CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  381  

 

 

 

n°381
 
" Hôtel des Amériques "

 

 

(1981)-(Fr)-(1h35)  -     Drame  

 

Réal. :     André Téchiné    

 

 

Acteurs:  C.Deneuve, P.Dewaere, S.Haudepin ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Patrick était un acteur absolument remarquable, ce n'est un secret pour personne! Mais à vrai dire, Téchiné a eu quelques difficultés avec lui parce qu'il ne le connaissait pas et que Patrick avait tendance à travailler d'une manière qui ne correspondait pas à sa démarche! Pourtant le jeu de Dewaere est très construit, très réglé, presque trop, dans un rôle extrêmement ciselé! Le film est essentiellement romantique avec ses décors nocturnes, cette solitude et ces peines de coeur! Brillamment interprété par la douleur permanente dans les yeux de Deneuve et la fatigue dans la démarche de Dewaere, "Hôtel des Amériques" est le plus beau film de Téchiné, le plus sombre aussi...

Avec sa délicatesse habituelle, André Téchiné évoque la difficulté d'aimer par-delà les classes sociales, les traumatismes du passé, les angoisses du présent. Le décor, plombant de solitude, ajoute à la mélancolie du film. Une mélancolie joliment exprimée aussi par la BO. Dewaere et Deneuve sont beaux et bouleversants. Traitée simplement et pudiquement, cette histoire d'amour entre deux êtres perdus laisse émaner une grande tristesse, mais capte également un espoir fou. Il y a beaucoup de grâce et d'émotion dans ce film.

Une magnifique et ténébreuse histoire d'amour, avec une Deneuve et un Dewaere jouant à fleur de peau et une pléiade de seconds roles magnifiques (Balasko en tete). Techiné distille les sentiments amoureux pour en extraire une quasi-pureté. Sublime.

La tragédie des regrets amoureux bien retranscrite au cinéma ça fait toujours mouche, et quand c’est servi par un duo Dewaere/Deneuve on appelle ça une valeur ajoutée, j’ai aimé la simplicité du film, Téchiné ne nous bourre pas le mou avec des flagorneries niaises, il va a l’essentiel, et ce qui est primordial ici c’est cette complexité du couple dans ce qu’il a à la fois d’individualiste, fusionnel et aliénant, et c’est très vrai et bien capté.

 

Téchiné nous raconte l'histoire impossible de deux êtres brisés par la vie. Au fil de leurs rencontres et de leurs échanges dans la bonne ville de Biarritz, on en apprendra plus sur leur vie, leurs doutes et leur désespoir. Car c'est là le centre du film : ses personnages sont complexes, et rien n'est donc facile pour eux. L'évolution des personnages est délicate mais bien réelle et on observe ces éclopés de la vie avec fascination et empathie. Le tout reste assez atone et il faut bien avouer qu'il ne se passe pas grand chose. Malgré tout le duo Deneuve Dewaere fonctionne : les deux acteurs sont habités et tout à fait crédibles.

De l'aveu même de Téchiné, le désir de réunir Deneuve et Dewaere est à l'origine du projet. Et, de fait, le film vaut surtout pour la confrontation des deux monstres sacrés. Ils parviennent à insuffler une complexité et une incroyable humanité à un scénario un peu trop corseté et attendu (sur le mode du mélo déflationniste - on est ici loin du lyrisme d'un Douglas Sirk). La mise en scène a une belle tenue (Biarritz et sa côte se prêtent magnifiquement au scope et à la lumineuse photo de Nuytten), mais demeure par trop figée. Bref, tout cela est un peu coincé aux entournures, mais palpite grâce à l'intensité de l'interprétation.

A Biarritz, Gilles, une épave en devenir, rencontre Hélène, médecin en deuil. Une juxtaposition de deux solitudes. Dewaere endosse un énième rôle de looser avec un masochisme bouleversant. Deneuve est remplie d'une mélancolie abyssale.

 

Film pénible, ringard et démodé. Tout juste positif, le charme de Catherine Deneuve qui a cependant bien du mal à jouer les passionnées, le jeu virevoltant de Patrick Dewaere encore cantonné dans ses rôles de jeune immature et qui ne veut pas vieillir, et surtout la très belle photo des décors nocturnes. Au passif, tout le reste : une histoire qui se veut romantique et qui sonne faux, des personnages falots et sans consistance (la palme à Étienne Chicot qui joue les Michel Blanc de caniveau et à François Perrot, aussi expressif qu’un brancard). Je pense que Téchiné a estimé que deux stars suffiraient à faire un bon film, il s’est planté, comme tous ceux qui sont déjà tombés dans cette facilité.

Ça partait bien mais au final c'est complètement absurde. film de bobos ! patrick dewaere un sacrée acteur mais son personnage est idiot et je suis gentil, par contre catherine deneuve très sobre est assez bien ni plus ni moins. il se sont pas fait chiez pour le scénario pas très loin du grotesque . des pleureuses surtout dewaere car va savoir pourquoi il pète son câble dans le film c'est incompréhensible.

On est loin ici du meilleur de Téchiné... Bref, on s'ennuie ferme à regarder cette histoire en demie teinte peuplée de personnages improbables prisonniers de dialogues aussi insipides que mal taillés. A oublier.

André Téchiné ou l'incarnation même de la vacuité. Tout sonne faux, et ce dès les premières secondes : les dialogues surtout, les personnages, l'interprétation (des acteurs principaux au moindre des figurants, excepté Dewaere bien sûr), l'« histoire » (appelons plutôt ça le prétexte), les mouvements de caméra, la mise en scène, la musique (un ersatz de Georges Delerue). Apparemment Téchiné n'a pas peur du ridicule, il enchaîne les banalités en tous genres, les lieux communs, les clichés les plus grossiers, quand ce n'est pas navrant de vulgarité. Catherine Deneuve avec son visage figé de poupée est totalement insignifiante (pas sûr que ce soit uniquement dû à Téchiné), et Patrick Dewaere hérite d'un rôle stupide.

 

 

 

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