CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  33  

 

 

n°33
 
 

 " Un crime dans la tête "

 

(1962) - (Am)-(2h05)   Thriller, Drame

 

Réal. :   John  Frankenheimer 

 

 

Acteurs  :  F.Sinatra, L.Harvey, J.Leigh, A.Lansbury ... 

 

 

 
  Critiques Presse

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde     Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express     Télérama    Cahiers du Cinéma    Positif            

 Paris Match    Le Figaro     Libération      La croix    L'Humanité     Le nouvel Obs      Le Point    

 

On aligne les morceaux de bravoure et on tente d'échapper à l'absurde en renchérissant avec l'absurde.

L'énorme dose d'arbitraire qui nous a été administrée se dissout dans un suspense classique. Il n'y a rien qui ressemble à la magie d'Hitchcock.

 

Hésitant entre un pesant réalisme et une science-fiction de magazine, le réalisateur John Frankenheimer témoigne d'une indigence d'esprit n'ayant d'égal que la platitude de sa mise en scène.

J'ai rarement vu un film bâti sur un scénario aussi délirant et puéril que celui-là.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Une représentation excellente du climat de paranoïa instaurée durant la guerre froide. Le scénario est intelligent. Mais difficile au final de tirer de véritables conclusions quant aux prises de positions des auteurs du film car ce dernier présente dos à dos deux doctrines antagonistes : le communisme et l’extrême droite. "Un crime dans tête" peut paraître un peu simpliste dans son scénario mais reste de loin un très grand thriller politique.

Peu de films ont un tel équilibre entre l'Hollywood de l'âge d'or et le Nouvel Hollywood. Ce film reprend des codes classiques (pour l'époque) pour en installer de plus novateurs. En résumé, Un Crime dans la tête est l'un des meilleurs thrillers politiques jamais tournés, certes à prendre pour son époque, mais toujours aussi efficace pour qui veut le voir.

Un thriller en pleine guerre froide où une compagnie est capturée pendant la guerre de Corée et subit un lavage de cerveau avant d'être renvoyée aux U.S. Avec ce film très bien réalisé, Frankenheimer s'offre une belle critique de la politique (et du Maccarthysme) et du pouvoir de manipulation des media.

Premier film du genre politique-fiction,"Un crime dans la tête" fait froid dans le dos, racontant comment un soldat est conditionné par les communistes lors de la guerre de Corée afin qu'il devienne une véritable machine à tuer. Le scénario est diablement bien écrit et Frankenheimer sait le mettre en scène avec suffisamment de tension et de nervosité pour maintenir l'attention du spectateur pendant tout le film. Les cadrages sont serrés, la photographie est superbe et rien n'est laissé au hasard.

John Frankenheimer dirige d'une main de maître cette charge anti-communiste,et anti-extrême droite renvoyant ces deux courants dos à dos. Superbes prestations d'Angela Lansbury en mère maléfique et Janet Leigh en mystérieuse inconnue. Frankenheimer distille son parfait d'humour noir, son non-sens exquis et cette manière de faire d'un cauchemar éveillé une réalité réfrigérante et prémonitoire. Exemplaire.

 

Un thriller politique original et en avance sur son temps qui sort en pleine crise de Cuba et un an avant l'assassinat de JFK. Mais malgré son concept intéressant, l'intrigue est par moment décousue, voire artificielle. Néanmoins, l'ensemble est très bien mis en scène. Frank Sinatra et Laurence Harvey sont remarquables, la photographie est soignée et donne un ton oppressant au film avec une bonne critique des extrémismes, Une réussite, malgré quelques défauts.

Un film plus qu’audacieux pour l’époque. Dommage que cette audace se dissolve au fur et à mesure du temps car l’histoire était tout simplement excitante et le rendu de certaines scènes garantissaient une atmosphère assez décalée. Dommage donc de ne pas être tombé sur un film jusqu’au-boutiste, car le plaisir était là et le potentiel encore plus…

Un scénario très intéressant accompagné par de bons acteurs mais plombé par la lenteur insoutenable du rythme ce qui fait que de nombreux spectateurs finissent par décrocher complètement à un moment donné.

Le positionnement idéologique du film est des plus bancals. Tandis que la mise en scène soignée de John Frankenheimer accentue le ton pessimiste du film, les interprétations de Frank Sinatra et Laurence Harvey aident à rendre le suspense plus intense qu’il ne l’est réellement dans cette intrigue qui relève finalement presque davantage du fantastique que du film d’espionnage classique.

 

Scénario paranoïaque qui aurait mérité un développement moins grotesque que dans cette daube absolue où des grandes vedettes (Lansbury, Sinatra, Leigh, Harvey) pataugent et s'embourbent. Fankenheimer jouissant d'une bonne réputation semble-t-il, la critique trouve ce navet comestible !

 

 

 

 

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