(un ami qui vous veut du bien)

(2000)-(Fr)-(1h57)  -     Thriller  

Réal. :     Dominik Moll  

 

 

Acteurs: S.Lopez, L.Lucas, M.Seigner ....

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

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Un long métrage malin, toujours surprenant, où le malaise débarque de manière insidieuse. Parfaitement amoral, mais totalement réjouissant !

Un film angoissant, inquiétant, lourd de symboles, comme le cinéma français nous en livre hélas trop peu.

Si l'on appréciait une oeuvre uniquement à la manière dont elle parvient à instiller une atmosphère, il faudrait voir en Harry, un ami qui vous veut du bien une réussite absolue.

Une mise en scène discrètement virtuose, où chaque cadrage à son importance, chaque regard sa portée, chaque durée son sens, chaque geste son effet.

Scénario irréprochable, mise en scène impeccable : salué au dernier Festival de Cannes, Harry, un ami qui vous veut du bien de Dominik Moll, suinte l'angoisse et fait du bien.

Fantastique ? social ? suspense ? comédie ? Pendant longtemps, on ne sait pas sur quel pied danser, et pourtant, on danse !

Audacieux et brillant mélange de genres, Harry est aussi un film qui, par la variété des lectures qu'il supporte, invite à méditer sur les forces secrètes qui travaillent notre quotidien le plus familier.

Le film ne se résout jamais à franchir le cap, ce point de non-retour qui fait les grands films névropathes, les Shining, Barton Fink et autres Locataire. Avec Harry... on retombe toujours sur ses pieds.

Bien que la démonstration soit plaisante, notamment grâce aux acteurs, on ressort de la salle avec la désagréable sensation d'avoir assisté à un spectacle des plus vains.

  bonnes            moyennes           mauvaises 

Une famille qui part en vacance. Ça commence comme une comédie familiale banale. Puis peu à peu, le film se métamorphose discrètement en un thriller psychologique grandiose. La tension s'installe, sans que l'on ne la remarque, puis croit progressivement vers un final dont l'étrangeté n'est pas sans rappeler David Lynch ou le Polanski d'il y a longtemps. Sous ses faux air de film français basique, "Harry, un ami qui vous veut du bien" est en réalité un film d'une intelligence rare à la mise en scène ambitieuse.

Je dois dire que je ne m'attendais vraiment pas à aimer ce film à ce point là. Pour le coup je rejoins totalement l'avis de la presse. J'ai beaucoup apprécié l'atmosphère qui se dégage, de plus en plus oppressante et dérangeante, le suspense qui joue avec nos nerfs, le jeu d'acteur plein de réalisme dans les réactions de personnages... A la fin on attend le twist mais il ne vient pas, et c'est en ce sens que ça surprend, je trouve ça culotté. Le scénario est simple mais jamais simpliste, la mise en scène classique et très efficace. Bref, une très bonne réussite.

Ça y est ! Me voilà réconcilié avec le Cinéma. Cela faisait un bout de temps que les films que je voyais au Cinéma - une série de grosses productions américaines estivales - ne m'enthousiasmaient plus. C'est fini, les beaux jours (du Cinéma) sont de retour. Ce film est jubilatoire. Une histoire tellement vraie, tellement plausible et une interprétation tellement réaliste. On marche à fond dans cette histoire qui pourrait nous arriver à tous. Et enfin un film que les américains ne nous achèteront pas pour en faire un remake : il y aurait tellement de choses à changer dans l'histoire et la mise en scène pour convenir à la morale américaine que cela les dissuadera sûrement.

Je pense que certains spectateurs sont déconcertés par le fait qu'ils peuvent avoir du mal à expliquer le film en termes rationnels (c'est ce qu'exprime par exemple cet avis : "L'histoire n'est pas réaliste. Le comportement d'Harry n'est pas très clair, et on ne cerne pas bien ses motivations... Bref, on s'ennuie tout le long..."). Or le scénario est en réalité plein d'intelligence et de sens, et captivant de bout en bout. Je signale un livre intitulé "La psychanalyse, la littérature, le cinéma et vous" où l'auteur (Jacques Batail) consacre plusieurs chapitres à "Harry…" ; il en fait un décryptage très éclairant ; il fournit un compte rendu de séances d'analyse qui montrent qu'un spectateur peut entrer en résonance avec le film et connaître avec lui une étape importante de sa cure. Cela dit, le film est fascinant, même si on n'en perçoit pas avec précision toutes les significations…

Un film qui distille son venin progressivement,qui installe un malaise prégnant jusqu'à les enjeux deviennent limpides et que Dominik Moll offre son film en tant que variation hitchcokienne ou polanskienne. Harry(Sergi Lopez,insondable et inquiétant comme jamais) s'immisce dans la vie de son ancien ami Michel(Laurent Lucas,flippé et flippant) et de sa femme(Mathilde Seigner). Atmosphère excellente mais scénario qui part un peu en cacahuètes dans la seconde partie,une fois le mystère éventé. Une œuvre atypique et quand même très recommandable. 

Quel film étrange, franchement je n'ai jamais voulu un film pareil. Je l'ai fini car on est rapidement pris dans l engouement étrange de ce scénario hors du commun. À voir.

Un film déroutant mais plaisant à regarder. L'acteur principal est excellent.

Un thriller français, c'est rare, alors profitons-en. Le thème aurait pu être sympa, la prestation de Sergi Lopez et Mathilde Seigner est convaincante, mais l'ensemble ennuie par manque de relief. Dommage ! Ce film méritait-il vraiment 4 césars à sa sortie en 2000 ?

J'adore la violence au cinéma lorsqu'elle est bien utilisée, et cela n'est pas franchement facile. La violence bien sur de Orange Mécanique de Kubrick ou celle de Drive de Winding Refn, mais la violence que ce film a voulu aborder est bien la violence psychologique et le malaise du spectateur sans utiliser du sang mais bien avec une présence de personnage, une situation et les dialogues pour parfaire le tout (Comme dans Funny Game, chef d'oeuvre de Michael Haneke). Mais hélas ceci est un échec à mon gout malgré l'imposant et malsain jeu d'acteur de Segio Lopez qui est un excellent acteur. La mise en scène est plate malgré un scénario franchement bon, l'idée de Hary qui tient absolument à payer des cadeaux à son cher ami Michel (mal interprété hélas par Laurent Lucas, acteur trop peu convaincant et qui a du mal à jouer l'homme soumis),