CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  518 

 

 

n°518
 
" Un château en enfer "

 

 

(1969)-(Am)1h45)  -      Drame, Guerre  

 

Réal. :     Sydney Pollack   

 

 

Acteurs:  B.Lancaster, J-P. aumont, P.Falk, P.O'Neal ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Franchement ce film de guerre devrait être un peu plus connue ,car il est pas mauvais du tout franchement .

Fin 1944, une poignée de soldats américains plus barges les uns que les autres est envoyée en garnison dans un château médiéval, sur le passage de la contre-offensive allemande des Ardennes destinée à stopper l'avancée des Alliés. Un film audacieux et complètement décalé, des personnages tous névrosés, des situations improbables et des décors de rêve confèrent au tout une ambiance mélancolique et surréaliste qui ne laisse pas indifférent. C'est un vrai chef-d'oeuvre de non-sens, aussi absurde que peut l'être la guerre elle-même.

On pourrait qualifier Un Château en enfer d'une sorte de film de guerre philosophique avec ses protagonistes retirés dans un château isolé se posant des questions sur leur sort mais ce ne sera que momentané car les soldats devront affronter à nouveau la guerre dans l'endroit où ils semblaient l'oublier et cette partie du film donnera lieu à un combat superbement filmé. Je crois que c'est mon Pollack préféré, j'ai eu une immense surprise en découvrant ce film de plus Burt Lancaster y joue dedans et c'est toujours un plaisir de voir ce grand acteur. Un film particuliers qui se démarque des autres films de guerre de l'époque.

 

Un film détonnant et étonnant. Inclassable. Certainement pas le meilleur de Sydney Pollack, mais un bon film tout de même traversé par quelques fulgurances qui en font son originalité. Pour le reste, on oubliera sa vision de la guerre naïve et sa mise en scène parfois trop brouillonne pour véritablement convaincre. Un film mineur dans la carrière de Sydney Pollack.

Etrange, mais pas dénué de qualité pour autant, que ce film de guerre de Sydney Pollack. Les séquences de combats et de fusillades sont bien filmées et l'ambiance qui flirte avec le surnaturel est par moment bien appréciable. En plus, le casting est plutôt bon dans l'ensemble, avec une mention spécial à Burt Lancaster dans le rôle du major et surtout pour le toujours très bon Peter Falk dans celui du sergent Rossi, ce dernier possède des scènes bien sympa à travers le métier de boulanger. Une oeuvre donc assez bizarre dans son style, mais qui mérite que l'on s'y attarde d'autant qu'il possède des atouts de charme non negligeable avec les présences de quelques femmes bien charmantes, dont une certaine Astrid Heeren, une actrice que j'ai pris plaisir à découvrir grâce à ce film.

Jamais une drogue n'a jamais été aussi reine que le LSD à la fin des années 60-début des années 70 ; la preuve : Sidney Pollack et ses collaborateurs ont dû sérieusement en prendre en accouchant de ce film à qui on ne peut qu'accorder que c'est très original, qu'il n'y a pas un film de guerre qui lui ressemble voir même un film tout court (j'en vois pas d'autres où on parle d'une Volkswagen comme d'un véritable être humain, à part peut-être la série de la "Coccinelle" mais c'est nettement plus familiale !!!). D'ailleurs ça donne un aspect métaphysique pas inintéressant et la séquence finale, spectaculaire et troublante, fait son effet. On peut donc regretter que le reste ne soit pas à la hauteur, surtout les trois premiers quarts qui paraissent interminables et que certaines bonnes idées ne soient qu'effleurées. Reste un très bon trip dans le dernier quart et une réflexion abstraite audacieuse dans une oeuvre dans ce genre.

 

Curieux film de guerre auquel on ne comprend pas grand-chose avec une première partie gavante et bavarde. Quand l'action commence c'est mieux, mais c'est toujours aussi confus, certains plan sont incompréhensibles, certaines scènes confinent à l'absurde (le chœur des objecteurs de conscience). On notera l"insolite référence à Pagnol (là où il y a une boulangerie, il y a une femme de boulanger) et la présence d'Élisabeth Tessier en jolie prostituée. La scène où les filles du bordel lance des cocktails Molotov est plaisante mais globalement ce n'est pas terrible du tout.

Un château en enfer est un film de guerre abordé de façon totalement différente des autres films sur le sujet. Et c'est une volonté de Pollack,seulement cette histoire d' hommes possédant chacun leur propre obsession n'est pas construite de façon a être plus intéressante que ça. Car toutes ces obsessions ne sont que survolées. Cela donne un rendu plat, voir même à certains moments grotesque. Il faut dire que le montage chaotique n'aide absolument pas a suivre cette histoire. L'image quand a elle est vraiment belle et même fascinante,et les scènes de combat de la fin possède une vraie dimension,mais malheureusement tout le reste fait que ce film ne possède pas la dimension voulue. Il reste plat.

Un film de guerre qui avait du potentiel et le mérite de l'originalité hélas Pollack et les scénaristes ont du faire un bad trip pendant le tournage, le film part carrément en vrille.

 

 

 

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