CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  456 

 

 

n°456
 
" La part des anges "

 

 

(2012)-(An,Fr,Be,It)-(1h41)  -     Comédie dramatique  

 

Réal. :     Ken Loach   

 

Acteurs:  P.Brannigan, J.Henshaw, G.Maitland ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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C'était à Cannes un moment de jubilation, une comédie sociale pleine de tendresse pour ses personnages de paumés magnifiques.

Prix du jury au dernier Festival de Cannes, "La Part des anges" est une fable sociale revigorante qui se déguste comme un bon petit malt.

Les séquences promptes à arracher des larmes le disputent à d'autres à faire pleurer de rire.

Toujours aussi percutant à dénoncer le sort infligé à la jeunesse qui ne voit aucune perspective d'avenir devant elle, [Ken Loach] manie le rire mais aussi toutes les autres émotions dans un réquisitoire percutant.

"La Part des anges" prend le parti de la comédie comme une résolution éthique : son invraisemblable casse au whisky relève d'une décision souveraine de l'optimisme. C'est une grâce que le film nous accorde, un éclat de rire qu'il nous invite à partager, un très joli mais curieux moment de cinéma.

"La Part des anges" n'est pas exempte de scènes cocasses dans un domaine pour le moins inattendu en matière de galéjades. Surtout, il maintient un vrai suspense et s'obstine à distiller de l'espoir.

Pas toujours bien écrit, bien dialogué et bien joué, mis en scène platement, obéissant à un programme breveté "public dans la poche", "La Part des anges" n'est ni indispensable ni honteux, resucée tardive des comédies populaires italiennes des années 50.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

J'ai passé un agréable moment de cinéma avec ce film aux sujets graves (délinquance, réinsertion sociale, errance de la jeunesse, violence). filmé d'une telle légèreté que l'on se surprend à rigoler pendant la quasi totalité de ce film les acteurs sont très bons une histoire touchante à voir et à revoir.

C'est génial ! J'avais les larmes aux yeux en le voyant, je l'ai vu hier soir. C'est superbe ! Il a jamais fait un film comme ça, Ken Loach. C'est d'une humanité, d'une drôlerie, et d'une justesse ! J'avais peur pour le petit de 20 ans (il a quand même 20 ans) qui se lance dans l'escroquerie de pure malt de whisky. J'avais peur pour lui parce qu'on l'aime, et on se dit : pourvu qu'il rate pas son coup ! Eh ben il le rate pas, il le réussit ! On est content parce qu'il va s'en sortir, et il va enfin gagner sa vie et travailler !

Prix du Jury à Canne en 2012, cette superbe comédie de Ken Loach mérite amplement sa récompense. Avec des scènes chocs d’entrée de jeu, la mise en scène parfaite nous délivre une belle image et une ambiance pesante. Le très bon montage de scènes courtes donne au film un rythme élevé. Le scénario nous délivre un cocktail de chauds-froids navigant entre la sensibilité et la violence. Paul Brannigan est tout à fait crédible dans le rôle principal de Robbie, le jeune délinquant frappeur qui se range lorsqu’il devient papa.

 

Assez plaisant mais très plan-plan, ou très plan-plan mais assez plaisant selon l'humeur du moment. Un Ken Loach très mineur, en mode conformiste même, malgré une excellente séquence introductive. Toutes les parties "techniques" autour du whisky - dont le processus d'élaboration rappelle beaucoup celui du cognac - valent tout de même le détour... même si on préfère, et de loin, le cognac !

Un peu ennuyeux au début, c'est un peu plus intéressant lors de la partie "vol du whisky", mais rien de vraiment passionnant. Le scénario est très léger et manque de rythme. La Part des Anges est plus un téléfilm qu'un film.

"La part des anges" est une tentative de retour à la veine sociale qui avait fourni au réalisateur deux de ses plus beaux succès ("Raining Stones", "My name is Joe"). Mais sorti du contexte des années Tatcher qu'il avait su si bien imprimer sur l'écran, Loach semble tout simplement se répéter. Le film est bizarrement coupé en deux comme si Loach n'avait pas su quelle direction donner à son métrage. La première partie assez sombre est sans doute la plus convaincante par le constat amer de ce que sont devenues les banlieues des grandes villes comme Manchester.

Pas le truc auquel je m'attendais, une fois de plus la preuve qu'il ne faut pas trop attendre d'un film. L'accent écossais est délicieux et certaines scènes plutôt sympas cependant.

Pas le truc auquel je m'attendais, une fois de plus la preuve qu'il ne faut pas trop attendre d'un film. L'accent écossais est délicieux et certaines scènes plutôt sympas cependant.

 

Décrit comme un film de Ken Loach revigorant, "La part des anges" met tout de même trop de temps à trouver son ton et pendant près de 45 minutes on a peur que l'ensemble parte dans le drame social car toutes les condition sont réunies. Finalement le scénario élude des problématiques et finit par se concentrer sur ces quatre bras cassés qui vont voler du whisky extrêmement cher lors d'une vente aux enchères. Sur cette deuxième partie, le cinéaste et les acteurs sont plus à l'aise et le film nous réserve même quelques surprises. C'est hélas trop tard pour rattraper le tout surtout quand on n'adhère pas à la mise en scène froide du cinéaste. Il y avait du potentiel et surtout l'acteur Paul Brannigan mais cela ne suffit pas d'autant plus qu'aucun des personnages n'est attachant.

 

 

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