CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  514 

 

 

n°514
 
" Une belle fin "

 

 

(2015)-(An,It)(1h27)  -      Comédie dramatique  

 

Réal. :     Uberto Pasolini  

 

 

Acteurs:  E.Marsan, J.Frogatt, K.Drury ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

Un film extrêmement puissant et touchant sur un sujet très personnel.

Sur un sujet inattendu, un film d’une puissance entêtante, portée par un acteur remarquable, qui dit le poids de l’isolement et la dimension sociale de la mort.

D'apparence sinistre, cette histoire déborde en fait d'une formidable humanité. La fin, terrible, est aussi d'une beauté renversante.

Ce film émouvant d'Uberto Pasolini vaut surtout pour la remarquable performance d'acteur d'Eddie Marsan.

Pas détestable dans le fond mais laborieusement surligné, ce film dénué de tout contraste est un camaïeu grisâtre de A à Z.

Un film un peu triste, un peu bancal, mais avec beaucoup d'Eddie Marsan, acteur anglais.

Le producteur de «The Full Monty» triomphe avec un film platounet.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Film bouleversant sur la mort des solitaires dans la société contemporaine. Mr May, en se rendant au domicile des morts, pour retrouver des traces de leur proche plonge dans des intérieurs sordides où les slips sèchent sur les radiateurs, où les peintures n'ont pas été refaites depuis des lustres, où la solitude suinte sur les murs. Des amis, amants, maîtresses, il ne reste plus que des photos dans des albums jaunies. C'est une méditation sur les ravages du temps, les chemins qui se séparent, les distances qui se creusent, les gouffres qui s'installent. On meurt tous seuls, mais on meurt de plus souvent abandonné de tous. Tout est beau dans ce film, jusqu'à la musique et à la scène finale.

Simple, épuré, direct, mais délicat, touchant et remarquablement subtil. C’est presque tout ce que j’aurais à dire à l’égard de ce « Still Life » tant je trouve que, pour le coup, en dire davantage serait presque dérisoire. J’aime ce cinéma qui sait ne pas en faire trop, mais qui fait attention à ne pas être trop sec non plus. Le rythme est posé, le réalisateur fait confiance à son histoire, il fait confiance à ses acteurs (et notamment dans la merveilleuse interprétation d’Eddie Marsan), et surtout il fait confiance au spectateur qui n’attend pas qu’on l’inonde de bons sentiments.

Peu de paroles, et beaucoup de choses montrées, sans ostentation, qui valent largement de longs (et vains) discours - par petites touches, impitoyables et tendres à la fois (sans oublier les notes humoristiques). Eddie Marsan est absolument remarquable en "May", et le reste de la distribution ne démérite jamais. Un très beau moment de cinéma, sur un sujet inhabituel.

Quel beau film que ce long-métrage d’Uberto Pasolini que l’on n’imaginait pas aussi talentueux, surtout au vu de son premier long (le très sympa, mais anecdotique Sri Lanka National Handball Team). Il vient de signer ici un long-métrage magnifique et digne qui s’appuie sur un sujet peu commun et développe des personnages à la fois attachant et terriblement seuls. C’est à la fois ce profond sentiment de solitude moderne, mais aussi ce regard plein de tendresse pour les petites gens, les oubliés que nous sommes tous quelque part, qui fait le prix de ce mélodrame sans crise de larmes.

J'ai tout aimé,le personnage, le rythme du film, l'humour,la tristesse abyssale du propos, les accents humanistes à la Capra. Le choc ressenti à la fin fut à la mesure de mon immersion dans l'histoire, plongée favorisée par une mélodie lancinante, répétitive, et profondément mélancolique. Enorme coup de cœur!

Un sujet forcément morbide.... et pourtant, même si on ressort avec le cœur serré, le réalisateur réussit le coup de maître de faire de ce scénario dépressif et à priori austère une ode à la vie pleine de légèreté et de plénitude. Portrait d'un petit homme anonyme au grand cœur, "Une belle fin" est un étrange poème à la fois triste et joyeux, grave et léger. Bouleversant et étonnant.

 

Quel joli film ! Pas inoubliable ni à mettre au panthéon des chefs d’œuvres du septième art certes mais juste un joli petit film. Difficile à croire qu’un long-métrage traitant d’un sujet aussi triste que celui-là puisse être aussi lumineux. On y suit en effet le quotidien terne et répétitif d’un fonctionnaire londonien chargé de retrouver d’éventuels proches aux personnes décédées seules et sans aucun entourage puis d’organiser leurs funérailles…

 

Ennuyeux, lent et long. Bonne idée très mal traitée. On attend un rebondissement qui ne vient pas vraiment.

Dans cette ambiance morne et suffocante, la gestuelle mécanique de l'acteur (Eddie Marsan, formidable d'humanisme) inonde le cadre de sentiments bienveillants. Les décors, symétriques au possible, accentuent l'intentionnelle rigidité de la mise en scène. Cet esthétisme figé desserre une histoire à la force poétique indéniable, mais à la lenteur pesante. La fin, émouvante mais inutile, ne fait que surligner ce que l'on savait déjà : l'insondable solitude à laquelle des millions d'êtres humains sont confrontés. Cela aurait pu être puissant, ça n'est malheureusement que dramatique.

OoOooooohhh punaise, faut avoir le moral !...C'est appuyé, appuyé, appuyé.....une histoire sinistre, un acteur au physique sinistre, des bureaux sinistres de fonctionnaire sinistre...pas foncièrement désagréable, mais long, plombant... un peu de légèreté n'aurait pas nui à l'ensemble.

 

 

 

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