CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  373  

 

 

 

n°373
 
" Shakespeare in love "

 

 

(1999)-(Am,An)-(2h03)  -     Comédie dramatique  

 

Réal. :     John Madden   

 

 

Acteurs:  I.Staunten, J.Dench, J.Fiennes ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     Les Echos     Télérama     Cahiers du Cinéma       Positif      

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première     Ouest France     Elle     L'Express    Le Nouvel Obs    La Croix   

 

La réussite de ce film tient principalement à l'ingéniosité de son scénario.

Le film inspiré à John Madden par ce canevas est une heureuse surprise. Surmontant les embûches de la reconstitution costumée, c'est, en effet, une habile variation sur les rapports entre le théâtre et la vie et sur l'ambiguïté sexuelle.

Mené de main de maître, dans une profusion de décors et de costumes somptueux, ce film à très gros budget évite pourtant la lourdeur hollywoodienne de la "superproduction" classique. Parce que son scénario est vraiment malin.

Ce sont ses qualités oniriques infantiles qui donnent son charme au film, bien qu'il témoigne involontairement de cette rage mesquine dont certains font preuve pour remettre les "génies de l'art" à leur place.

Cette bluette aussi inepte qu'inoffensive ne retiendrait pas l'attention si elle n'avait pas engrangé treize nominations aux Oscars et une moisson de Golden Globes.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Gros succès public et critique en 1999, "Shakespeare in Love" est une fantaisie historique imaginant une histoire d'amour interdite entre une demoiselle de l'aristocratie, et William Shakespeare, alors qu'il est en train d'écrire Roméo & Juliette. Le parti pris est intéressant, mélangeant une reconstitution soignée de l'époque (les décors et costumes sont très beaux), avec des incohérences historiques assumées et des tirades très littéraires. On reprochera à l'ensemble son côté un peu trop sirupeux et mélodramatique, mais au final John Madden nous pond un film pas si conventionnel que ça.

Personnellement, j'ai trouvé ce film vraiment extra! J'ai adoré du début à la fin, il est poétique, romantique, il m'a fait rêver ... Moi qui ne suis pas une grande fan des films d'"avant", j'ai vraiment adoré Shakespeare in love. De plus, j'ai trouvé que les acteurs jouaient à merveille leurs rôles. Je ne pouvais pas espérer mieux et je comprends tout à fait que ce film qui est pour moi magnifique, ait reçu tant de récompenses.

Shakespearre In Love. Voila un film que je ne suis pas prêt d'oublier. Croyant à une énième romance à la noix, je fus dès les premières minutes happé par la beauté des décors, des costumes et des acteurs qui sont tout simplement époustouflants. L'histoire est également saisissante avec une sorte de mise en abîme constante et magistralement orchestrée. Un film rare de part son côté méticuleux, pointilleux et son atmosphère légère qui témoignerai presque d'une improvisation à chaque nouveau plan.

 

Je le reconnais, c’est gentiment cul-cul, mais pour moi ça n’en reste pas moins une comédie romantique gentillette avec ce qu’il faut de guimauve et de crinoline. Alors certes, de là à le couvrir d’une pluie d’Oscars, c’est clairement abuser. Mais il serait dommage qu’on vomisse un film franchement acceptable qui n’a commis pour seul crime que celui de se faire un spectacle au fond bien conventionnel. Moi, les conventions ne me gênent pas tant qu’elles laissent la place à une certaine création et à un peu de vie.

Après un début nerveux et sympathique le film s'enlise quelque peu dans cette histoire d'amour pompeuse pas vraiment à la hauteur de Shakespeare.

 

Dans toute l'histoire des Oscars, nombreux sont les long-métrage à avoir reçu le prix du meilleur film sans beaucoup de mérite mais avec Shakespeare in Love cela dépasse les limites de l'acceptable. Ce film est une idylle irrévocablement niais et sans saveur qui ne contient ni fond et ni forme. Si vous voulez toujours croire à la magie du 7ème art, évitez ce film.

De la niaiserie plein pot, une mise en scène d'une rare fadeur, des acteurs qui ne cessent de surjouer (quelle erreur de casting, un cas d'école !). Les récompenses en ont (délibérément ?) trop fait. Un étron shakespearien dans toute sa splendeur. Un film très grand public. Esprits mièvres, vous qui devant tant de légèreté et si peu de scrupules, comment arrivez-vous à vous en pourlécher les babines sans même vous en retourner l'estomac ? Tant de rien pour tant de satisfaction. Le vide au service du vide.

C'est un gentil navet, le genre de navet qu'on regarde sans trop s'ennuyer, mais en s'ennuyant quand même. Le genre qu'on regrette amèrement d'avoir regardé, et d'avoir eu la faiblesse de regarder jusqu'au bout. C'est superficiel — désespérément superficiel —, attendu — mortellement attendu —, vaguement vulgaire, bref qu'est-on allé faire dans cette galère. On s'en veut, quelle idée d'avoir perdu 120 minutes de la sorte !

 

 

 

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