CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  501 

 

 

n°501
 
" Certains l'aiment chaud "

 

 

(1959)-(Am)-(2h01)  -     Thriller  

 

Réal. :     Comédie policière, Romance musicale  

 

 

Acteurs:  M.Monroe, T.Curtis, J.Lemmon ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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J’ai trouvé ce film fin, subtil, aigu, séduisant, admirablement dirigé et réalisé…(nov. 1959)

La dernière pirouette, la plus audacieuse, pour faire redoubler les rires, met le film entier cul par-dessus tête. (févr. 1989)

Billy Wilder s’est borné à régler habilement les vieux ressorts d’une mécanique à effets sans craindre les situations équivoques, le comique de boulevard, le mauvais goût et les pires clichés. (sep 1959)

A vouloir trop « chauffer » le spectateur on finit par faire claquer sa « résistance ». Nous avons échappé au court-circuit d’extrême justesse. ( oct 1959)

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

S’il est un film qui réussit totalement le mélange des genres, "Some Like It Hot" peut prétendre à ce titre. Film de gangsters, comédie musicale, satire de la société, romance échevelée et drame intimiste... Marilyn Monroe, Tony Curtis et Jack Lemmon forment un trio d‘acteurs mémorable qui est entré dans la légende par ce chef d’œuvre indétrônable de 1959 signé Billy Wilder.

Très bonne comédie, beaucoup de films de maintenant devraient s’en inspirer car tous les ingrédients y sont réunis : humour, second degré, quiproquos, sous entendus, grain de folie, situations téléphonées mais si attendues et pirouette finale… Le tout dans un superbe mélange de genres, mais qui s’amalgame bien, et avec un rythme qui tient, que demander de plus ?

A notre époque ou la polémique entre pro et anti mariage gay fait fureur, le film de Billy Wilder fait montre d'une hallucinante et prophétique clairvoyance, pratiquement soixante ans après sa sortie: -"Pourquoi vouloir épouser un homme?" - "La sécurité!" ou encore la cultissime chute: -"Mais je suis un homme!" - "Personne n'est parfait!"... Depuis, les films se moquant plus ou moins des travestis n'ont pas manqués, mais jamais avec autant d'esprit, d'acuité, de clins d'œil ironiques, face aux rigueurs de la censure moralisatrice bien-pensante dont l'Amérique en général et Hollywood en particulier ont le secret. 

 

Etrange comme il est impossible de définir la recette exacte d'un film "mythique". Qu'est ce qui fait de "Certains l'aiment chaud" une légende ? Quel est l'élément fédérateur ? Dans ce film, si l'on met en lumière des thèmes relativement osés pour l'époque, il n'en reste pas moins une certaine dose de consensus. Le scénario se déroule a vitesse régulière, les gags sont évidents, la mise en scène et l'esthétique sont plutôt classiques, les jeux des acteurs finalement vite lassants car les personnages n'évoluent pas et sont enfermés dans les carcans du cliché. C'est un film qui reprend les ingrédients infaillible de la comédie américaine des années 50'et n'y apporte finalement pas beaucoup de nouveauté.

Le scénario, typique d’une comédie qui doit se finir bien, est assez ingénieux, les dialogues quelquefois savoureux. Mais l’ensemble manque de rythme, l’humour en relation avec les travestis est souvent pesant, voire vulgaire, certaines scènes s’étirent sans raison, d’autres virent à la farce grossière. Tout comme dans « A foreign affair », les chansons cassent le rythme et procèdent d’un mélange des genres qui fait prendre de la distance par rapport à l’histoire. Le spectateur devient alors analyste, ce qui est peu propice au rire. Une production qui s’avère surévaluée au regard des critères actuels..

La mise en scène n'a rien de bien originale mais remplit son office correctement. Les aventures de notre trio se concluent par cette célèbre réplique – pour le moins équivoque : « Nobody's perfect ! ». Sans aucun doute, Certains l'aiment chaud ne l'est pas non plus mais est pourtant à connaître, ne serait-ce que pour constater que sa réputation est assez surfaite et pour passer, malgré tout, un moment divertissant.

Je n'avais pas revu depuis très longtemps cette comédie que j'avais beaucoup aimé mais cette fois-ci plus de coup de chaud mais une douche froide pour moi car si Certains l'aiment chaud reste une valeur sûre de la comédie il ne me paraît pas à mes yeux comme un chef-d'oeuvre. Ca débute vraiment bien et ça se termine bien aussi mais le milieu du film connaît un coup de mou (c'est moins rythmé), il y a pas mal d'allusions coquines (j'ai du sans doute en rater) mais il manque de véritables gags qui fassent rire aux éclats. Les acteurs sont bons notamment Jack Lemmon mais de Wilder je préfère Sunset Boulevard, La vie privée de Sherlock Holmes et même son méconnu Spéciale première. Un jour je le reverrais à nouveau en espérant à nouveau l'apprécier comme avant.

 

Je le dis souvent, difficile de juger un vieux film. Un passage énorme, vous savez lequel. Sinon, c'est pénible, lourd, gras, pas du tout à la hauteur des acteurs...

Très loin de la comédie à laquelle je m'attendais. Ce film présenté comme un grand classique, comme un chef d'oeuvre, comme une merveille m'a finalement déçu. Je n'ai pas beaucoup ri, ni même souri. J'ai adoré la performance de Jack Lemmon, moins celles de Tony Curtis et de Marilyn Monroe. Quant au scénario, il est composé de très bonnes idées mais aussi de moins bonnes et ce sont ces dernières qui dominent malheureusement.

Tony Curtis a eu une carrière inégale mais à cette époque et dans ce film précisément, c'est un bellâtre qui se roule dans le ridicule. Jack Lemon quant à lui est un habitué de ce genre de comédie neuneu, il n'a pas besoin de se forcer pour faire l'imbécile, c'est naturel. Quant à Marilyn... je ris devant cette pseudo-actrice sans aucun talent, cette blonde superficielle dont la célébrité n'est dûe qu'à ses attributs et sa fin tragique. Enfin, Billy Wilder a ce don très répandu chez bien des réalisateurs de faire dormir le spectateur comme c'est pas permis. Une vrai somnifère dont nous avons ici toutes les "qualités" : bavard, lénifiant et niais.

 

 

 

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