CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  429 

 

 

n°429
 
" Retour à Howards End "

 

 

 

(1992)-(An,Jap)-(2h22)  -     Drame romantique    

 

Réal. :     James Ivory   

 

 

Acteurs:  A.Hopkins, E.Thompson, V.Redgrave...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un film tout simplement sublime: un romantisme intense tout en subtilité et poésie doublé d'une satire sociale sans concessions. L'interprétation, la photographie, la musique, la mise en scène sont tout simplement parfaites. Du très grand art et 2 h 20 qui passent comme dans un rêve.  

Un film vraiment exemplaire. Avec sobriété et rigueur, James Ivory parvient à nous dépeindre avec intelligence et justesse les relations de plusieurs familles de la haute bourgeoisie anglaise sous le règne de la reine Victoria. On y retrouve l'austérité caractéristique de cette époque, parfaitement retranscrie à l'écran, mais aussi une façon remarquable de faire ressortir les sentiments : ainsi, malgré la froideur apparente du film, on parvient à être touché par les destins souvent dramatique des personnages. Mais le film repose beaucoup sur ses acteurs; les seconds rôles sont tous vraiment bons. Mais ce qui vaut le plus, c'est bien le duo exceptionnel Emma Thompson/Anthony Hopkins. Duo que Ivory reprendra de plus belle dans son magistral "Les vestiges du jour" deux ans plus tard ...

Très belle reconstitution pour ce drame social dans l'Angleterre du début du siècle dernier. Même si le message n'est pas très clair (par exemple, pourquoi Margaret se lie t'elle avec Henry alors qu'elle passe pour une femme libre ??), l'ensemble est d'un très bon niveau. L'étude de la société de l'époque apporte un point de vue vraiment enrichissant sur ses moeurs et ses conventions. Emma Thomson et Anthony Hopkins sont parfaits.

 

Au début, quand le drame se met doucement en place, c'est un peu long, ensuite, quand on est entré dans le film on apprécie la justesse de la composition des différents protagonistes.

Drame sur fond de positionnement social d'un autre age : l'intérêt majeur (pour ma part) de ce film. Une reconstitution minimaliste de l'époque dans les décors, c'est un peu dommage. Une interprétation tout juste pour l'ensemble des acteurs à part Helena B Carter qui est splendide et une présence envoûtante. Le scénario est plutôt construit mais avec un final au goût d'inachevé.

Historiette d'un monde à deux vitesses qu'on pourrait croire révolu mais qui perdure pourtant. Le confort mondain des protagonistes principaux contre le labeur misérable des laissés pour compte. Si le film est coloré et laisse une sorte de témoignage très imagé sur cette société, aidé en cela par des acteurs précieux, l'ensemble reste un brin ennuyeux n'est-il pas ?

 

Autant le dire d’emblée : c’est le casting qui m’a intéressé, Hopkins et Thompson n’étant pas l’association la plus fréquente ça interpelle. Avec un Oscar en plus ça donne envie de voir ce que ça donne, mais au final je ne comprends toujours pas comment il est attribué. Comprenons-nous bien : Emma Thompson joue bien, mais pas au point d’être récompensée, l’année devait être mauvaise, comme un millésime pauvre. Du reste Hopkins n’est pas grandement au dessus, le tout est grandiloquent mais pas forcément bon. L’histoire les dessert également, c’est assez mou et plat, du coup, malgré l’époque, on ne voit pas comment ils tombent amoureux (les convenances ne faisant pas tout).

Un film sur une époque heureusement révolue, n'intéressera que les amateurs d'histoire.

Basé sur des thèmes classiques, le film s'étire en longueur et ne suscite que rarement l'intérêt du spectateur. On ne peut pas dire que les interprétations soient inoubliables (ça fait théâtral par moments, et ça sonne très faux à d'autres). La reconstitution semble rigoureuse mais que tout cela est long et paresseux. Des semblants d'intrigue sont lancés en l'air avant de tomber dans le néant, le drame est éludé d'un revers de main presque dans chaque scène: du coup, on est en droit de s'interroger sur ce que devait être le sujet du film. Je repars de Howards End avec le sentiment que James Ivory a raté sa cible. Regrettable avec autant d'interprètes de qualité sous la main.

 

 

 

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