CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  246 

 

 

 

 

n°246
 
 " Versailles "

 

 

(2008)-(Fr)-(1h53)  -     Drame 

 

Réal. :     Pierre Schoeller

 

Acteurs:  Guil.Depardieu, A.Atika ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Versailles n'est pas seulement une oeuvre centrée sur la pauvreté et l'exclusion, mais s'interroge plus amplement sur la solitude, l'amour et la responsabilité.

La lumière baigne parfois les visages dans des feux de forêts, et permet d'être au film d'être autant un conte qu'un récit actuel sur un nouveau tiers état. Des acteurs incandescents lui donnent sa force.

Derrière deux ou trois trucs de scénarios qui tentent de passer en force, il y a une volonté d'intensité et surtout un très bon directeur d'acteur. Et derrière celui-ci, il y a un acteur, juste le plus grand de France : Guillaume Depardieu.

Une véritable écriture cinématographique, un véritable univers de metteur en scène, entre épure et stylisation, réalisme et clair-obscur.

Film poignant, au réalisme parfois dérangeant il coule dans cette histoire une sève revigorante. Guillaume Depardieu livre une interprétation impressionnante.

Si l'idée de départ tient en quelques lignes, le résultat à l'écran frappe par sa richesse. De quoi pardonner largement la chute d'intensité finale.

Un film qui, malgré quelques invraisemblances scénaristiques fait passer un bon moment de réflexion. Guillaume Depardieu est impeccable.

Un récit qui, filmé de nuit pour l'essentiel, se cherche entre documentaire réaliste et échappée fantastique.

Si les ressorts dramatiques sont parfois convenus et la description des mondes marginaux inutilement étirée, ce film comporte de réelles qualités d'écriture et de mise en scène.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Le portrait dessiné au couteau est d’une intensité bouleversante tout en restant fébrile. A l’image du destin de ses femmes et de ses hommes dont la vie ne tient qu’au degré de courage à affronter l’adversité. Juste, car ici pas de jugement l’humain est au cœur du film. De la mère un peu paumée à l’âpreté de Damien en passant par les quelques acolytes de la rue ou la famille qui refuse de comprendre, tous sont dépeints avec pudeur et force, tous donnent autant de raison de les aimer ou les haïr. Avec comme témoin magnifique le petit Enzo, tiraillé au sens propre comme au sens figuré par ces adultes en mal d’amour et de reconnaissance. La paternité est aussi au cœur de cette œuvre déchirante. Damien ne veut pas reconduire les erreurs subies dans son passé. Il se donne la mission unique de donner à cet enfant la chance qu’il n’ pas eue, ou su saisir…C’est le moment le plus délicat du film, le plus évocateur aussi de la sensibilité exemplaire d’un réalisateur en herbe qui sait allier la désespérance à la poésie. Il offre aussi à Guillaume Depardieu son plus beau rôle. Il apparaît presque décharné, à la limite de l’animalité mais d’une époustouflante beauté et avec un charisme extraordinaire. Il fait de Damien un ange déchu, un homme qui dégage respect et fierté. « Versailles » est un film simple qui vous torture autant qu’il vous attendrit. Un beau reflet de vie, une leçon d’humanité.

Cette plongée dans le quotidien de marginaux - dont certains sont plus vrais que nature - vaut surtout pour l'interprétation du jeune acteur Max Baissette de Malglaive, absolument bouleversant dans le rôle d'un petit garçon abandonné par sa mère, sans domicile fixe, et recueilli par un marginal incarné par Guillaume Depardieu, qui joue ici dans l'un de ses derniers rôles. Touchant et émouvant.

Voici un objet très délicat que ce "Versailles". Ce film nous conte la rencontre, l'apprivoisement, puis l'attachement et enfin la séparation entre un enfant et un homme. Les choses ne semblent pas commencer de la meilleure manière possible, mais progressivement le film s'emplit de chaleur humaine et nous touche avec une très grande simplicité, aidé par l'interprétation impeccable d'un Guillaume Depardieu inspiré et le jeu trognon du gamin. Les abandons et les retrouvailles successives vont faire de cet enfant quelqu'un de perdu, et cela touche forcément le spectateur : tout le monde a forcément au moins une fois dans sa vie eu le sentiment d'être abandonné, d'être perdu et le réalisateur fait appel à ce vécu pour nous remettre en question. Tout est toujours bien joué, avec la dose suffisante de pathos et de justesse dans le chagrin montré, et malgré quelques longueurs dans la mise en scène on ne s'ennuie pas. A voir.

Une histoire bien écrite, dans laquelle Guillaume Depardieu est excellent. La vie en cabane, la faim et le froid se ressentent dans ce drame où un enfant trouve ses repères à travers un inconnu. Ils deviendront une famille...

Un bon film qui montre la naissance d'un lien profond entre un SDF et un petit garçon abandonné par sa mére elle même sans abri. Guillaume Depardieu ( Paix à son âme) joue avec justesse et profondeur ce rôle qui semble avoir été écrit pour lui. Les autres acteurs interprétent parfaitement bien leur rôle également. Ce film montre malheureusement le quotidien réel de beaucoup de gens qui vivent dans la rue.

 

Film réaliste relatant l'histoire d'une jeune femme de 23 ans sdf avec son gamin de 4 ans . un jour elle rencontre damien un sdf qui vit dans une cabane de fortune dans la forêt de versailles. après avoir passé la nuit ave lui, le lendemain, elle s'enfuit et lui laisse son fils léo. De la va se tisser un lien de parenté entre damien et léo. le gamin est formidable dans ce rôle très difficile à jouer. Guillaume depardieu égal à lui-même dans ce rôle qui lui va comme un gant. Par contre la réalisation est lente on s'ennuie j'ai été déçue.

Un récit minimaliste qui prend peu à peu une ampleur romanesque, un vrai regard social qui évite le pamphlet pour passer par la fable, un des meilleurs rôles de Guillaume Depardieu, bouleversant en paumé magnifique : le film possède de solides atouts. Dommage qu’il accuse quelques baisses de rythme et manque un peu d’intensité dramatique…

Dommage, je trouve la fin bâclée! C'était vraiment un très joli drame parfaitement maîtrisé avec plein d'excellentes idées et je trouve, la meilleure prestation de feu Guillaume Depardieu. On ne voit pas assez souvent la misère sociale de notre "glorieuse société" traitée avec autant d'intelligence et d'avoir ajouté la présence de ce gamin incroyable apporte une sensibilité tout à fait appréciable. Je regrette seulement le manque d'explications des retrouvailles avec sa mère et du départ de ce père qui lui avait tant donné, le tout coupé court...

 

Un ennui profond sur un film dur et cruel, d'une pauvre vie de SDF. C'est pas si brillant que ça pourrait l'etre sur un sujet pas facile. Dommage il y avait la place.

Mais que veut-on nous faire croire? Je commence à en avoir marre des critiques de presse qui encensent ce genre de film soir disant "social". Alors ça y'est. On touche un sujet sensible et d'actualité, bien de gauche (je le suis moi-même) et anti-social, et c'est la consécration? Oui, d'accord, mais pas quand les acteurs sont si mauvais! A part Patrick Descamps, les autres acteurs ne mettent aucune conviction dans leur jeu. Le sénario est décevant, alors que la bande annonce m'avait beaucoup plu. Beaucoup trop d'incohérences et d'ellipses non justifiées. C'est dommage. D'autant plus que le "happy ending" est pitoyable. Qui y croit?

Le titre m'a séduit lorsque j'ai vu la fiche du film. Après l'avoir vu, j'ai remballé mon opinion et j'essaye le plus possible d'oublier ce film. Digne d'une réalisation d'amateur, mis en valeur par un acteur connu, Guillaume Depardieu, le film n'aurait pas dû s'appeler “Versailles”, mais “Enzo, le petit enfant abandonné”. On en voit quasiment pas Versailles, sauf quelques très rares plans de l'extérieur et de l'intérieur. L'histoire ne dégage presque aucune émotion, les personnages n'ont pas de charme, et Guillaume donne l'impression de réciter un texte . . .

 

 

 

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