CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  448  

 

 

n°448
 
" Le grand jeu "

 

 

(2015)-(Fr)-(1h39)  -     Thriller    

 

Réal. :     Nicolas Pariser   

 

 

Acteurs:  M.Poupaud, A.Dussolier, C.Poésy ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Superbement dialogué, le film est lucide et désenchanté, et ne cesse pas un instant de nous emporter entre vérités variables et faux-semblants, dans la douceur brumeuse des illusions perdues.

Librement inspiré de l’affaire de Tarnac, ce "grand jeu" conspiratoire mené par un Dussollier inquiétant s’avère aussi excitant qu’indéchiffrable. Mi-polar, mi-mélo, ce film sur l’engagement avance masqué derrière un subtil paravent de paradoxes, de bons mots et de passions à contretemps. Brillant.

Nicolas Pariser livre un premier film très réussi. Sur le thème de la machination et de la manipulation, il construit un jeu de dupes fascinant. Soit un thriller captivant, servi à la perfection par Melvil Poupaud et André Dussollier.

Ici, l’affaire Tarnac croise plusieurs autres chapitres sulfureux de l’histoire politique française. Mais Le Grand Jeu ne se contente pas d’éplucher les dossiers, et préfère remonter un fil littéraire louvoyant entre Borges, Debord et Antoine Bello

Un film sur la manipulation, à l’ambiance constamment tendue, mais où le mystère a parfois du mal à s’installer.

On ne peut s’empêcher de trouver dommage que le personnage de Clémence Poésy, jeune activiste idéaliste ne polarise totalement le récit vers des enjeux de séduction, trahison, sauvetage qui éloignent le film de son ambition de constituer une réflexion sur la chose publique.

Malgré les efforts d'André Dussolier, excellent en grand manipulateur de l'ombre, le film ne décolle pas, faute de crédibilité.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Premier film étonnant et sujet original. Inspiré de l'affaire de Tarnac où les services antiterrorismes s’intéressent à des gauchistes altermondialistes plutôt inoffensifs, c'est aussi le portrait d'une génération de trentenaires qui militent s'en avoir connu mai 68. Le sujet est assez casse -gueule et Nicolas Pariser ne s'en tire pas mal, même si la fin est un peu confuse. Dussollier est parfait dans son rôle de barbouze. Un film un peu difficile mais qui mérite le détour.

Un thriller politique de très grande qualité, particulièrement bien joué et dialogué. J'ai trouvé ce film fascinant, inquiétant, très prenant. Les deux acteurs principaux sont géniaux. Je n'ai pas trouvé ce film compliqué, il suffit d'être bien attentif et de bien suivre cette histoire qui s'avère, de surcroît passionnante.

Film magnifique, très original dans le cinéma français, à la fois brillant et troublant, qui arrive à méler avec beaucoup d'élégance et de profondeur intrigue captivante, fable politique et film d'amour romanesque. Renaissance du désir, à la fois amoureux, artistique et politique. Des comédiens au sommet. Bravo !!!

Film haletant, servi par des acteurs au sommet de leur art (Dussolier hilarant en vieux renard rompu à l'art de la manipulation, Poupaud stupéfiant de naturel et de justesse, Cattani aussi) et des dialogues tantôt drôles, tantôt profonds. La référence à l'affaire Tarnac et à l'extrême-gauche actuelle est claire, mais à mon avis c'est aussi une histoire d'amour très troublante, et une réflexion sur l'influence que les livres et les idées peuvent avoir dans nos vies ordinaires. Franchement brillant (à part peut-être la toute fin un peu plus brouillonne, mais il faut aller le voir pour se faire un avis!)

J'adore ce genre de films : lents, palpitants, avec des dialogues aux petits oignons. Très bonne intrigue et très bonne atmosphère. Je ressors enchantée de ce film.

 

Thriller cérébral, elliptique, Le grand jeu se démarque par de longs dialogues, très bien écrits, mais qui ne sont pas loin d'emmener le film vers la théorie dialectique. N'empêche, c'est un premier film élégant et gonflé qui augure bien de la future carrière de Nicolas Pariser.

Les dialogues sont succulents, certaines tirades évoquent des citations d'Oscar Wilde, c'est dire … ; les acteurs sont convaincants, André Dussolier en personnages ambitieux et cynique est délicieux. On notera quelques imperfections ou quelques lenteurs que l'on pardonnera rapidement tant l'intrigue nous tient en haleine, et puis il y a là des réflexions intéressantes sur la société, celle que nous voulons, celle que nous construisons, notre mode de vie, nos choix, nos ambitions … Un film riche malgré des imperfections, un réalisateur prometteur.

Il y a de l'idée dans ce "Grand Jeu", premier long-métrage de Nicolas Pariser. On y plonge dans les troubles de la politique actuelle où Joseph, un homme mystérieux (André Dussolier, impeccable) contacte Pierre, un écrivain depuis longtemps inactif suite à la publication d'un premier roman pour écrire un texte incitant à la révolte. Jusque là, pas de quoi bousculer le pouvoir en place. Mais à mesure que Joseph dévoile les arcanes de son plan à Pierre, celui-ci réalise qu'il sait ce qu'il fait. Jusqu'au jour où Joseph subit une contre-mesure, poussant Pierre à quitter Paris. Habilement construit et globalement très intéressant dans le portrait qu'il fait de son personnage principal, un cynique qui réapprend à s'attacher aux gens, le film manque tout de même de saveur, oscillant entre thriller politique ou romance sur fond de cynisme et de révolution. Pas de quoi fouetter un chat mais tout de même un bon moyen de dresser un portrait acerbe du monde moderne, porté par Melvil Poupaud.

Premier long métrage écrit et réalisé par Nicolas Pariser qui s'était fait connaitre par le court métrage "La République". La République, il en est question dans ce premier film qui s'inspire de l'affaire Tarnac, qui a éveillé en Pariser un idée. Malheureusement le thriller politique prend l'eau à la moitié du récit pour se transformer un romance impossible sur fond politique. A mi-film on tombe sur 30mn d'ennui profond dans une ferme écolo-anar où notre romancier nègre oublie ses déboires pour une fille. On frôle le hors sujet. En soi un bon film qui se regarde, mais qui rate sa cible et trompe notre envie par un ennui qui grandit au fur et à mesure qu'arrive la fin.

 

C'est le grand ennui! Film inutile, aberrant, absurde à mourir! Nicolas Pariser est-il au courant que l'on craint plus les djihadistes que les gauchistes aujourd'hui! Comment imaginer concurrencer un thriller américain en étant aussi mauvais. J'espère que Dussolier a touche un bon cachet pour accepter de jouer un tel navet avec autant de conviction! Nul de chez nul. A fuir ! 

 

 

 

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