claude Lelouch m'emmerde profondément et quand j'ai lu une interview où il se mettait dans le même panier que Guitry, Audiard et Kubrick une envie irrépressible de ricaner m'était venue. Mais je fais une très grande exception pour "Un Homme et une Femme". C'est peut-être les "ba da ba da da da da da da" du thème musical, ou le talent de Jean-Louis Trintignant, ou la beauté, la douceur et l'élégance d'Anouk Aimée, ou la belle photo (surtout quand elle est en couleurs!), ou la mise en scène énergique ou tout simplement l'histoire, ou incontestablement tout cela ensemble qui en font un film bourré de charme.

Trintignant impeccable, bande-son intemporelle. Pour le reste, une jolie histoire d'amour, de la pluie et beaucoup de bavardages. Certains dialogues et monologues sont savoureux, d'autres parfaitement inutiles et rédhibitoires. Idem pour la réalisation, de somptueux portaits mais un certain nombre de scènes qui "meublent pour meubler", je pense aux trop longues scènes de rallye, par exemple. Beau et relativement ennuyeux.

 

.Avoue n'avoir pas un instant accroché à ces "chaba-bada-eries".... Et si Trintignant est supportable en jouvenceau prolongé, en revanche AA est absolument imbuvable, ne sachant que minauder sur tous les tons. Ne reste que la maîtrise technique lelouchienne

On a donc droit entre autre: - à une histoire présente en noir et blanc et passée en couleurs; - à une séparation fréquente du son et de l'image: la voix des personnages se perd dans la musique ou le bruit des vagues; pensant une séquence où Trintignant conduit on entend un bruit de train, car sa dulcinée a pris le chemin de fer (attention symbole!) Intéressante musique, mais tellement jouée depuis que la saveur en est affaiblie. On se demande comment la vacuité d'une telle production a pu donner lieu a tant d'engouement à l'époque.

 

 

 

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