CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  461  

 

 

n°461
 
" Un été 42 "

 

 

(1970)-(Am)-(1h44)  -     Comédie dramatique  

 

Réal. :     Robert Mulligan   

 

Acteurs:  J.O'Neill, G.Grimes, J.Houser ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Quel film ! Un rêve d'enfant, d'adolescent et de cinéphile...Comment oublier la douce musique de Michel Legrand qui convient si bien à cette nostalgie de la jeunesse perdue. Les non-dits, la scène d'amour toute de silence... Bien que souffrant de quelques longueurs et d'une réalisation parfois maladroite ce film est un classique, un rêve dans la brume, l'expression de nostalgie que toute personne a déjà ressentie ("Chacun a eu dans sa vie un été 42") A voir absolument, un soir, pour regoûter à la douce nostalgie.

Passion sans lendemain pour l'un des plus beaux mélodrames jamais tournes! Un homme se souvient quand il avait quinze ans, sa famille était venu passer l'ètè dans l'île! il y avait beaucoup moins de maisons et beaucoup moins de gens que maintenant! Ce chef d'oeuvre subtil aux saveurs nostalgiques touche la corde sensible grâce à la mise en scène de Robert Mulligan et à la musique mythique (et oscarisée) de Michel Legrand! Ni sensiblerie ni érotisme, mais un ton toujours juste, grave, émouvant et poétique! Un grand moment de cinéma...

Un film qui manque singulièrement de rythme mais une scène d'amour d'anthologie, la musique lancinante de Michel Legrand, et surtout l'inoubliable Jennifer O'Neill.

Robert Mulligan s'est inspiré du récit autobiographique d'Herman Raucher (à qui il a confié le scénario) avec une rare subtilité. Ce film nous renvoie à nos premiers émois et s'inscrit de façon sublime dans notre vie ensuite, tous autant que nous sommes, des décennies plus tard ... Au delà de l'image (superbe) et au son d'une musique somptueusement romantique de Michel Legrand, l'histoire nous parle du temps qui a passé depuis la première perception de l'amour, de la guerre, de la mort, de la vie, tout en gardant une "présence", somme toute universelle. Superbe scène finale d'une sincérité inoubliable.

J'ai rarement vu un film aussi romantique et bouleversant ... la mer, l'insouciance, les premiers désirs, l'extraordinaire musique de Michel Legrand et Jennifer O'Neil, modèle de beauté et de féminité, le fantasme tendre de mon adolescence ...

 

Pas besoin de cris et autres gémissements pour rendre intense une scène d'amour, le fait qu'il n'y ait aucun dialogue démontre tout de même une certaine sincérité. Un film très émouvant qui atteint son pic d'émotion dans la dernière demi-heure, en revanche on peut déplorer un manque de rythme et par moments un peu de niaiserie. Morale du film: La vie est faite de changements petits ou grands, on acquiert une chose pour en perdre une autre. Herbert acquiert sa vie d'homme mais perd deux choses: son enfance et la jeune femme dont il se souviendra toute sa vie.

Un bon film sur l'adolescence et la découverte de l'amour, simple, parfois un peu simplet

 

Désolé mais un été 42, c'est lourd, c'est mou, c'est lent, c'est long, c'est agaçant de niaiserie américaine. Un été 42, Herbert a perdu Herbert... à jamais. A la rigueur pour des pré-ados? Quant à la musique de Michel Legrand, c'est d'un monotone !

 

 

 

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