Film particulier mais d'une énorme beauté !
"Dernier Tango à Paris" fait partie de ces films qui ont fait
scandale à l'époque de lors sortie mais qui aujourd'hui sont des
films considérés comme des classique par leurs réelles marques de
beautés de mise en scène et de vérités sur la vie. L'histoire est
magnifique, la mise en scène autant que le duo d'acteurs Marlon
Brando-Maria Schneider est tout simplement flamboyant. Bernardo
Bertolucci réalise la encore une fois un très très grand film, l'un
de mes films préférés et un vrai chef d'oeuvre.
Dernier Tango à Paris", c'est le genre
de film qu'on adore, ou qu'on déteste.La plupart, disent qu'il
s'agit d'un film pornographique. Il évident qu'après avoir vu ce
film, on ne regarde plus Brando de la même manière. (D'atant plus
que la célèbre scène du beurre, était une idée de lui). Alors qu'en
réalité, il s'agit d'une "romance" dramatique. Osée certes mais il y
a toujours plus osé et plus dérangeant par exemple "L'empire des
sens"!!!
Choquant pour l'époque, le "Dernier
Tango" garde sa force subversive 40 ans plus tard. Les dialogues
très crus et le poids des images transforment le film en une
expérience rare et jouissive. La réalisation est parfaite et
l'interprétation de Marlon Brando est l'une des plus marquantes de
l'histoire du cinéma. Un film à voir et à revoir, une belle leçon de
cinéma.
Fascinant et convaincant, Marlon Brando campe à merveille ce
personnage misogyne et masochiste qui ne se résout pas à accepter le
suicide de sa femme et recouvre la félicité sexuelle avec une jeune
femme soumise... A mon sens, le manque de rythme ainsi que de
nombreuses longueurs empêchent ce film d'être un chef
d'oeuvre... Ce film ne mérite absolument pas son statut culte.
Toutefois, "Le dernier tango à Paris" reste un long-métrage
résolument moderne et mémorable, à voir.
Une seul fois Brando et Schneider sont nus en meme temps
durant la scène de sodomie qui est certainement l'acmé de cette
supériorité toute relative de l'homme ur la femme). La violence est
surtout une violence morale, spirituelle et psychologique.
Bertolucci signe là une oeuvre dérangeante mais cruelle et déchirée.
Surfant sur la vague de l'après-68
Bertolucci signait en 1972 un long-métrage on ne peut plus ringard
qui fit pourtant scandale en son temps. Quoi de mieux qu'un mélo
faussement érotique pour favoriser le retour en grâce du grand
Marlon ? "Le Dernier Tango à Paris", c'est donc un film de mode
assez mauvais qui n'a pas traversé l'épreuve du temps. Le ridicule
des situations s'enchaînant sans aucun souci de crédibilité (même à
l'époque de l'amour libre, ça ne passe pas). La pauvre Maria
Schneider est à côté de la plaque (bien meilleure dans "Profession,
reporter"). Bertolucci filme de longs et insignifiants
plans-séquences et s'enfonce progressivement dans une mélasse dont
il ne parviendra jamais à s'extirper.
Ce film est un supplice du début à la
fin ! Pourtant j'admire vraiment Marlon Brando qui a fait tellement
de bons films, je ne vois pas du tout ce qu'il est venu foutre dans
ce bide cinématographique. Pour moi, "Last Tango in Paris" c'est
comme un mauvais porno déguisé en film. Le seul truc positif que
j'ai retenu, c'est que Brando parlait super bien français. C'est
bien la seule remarque positive que je peux faire.
Je ne suis pas près de revisionner ce film,
je l'ai trouvé extrêmement ennuyeux Le sujet était pourtant
intéressant mais le scénario y devient très vite d'une incohérence
décourageante. Très décevant, surtout comparé à un film comme "Je
t'aime moi non plus", dans lequel, en l'occurrence, Serge Gainsbourg
abordait les thèmes du chaos existentiel et de l'amour impossible
avec beaucoup de sensibilité...
Quelle déception ! Un pseudo film d'auteur
grotesque et mal filmé où on s'ennuie du début à la fin, encombré
d'une psychanalyse prétentieuse et sans fondement où se côtoient
vulgarité et tristesse de la chair, car avec Maria Schneider qui
joue comme ses pieds et Marlon Brando qui à l'air de se demander où
il s'est fourvoyé on s'endort sur son canapé et même la pseudo scène
érotique qui fit scandale en 1972 apparait grotesque et pathétique !
Non, Bertolucci n'est ni Bergman ni Tennessee Williams ! |