CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  443  

 

 

n°443
 
"L'année dernière à Marienbad"

 

 

(1961)-(It,Fr)-(1h34)  -     Drame    

 

Réal. :     Alain Resnais   

 

 

Acteurs:  D.Seyrig, G.Albertazzi, S.Pitoëff  ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Considéré comme un film révolutionnaire lors de sa sortie en 1961, "L'annèe dernière à Marienbad" ne ressemblait alors à aucun film déjà projeté et demeure depuis un exemple unique de langage filmé! Oeuvre commune d'un écrivain, Alain Robbe-Grillet, et d'un grand cinéaste, Alain Resnais, ce film unique en son genre baigne dans une atmosphère étrange reflètent l'univers inconscient de personnages filmés « de l'intérieur » en poussant très loin son propos et en égarant le spectateur dans un labyrinthe kafkaïen! Par sa singularitè, "Marienbad" s'èloigne de la tradition de laquelle il semble vouloir se rapprocher! Voilà ce qui permet principalement de le considérer comme une oeuvre maîtresse du cinéma.

Que dire devant une telle expérience cinématographique?? Car n'ayons pas peur des mots : "L'Année dernière à Marienbad" est sans nul doute l'un des plus grands films de toute l'Histoire du cinéma. Certains pourront bien entendu rester de marbre devant un film durant lequel on ne comprend il est vrai pas grand chose, et pourtant... Rarement l'impact des images aura été aussi fort sur le spectateur, tant cette expérience à laquelle nous sommes conviés s'avère inoubliable. Que ce soit par la puissance de la mise en scène de Resnais, cet aspect labyrinthique et mystérieux qui nous fascine de bout en bout, ces dialogues incantatoires qui nous subjuguent et bouleversent de bout en bout.

Radical et expérimental, cet objet incroyablement ambitieux est parfois difficile à suivre à cause de sa lenteur éprouvante mais reste toujours au moins captivant, même fascinant dans ses moments les plus géniaux. "L'année dernière à Marienbad" est l'alliance réussie de l'écriture de Robbe-Grillet et de la mise en scène de Resnais, un moment de cinéma où le souvenir n'est plus un moment présent qui se tourne vers le passé mais une action où les deux périodes interagissent, communiquent pour reconstituer une réalité qui n'a de valeur que dans l'instant. Un film important !

Film difficile qui ne se livre certainement pas au premier visionnage, il s'avère en réalité, mais à l'usure, fascinant et envoûtant. On a rarement poussé aussi loin la tentative d'un «cinéma pur». En effet, le contenu narratif est ici réduit au rang de prétexte à un jeu purement formel à l'image de ceux pratiqués par Robbe-Grlllet dans ses romans (cfr par exemple «La jalousie»). Le récit est dénué d'intérêt propre et se trouve totalement déconstruit, de sorte que le spectateur soit contraint à une reconstruction. Cependant, dans la mesure où l'ordonnancement des diverses scènes relève d'une logique multiréférentielle et non plus directement chronologique, cette reconstruction peut emprunter, au gré du réseau très complexe de références, un nombre considérable de voies différentes et contradictoires.

 

Ce film est une histoire. Une histoire racontée. Elle est représentée par le silence, l’inactivité des personnes dont on ne parle pas. Il suffit que le narrateur évoque un détail pour que tous les regards soient tournés vers lui. Puis on se perd: c’est l’histoire ou la réalité? Ce film, primé, est très difficile à suivre, et surtout à accrocher. La musique qui inaugure le film semble jouée au hasard. Autant dire que ce film est de l’art à l’état brut ! Il se démarque, il sort du lot. Mais ce n’est pas pour autant que ce film est intéressant. En effet, il reste en partie superficiel : artistique, original… certes. Mais l’histoire en elle-même est creuse. Malgré sa réputation de film splendide, qui peut dire honnêtement que ce film a une "âme" ? Néanmoins, on ne peut nier qu’il est bien réalisé, mais le seul réel point positif qu’on peut en tirer sont les séquences qui nous font découvrir le jeu de Marienbad. 3/5 parce que ça reste un film énigmatique et hors du commun. A voir pour la culture.

Un film difficile à apprécier, en particulier le début. La voix-off impose au spectateur de longs monologues, pas forcément désagréables au demeurant, mais souvent soporifiques. L'arrière-plan musical devient vite soulant, même pour ceux qui aiment l'orgue. Le cadrage est en revanche finement pensé, le noir et blanc lui donnant encore plus de force. L'intrigue est plus que légère et surtout alambiquée, du coup on décroche assez vite. Le trio d'acteur n'a rien d'exceptionnel. Delphine Seyrig est une beauté fadasse, son apathie n'arrangeant rien.

 

Un film d'Alain Resnais, (1961), sur un scénario d'Alain Robbe-Grillet, qui remporta le Lion d'or de la Mostra de Venise. Il est absolument indispensable de posséder ce film dans sa vidéothèque. Si vous êtes allergiques aux médicaments qui font dormir, passez-vous ce film, c'est radical, 20 minutes après vous roupillerez comme un bienheureux ! A noter que Robbe-Grillet a ensuite continué à faire du cinéma, mais tout seul, c'est toujours aussi incompréhensible mais il y a plein de jolies nanas à poils.

Une étoile symbolique pour la beauté des images! Sinon c'est certainement un des films les plus emmerdants qu'il m'ait été donné de voir (eh oui, j'ose ce mot pour un "classique" du cinema français comme celui-ci)... A coté, les films de Godard de la même époque (que j'aime beaucoup) ont l'air de blockbuster américain. Alors voilà, aucune action, aucune avancée dans le scénario: de la pure abstraction au niveaux des dialogues. Un film qui plaira aux amateurs de monochrome et aux fans de Margueritte Duras (ou de de Alain Robbe-Grillet, qui a écrit les dialogues). Je l'ai vu uniquement pour ma culture cinématographique (je suis étudiant en cinéma) et je n'ai pas pu tenir jusqu'au bout.

 

 

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