CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  499   

 

 

n°499
 
" Barabbas "

 

 

(1962)-(It)-(2h24)  -     Péplum historique, Drame  

 

Réal. :     Richard Fleischer  

 

 

Acteurs:  A.Quinn, S.Mangano, V.Gassman, J.Palance, E.Borgnine. ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Belle fresque historique et biblique d'un homme étonnant, sonnant comme une aberration de l'histoire tant rien ne semblait le faire connaître mais tout lui tomba dessus sans rien demander. Criminel odieux sans scrupules, Barabbas a la chance qui sonnera plus comme une malédiction d'être crucifié auprès d'un certain Jésus de Nazareth. Quand on demande au peuple qui il souhaite grâcier, sous une pression perfide des anti chrétiens, celui-ci demande la libération de l'infâme Barabbas qui sera en quelque sorte maudit dans l'esprit des disciples de Jésus. S'ensuit une vie d'errance, de souffrance et d'incompréhension à la recherche d'un sens ou d'une rédemption. Un péplum intéressant mené par le grand Anthony Queen, impérial dans ce rôle peu conventionnel.

Un péplum de très grande qualité pour l'époque, servi par une remarquable reconstitution des mines de souffre ou des arènes de gladiateurs . La mise en scène de Richard Fleischer est excellente, les acteurs sont très crédibles et l'histoire du brigand est rondement bien contée . Une œuvre à (re)découvrir pour l'immense interprétation d'Anthony Quinn dans un rôle taillé sur mesure . Admirable !

Signé Richard Fleischer ( Soleil vert, Les inconnus dans la ville), " Barrabas" est un excellent péplum! Et ce déjà, après la mise en scène de Fleischer, le talent des interprètes : Anthony Quinn( La bataille de San Sébastien) interpréte le célèbre voleur , mieux , il lui donne vie et signe une belle performance d acteur. Vittorio Gassman et l extraordinaire Jack Palance sont impeccables aussi. Un spectacle épique, beau et magnifique d une puissance très étonnante.

Excellent Peplum. Il n'est pas aisé de s'immerger dans le film mais une fois la première demi heure passé on passe un excellent moment en regardant ce film. Les décors n'ont pas la qualité des films actuels. Les acteurs par contre sont excellent et tout particulièrement Anthony Quinn. Un bémol toutefois à mon goût. Le film recèle quelques anachronismes comme par exemple l'utilisation de la croix comme symbole de la chrétienté (le premier symbole du Christ a été le poisson).

Un monument. Très certainement le meilleur film de Fleischer avec "Soleil vert". Génie de la mise en scène, reconstitution aux petits oignons, scénario à couper le souffle et interprétation magique d'Anthony Quinn, ce "Barrabas" demeure un des plus grands peplums jamais tournés. Quel sens de la tragédie ! Merveilleux.

 

Le thème aurait pu être intéressant, celui de Barabbas qui ne peut plus mourir car Jésus s'est sacrifié pour lui. Mais il y a toute la lourdeur religieuse derrière, le film avance pendant plus de deux heures vers ce que l'on sait tous et c'est long et lourd et sans subtilité. En somme le film a quelques moments sympas, mais c'est pas top, c'est daté et assez lourd.

Barabbas fait tout de suite penser à un mélange entre Spartacus et La Tunique, même s’il n’atteint jamais le niveau de ces deux grands péplums. Le film de Richard Fleischer souffre de trop de nombreuses longueurs pour réellement captiver son spectateur. Cela est bien dommage car il y avait du potentiel sur cette histoire traitant du difficile chemin vers la croyance. Les scènes dans l’arène resteront les meilleurs et les plus palpitantes du film. Quant à la distribution, Anthony Quinn est le choix parfait pour le rôle titre, tandis que Jack Palance campe un chef des gladiateurs au sourire carnassier terrifiant. Un péplum vraiment trop moyen pour être inoubliable.

Le péplum à le vent en poupe dans les années 60. Tout le monde s'y précipite et le touche à tout Richard Fleischer ne peut que s'y prêter. Le sujet est prometteur: le destin de Barabbas,brigand qui fut gracié par le peuple,à la place de Jésus. Son parcours l'entraînera à travaillera dans les mines de soufre,dans les champs de céréales avant de devenir gladiateur,et de finir mortifié par la culpabilité une fois converti au christianisme. Anthony Quinn écope donc d'un rôle particulièrement physique dont il se sort avec les honneur,surtout lors de la séquence de l'arène ou il affronte Jack Palance en Romain sadique. Les passages obliges de la crucifixion ou de la lapidation sont tout autant réussis. Alors qu'est ce qui cloche exactement? Un scénario trop standard,des décors en carton-pâte trop voyants et un rythme très incertain. "Barabbas"(1962) s'égare aussi dans des considérations mystiques très subjectives. Un bon péplum quand même.

Péplum qui manque de jus, pas de scènes grandioses et de grand spectacle (sauf peut-être dans les arènes) ce qui fait partie des codes du genre. Scénario intéressant au départ mais un peu trop léger au final. Reste plusieurs passages plutôt bien abordés La Crucifixion est pas mal, tout comme certaines séquences dans les mines de souffre.

Barabbas échappe à la mort mais le pauvre Jésus se fait crucifier. Ce film d'aventures raconte ce qui arriva par la suite à ce rescapé de la mort, Richard Fleischer pourtant très bon réalisateur n'a pas ici totalement réussi son film, on est loin d'un Ben-Hur mais Barabbas a aussi une bonne scène se déroulant dans des arènes, Anthony Quinn doit affronter Jack Palance dans un combat de char. Parfois on s'ennuie un peu mais on n'a jamais l'impression de regarder du mauvais cinéma et la fin est assez belle.

 

En fait ce qui m'énerve c'est que c'est très kitch, très long, mou et pas palpitant pour un sou. Alors que le sujet de départ je le trouve passionnant, je veux dire que s'intéresser à Barabbas c'était une vraie idée, voir la naissance de la chrétienté à travers ses yeux à lui qui s'est fait libérer. Et puis c'est interminable, ça n'apporte pas grand chose à l'histoire et les péripéties sont téléphonées.

 

 

 

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