CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  523 

 

 

n°523
 
" Cartouche "

 

 

(1962)-(It,Fr)(1h54)  -      Aventure, Comédie  

 

Réal. :     Philippe de Broca  

 

 

Acteurs:  J-P.Belmondo, C.Cardinale, J.Hahn, ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Cartouche, c'est le cinéma français à l'époque où ses réalisateurs et producteurs faisaient encore des films d'aventure, d'action et de divertissement, avec des héros forts et courageux. Tout ce que le cinéma français ne fait plus aujourd'hui et a abandonné au seul cinéma américain. Cartouche, c'est Belmondo quand il était jeune, un charisme incroyable qui irradie l'écran à chaque instant. C'est Claudia Cardinale quand elle était jeune, l'une des filles les plus mignonnes et craquantes de tous les temps. C'est Jean Rochefort quand il était jeune : sans moustache ! Cartouche, c'est aussi malheureusement cette tendance très critiquable du milieu du cinéma de toujours faire l'apologie des criminels et des délinquants. Mais Cartouche, c'est surtout un film d'aventure qui commence sur un ton de comédie, plutôt agréable à regarder mais pas très ambitieux, et qui, aidé par la magnifique musique de Georges Delerue, finit en une tragédie d'un incroyable souffle romantique et dont l'intensité dramatique laisse pantois.

Mélange étonnant de comédie et de pur film de cape et d'épée, « Cartouche » est avant tout ce que l'on peut appeler un beau film d'aventures, joué avec entrain par un Belmondo en forme et une Claudia Cardinale d'une beauté toujours renversante (sans compter les innombrables et talentueux seconds rôles), mais surtout réalisé avec élégance et talent par un Philippe de Broca apparemment très inspiré par son sujet. On pourra toujours trouver que ce n'est pas du « grand » cinéma, mais quand un film est capable de vous faire rire, de vous émouvoir et de vous offrir un très bon moment, difficile de lui reprocher quoi que ce soit. C'est d'ailleurs un équilibre remarquable qu'a trouvé le réalisateur entre l'aspect très joyeux qui caractérise la première partie et la réelle gravité qui entoure la seconde, le tout sans jamais que le film ne perde un seul instant de son intensité ou de son intérêt. Du vrai beau cinéma populaire, un succès mérité.

Dirigè de main de maître par Philippe De Broca qu'il retrouvera sur "L'homme de Rio", Jean-Paul Belmondo, jeune et fringuant, prête sa fougue à "Cartouche", prince des voleurs où l'action est lointainement inspirée de la vie de Louis Dominique Bourguignon! Dans cette populaire évocation de ce célèbre bandit qui fait preuve d'un sens du lyrisme et du tragique peu commun, on y retrouve une pléiade d'acteurs célèbres comme Jean Rochefort, Marcel Dalio, Jess Hahn, Jacques Charon, Noël Roquevert et la sublime Claudia Cardinale dont le triste destin dans ce carrosse doré, presque fantasmagorique, est inoubliable!

Un film qui enfant m'avait ébloui par sa fantaisie et son sens de l'aventure. Il reste malgré les années et un côté un peu kitsch un excellent film de cape et d'épée aux accents romantiques.

Un grand film de cape et d'épée à la française (c'est vraiment dommage que ce type de film n'existe plus) avec des acteurs formidables dont une délicieuse Claudia Cardinale en magnifique gitane. Un divertissement rempli de scènes d'action bon enfant, au ton joyeux (quoique la dernière demi-heure soit plus sombre), ça bouge, ça vit ; il n'y a aucun temps mort. Diantre, morbleu, Vive l'aventure mes braves.

 

Il faut attendre la dernière scène (très très belle au demeurant) pour se rendre compte que Cartouche est un vrai romantique. Le film se déroule comme un moteur de voiture. Lent au démarrage, poussif même avec un humour potache assez lourdaud, puis à l'arrivée de Cardinale, la donne change et le film gagne davantage que les simples combats d'épée. Une sorte de Robin des bois, mais plus fragile, pas idéalisé comme Errol Flyn: un être perfectible et presque soumis aux désirs d'une femme détestable. Assez réjouissant et une superbe reconstitution.

Un film de cape et d'épée qui mélange burlesque, romance et tragédie. Une vision très romancée du célèbre bandit Cartouche, légèrement gâchée par l'inégalité du rythme.

Il faut du vieux pour montrer l’ancien Coco." Les costumes brillants acryliques, les coiffures teintées laquées brushing, les flammes sans fumées, l’or et les bijoux, tout cela sent trop l’opérette. En bref, on n’y croit pas une seule seconde. Pourtant, les Américains avaient montré la voie avec les costumes bien râpés des cowboys. Il reste une belle bande de copains qui ont du bien s’amuser. Belmondo écrase le film par sa présence hors norme… parfois un peu envahissante.

 

Trop foufou, trop fourre-tout, Belmondo trop Belmondo qui en fait des tonnes... Restent les beaux décors, ça fait peu et on trouve le temps long !

Regarder "Cartouche" revient un peu à dire "merde" à l'Histoire afin de produire un divertissement consensuel et sans réelle saveur. Dans la vie du célèbre coupe-jarret, le réalisateur ne retient que les éléments "belmondisants", i.e. le charme, le panache, le côté Robin des Bois. Exit la dénonciation finale de ses compagnons de rapines par exemple. J'ai beau être fan de Bébel, de ses cascades, de sa gouaillerie, je me suis emmerdé comme un rat mort.

 

 

 

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