Fiche 277
n°277 | |
" Yi Yi "
(2000)-(Taï,Jap)-(2h53) - Drame
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bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le
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La rigueur formelle de Yi Yi, l'adéquation avec le flux de son sujet, son élégante sobriété en font un film riche et nécessaire qui figure ce que le cinéma a à nous offrir de plus abouti aujourd'hui. Une oeuvre d'une grande richesse formelle et émotive grâce au grand soin apporté à la composition de l'image, et au déplacement presque chorégraphique des corps dans l'espace. Ce que sera parvenu à réaliser Edward Yang avec " Yi Yi " : nous faire voir ce que l'on refuse lâchement de regarder et d'affronter parfois, " les choses de la vie " tout simplement . Un conte juste, tendre et cruel qui touche à l'essentiel. Magistral. Yi Yi n'est pas seulement le film de la maturité d'un grand cinéaste. C'est aussi ce qu'on pourrait appeler un film total, par l'ampleur de son propos, la hauteur de son ambition et la profondeur de son intuition. Yi Yi est une oeuvre sensible sur la difficulté de devenir soi et, surtout de le rester. La peur, l'ennui, les regrets, voilà ce qui nous guette tous, adultes, estime avec une cruelle lucidité le metteur en scène. Le premier film asiatique qui mette d'accord critique et spectateur. Il a pour cela, l'intelligence et la grâce, la profondeur et la séduction.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Yi-Yi d'Edward Yang Est une réussite sublime. Tant dans son aspect technique (la photo, le cadrage) que dans sa narration et sa musique, Yi-Yi est sobre et raffiné. NJ se pose des question sur sa vie passée, et se demande ce qu'elle aurait été. Des parallèles sont alors fait avec ses enfants, car sa fille est au stade où elle découvre l'amour et son fils à un stade ou il découvre la vie. Aussi NJ voudrait être l'ami de son fils pour l'aider à ne pas faire d'erreurs. Mais les erreurs font la vie. Yi-Yi paraîtra chiant (n'ayons pas peur des mots) à quiconque n'aime pas les films d'auteurs, car toute la réussite du film tient au fait qu'il n'y a pas de zèle, qu'il est élégant. C'est une œuvre immense, profonde et entière, maîtrisée à la perfection. C'est un petit chef d'oeuvre qui dit les choses de la vie sur un ton mélancolique et musical. La vie mérite d'être vécue, et c'est aussi simple que cela. Magnifique , C'est la première chose que m'inspire ce petit bijou d'Edward Yang. Le quotidien d'une famille taiwanaise ordinaire raconté sans fioritures , sans effets spectaculaires superflus. Tout en simplicité. C'est ce genre de films qui , à mon sens , font aimer le cinéma. En tout cas ,les leçons du petit Yang-Yang resteront longtemps gravé dans mon esprit... C'est la première fois qu'un film me donne l'impression d'avoir été réalisé non par un homme, mais par un dieu. Il y a quelque chose de spirituel et de divin dans la perfection tranquille avec laquelle ce chef-d'oeuvre a été tourné. Si je n'ai pas d'éléments de comparaison avec d'autres films que j'ai vu et qui, tout superbes qu'ils soient, paraissaient avoir été nettement façonnés de la main d'un de nos semblables, on peut quand même remercier Edward Yang pour avoir initié (ou perpétré) un genre de cinéma qui se manifeste trop rarement dans nos salles. Appelez ça comme vous voudrez, cinéma divin, cinéma surhumain, quelque chose comme ça. Un film qui rend simple ce qui est complexe, qui parle de la vie à travers les personnages d'une même famille.Les longs plans fixes donnent un caractère méditatif à ce film magnifique et serein. Le chef d'oeuvre d'Edward Yang. Un film d'une belle lenteur !
Les interactions de trois générations, une histoire très
humaine, simple mais belle, vraie surtout. Le film d'Edward Yang, bien qu'au-dessus d'une grande partie
de la production actuelle, possède quand même quelques défauts. Trois heures, c'est beaucoup trop pour un film au scénario aussi lent à se déplier... On passe la première heure et demie à s'émerveiller devant la beauté réelle de la mise en scène et la profondeur des personnages, et la dernière heure à attendre la fin à chaque tournant du scénario. Ajoutez à cela une symbolique un peu lourde, et on s'endormirait presque... Je suis très étonnée par les commentaires si positifs que je
viens de lire. Pour ma part, je n'ai pas aimé ce film. Pourtant,
j'aime ce genre de films "scénes de vie", mais celui là est triste,
glauque et pénible. Je n'ai pas compris quel était le message, tous
les personnages sont tristes, tout va mal, le film est vraiment
gris.
Et bien moi je me suis ennuyée pendant presque 3 heures ! Il ne se passe rien. C'est d'un soporifique.... Yi Yi (2000) est une œuvre contemplative et soporifique dans le sens où il ne se passe pas vraiment grand chose dans ce film, surtout ci celui-ci dure près de 3 heures alors qu’il aurait pu durer beaucoup moins longtemps sans tous ces plans fixes silencieux. Certes, les acteurs jouent très bien, mais l’histoire s’avère peu captivante et la mise en scène mollassonne ne facilite pas son appréciation !
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