CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche 368  

 

 

n°368
 
" Le pont de la rivière Kwaï "

 

 

(1957)-(An,Am)-(2h41)  -     Aventure, Guerre, Drame  

 

Réal. :     David Lean   

 

 

Acteurs:  A.Guiness, W.Holden, J.Hawkins ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     Les Echos     Télérama      Cahiers du Cinéma     Positif      

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première     Ouest France     Elle     L'Express    Le Nouvel Obs    La Croix   

(1957)

Certes, la longueur n'est pas a priori synonyme de qualité et le résultat pourrait être mauvais.  Je ne trouve pas qu'il le soit, parce que ce gonflement, ce nourrissement du scénario initial s'est fait pour une fois, non selon les normes conventionnelles du spectacle cinématographique commercial mais dans le respect de la logique de l'histoire.

"Le pont de la rivière Kwaï" est un beau film qu'il faut voir vu.

Heureusement q'un humour, volontaire et très britannique, domine les passages dramatiques et diminue la tension nerveuse des spectateurs. La beauté des paysages ceylanais ajoute aux qualités du film qui comporte de très grands moments de cinéma. 

David Lean atteint souvent au talent et parfois à l'émotion. Mais pour faire un grand film, il a manqué aux auteurs un tout petit quelque chose, une prise de position morale.  

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Le courage et la folie! Une oeuvre passionnée, bourrée de sensibilité et d'invention, historiquement bien située et captivante de bout en bout! Doté d'un budget colossal, le film proposait réellement des prises de vue magnifiques et des scènes d'action particulièrement impressionnantes! "Le film de David Lean apporte la preuve qu'il est possible de rèaliser grâce aux moyens techniques, des films spectaculaires, intelligents et beaux! Adaptation du roman français de Pierre Boulle par les scènaristes Michael Wilson et Carl Foreman, "Le pont de la Rivière Kwaï", dont la bande originale a marqué les esprits de tous les cinéphiles a reçu pas moins de sept oscars. Signalons enfin que le cinéaste exploite à merveille les vertus du Scope, parfaitement adaptèes au pont de la rivière Kwaï comme aux colonnes militaires! Un monument du 7ème art ou la qualité de l'image, l'interprétation d'Alec Guinness, William Holden, Sessue Hayakawa, et la musique entraînante de Malcolm Arnold, interprètée par le Royal Philharmonic. Orchestra, restent encore aujourd'hui dans toutes les mèmoires...

Histoire captivante, bons acteurs, décors réels renforçant l'immersion, un film spectaculaire qui vieillit bien (1957 tout de même !) malgré son côté peu réaliste (traitement des prisonniers, dialogues avec les japonais). L'image est remarquablement belle. Un classique à voir.

Le meilleur film de David Lean avec Lawrence d’Arabie bien sur. Un grand film d’aventure et de guerre avec des acteurs très bons. Le film n’a pas prit une ride, grâce à ses décors naturels, magnifique paysage de jungles. Et pour couronner le tout le film bénéficie d’une des meilleurs scène d’explosion épique du Septième Art, il s’agit bien évidemment de l’explosion du pont. Enfin voilà un chef d’œuvre du cinéma.

Chef d’œuvre ! Selon moi, le film de guerre le plus subtil et profond qui n’ait jamais été réalisé. L’histoire raconte d’ailleurs tellement plus que la guerre, qu’il serait réducteur de la cataloguer dans ce genre. Le pont de la rivière Kwai c’est la matérialisation de l’absurde. L’absurdité de la guerre bien sûr, mais aussi, d’une manière plus large, celle de la vie, au sens Camusien du terme. Tout dans ce long métrage évoque ce sentiment ; de la séquence d’ouverture à celle de fin. Avec un tragi-comique arborant sur une face, un humour ironique et décalé et, sur l’autre, une mélancolie poignante sur la condition humaine ; la vie, la mort et le sens qu’on entend malgré tout leur donner.

Existe-t-il un film plus antimilitariste ? Le Pont de la rivière Kwai (1957) de David Lean n'est pas seulement l'une des œuvres les plus antibellicistes jamais tournées, mais un violent pamphlet contre la stupidité militaire.

 

Même s’il représente l’un des premiers grands films colorisés du cinéma, Le Pont De La Rivière Kwaï reste une vision édulcorée de la guerre. Avec comme exemple des ennemis japonais ridicules ou des conditions de détention parfois étranges, le film manque souvent de réalisme. Cela ressemble plus à une histoire sympathique autour d’une anecdote bien réelle. À regarder, mais loin d’être magistral.

Une adaptation d'un roman de guerre assez singulier, sans scènes de combat (ou presque), avec comme cadre un camp japonais de prisonniers pendant la Seconde guerre mondiale. Un film sur l'honneur, la bravoure, le sens du devoir. L'ambiguïté du personnage du colonel Nicholson est liée à son tiraillement entre sens du devoir et patriotisme. Qui prendra tout son sens à la fin, quand il doit choisir son camp. Néanmoins le film est trop long, et les temps faibles plus présents que les temps forts.

 

Déception pour moi, ce film m'a heurté pour son déni total de la réalité barbare de la guerre. Pendant deux heures de film, c'est Saint-Tropez au camp de prisonniers. Les détenus sont libres, jamais insultés, toujours respectés par les gardiens. En plus ces deux heures débouchent sur une tentative de sauvetage du camp tournée en ridicule! J'ai alors essayé de voir le film comme une dénonciation du comportement "l'honneur d'abord" incarné par le chef anglais ... mais difficile de savoir vraiment quelle lecture est faite -par le réalisateur- de ces faits! De fait je reste sur ma fin, et trouve définitivement dommage d'avoir gâché un sujet prometteur.

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA