CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2378 

 

 

n°2378
 
" Paternel "

 

 

(2024)-(Fr)-(1h33)  -      Drame   

 

Réal. :     Ronan  Tronchot   

 

 

Acteurs:  G.Gadebois, G.Nakache, L.Salem ...

 

Synopsis

 

 

Dans une petite ville du centre de la France, Simon est un prêtre dévoué à sa paroisse. Au cours d’une messe, Louise, qu’il n’avait pas revue depuis son séminaire, il y a des années, refait surface. Elle lui présente Aloé, enfant de 11 ans, dont il est le père. Cette nouvelle va bouleverser son quotidien : peut-il être un bon prêtre pour ses fidèles, et un bon père pour son enfant ? Simon va tenter de convaincre les plus hautes instances de l’Église que sa vocation est compatible avec l’amour paternel.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Fiches du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      Marianne       Première    Ecran Large   Closer   Ouest France   L'Obs    Critikat.com   La Croix

 

Un premier film lumineux, sensible, subtil, jamais caricatural ni moralisateur.

Dans son premier film, le débutant Ronan Tronchot met en scène un prêtre qui apprend sur le tard qu’il est le père d’un gamin de 11 ans. Malgré ses défauts, cette fiction entraîne le spectateur dans son charme et prouve que tous les costumes conviennent à l’excellent Grégory Gadebois, y compris celui d’ecclésiastique.

Touchant et équilibré, le film offre un éclairage intéressant sur une question délicate.

Comment exercer son sacerdoce tout en assumant son passé, concilier vie spirituelle et intime, autant de questions que pose ce premier film, au cheminement certes balisé, mais qui a le mérite de la simplicité et de l’humanité.

Un premier film riche de promesses abordant un sujet délicat - la paternité des prêtres de l’église catholique - mais non dénué de faiblesses.

Dommage que l’audace et la singularité appréciées du propos manquent à sa narration et à sa mise en scène très conventionnelles. Il reste alors un film tendre sur l’amour paternel : le spirituel, celui que l’on consacre dans une prière, et le biologique, celui qui transcende parfois la morale établie.

S’il parvient à éviter l’écueil du prosélytisme, le premier long métrage de Ronan Tronchot reste néanmoins à la surface des choses et de ses personnages.

Porté par un Gregory Gadebois une fois encore remarquable, le film reste trop scolaire dans la conduite de son récit pour aller au- delà de la simple illustration de son sujet

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Ce film sonne très juste et Grégory Gadebois interprète un de ses meilleurs rôles. Il est juste, naturel et colle parfaitement au rôle. Loin de la caricature, le scénario pose les vraies questions sur un sujet plus souvent abordé sous un angle caricatural ou comique. On sent que le sujet a été travaillé de près avec des auteurs connaissant bien le milieu religieux. Une mention spécial pour Anton qui ajoute une touche espiègle à plusieurs scènes. Un premier film au top et qui annonce d'autres très prometteurs : BRAVO !

Ce film tout en délicatesse vient nous montrer une facette de la religion que nous n'avons pas l'habitude de voir au cinéma. Avec beaucoup d'humilité, Paternel nous fait réfléchir sur la notion de paternité dans son ensemble et vient mettre sur le devant de la scène un Gregory Gadebois parfait dans son rôle. Notion spéciale pour la BO qui colle parfaitement au film et qui vient rafraichir l'image "vieillote" que l'on peut se faire de la religion.

Très bon film qui a le mérite de ne pas montrer dans l'Eglise le seul côté des prêtres pédophiles. L'intrigue est très bien menée, évitant le pathos que l'on pourrait craindre dans ce genre de scénario : à aucun moment, on ne dérape vers le pathétique larmoyant, on reste dans une pudeur de bon aloi, et on évite les scènes faites uniquement pour provoquer les larmes du spectateur, même si l'émotion, inévitablement, jaillit à certains moments. Et Grégory Gadebois est un acteur absolument prodigieux qui confère à ce personnage de prêtre une force, une humanité et une présence tout à fait exceptionnelle. Le conflit auquel il est en proie est joué avec une vérité et une sincérité tout à fait remarquables. Lyes Salem, surprenant en prêtre catholique, et le jeune Anton, touchant de simplicité et d'intelligence, Jacques Boudet, toujours parfait, complètent une distribution qui porte haut les couleurs de ce très bon film.

J'y suis allée car j'adore le comédien Grégory Gadebois et il est magistral dans ce film qui aborde une histoire que je n'avais jamais vue au cinéma. Le film est sensible, j'aime qu'il ne cherche pas à donner de leçon mais on ressort avec beaucoup d'interrogations, alors que je ne suis pas croyante. Je suis aussi fan de la jeune comédienne qui joue Marion dans le film, Sarah Pachoud je crois, c'est un tout petit rôle mais qui a son importance dans le film. J'était très émue à la fin du film. Je le recommande vivement car il fait du bien et je vais en parler autour de moi !

 

Un film qui pose de bonnes questions, entre la vocation du prêtre et son possible désir de famille. Qui choisir entre Dieu et la vie terrestre....Profonde problématique. Pas sûr que le film fonctionnerait aussi bien sans la prestation de Gadebois, toujours pertinent dans ses interprétations, car le sujet est délicat et pourrait froisser certains orthodoxes ou mécréants.....On pense au questionnement de Bernanos entre autre dans son roman "Sous le soleil de Satan"....J'ai trouvé Géraldine Nakache trop rare dans le film, elle est quand même la mère....Par contre l'enfant est attendrissant, le jeune Anton Alluin et l'évêque interprété Par Jacques Boudet ( visage hyper connu, plus que son nom hélas) provoque aussi le contre pouvoir de l'église.....C'est un film délicat, parfois drôle, mais qui au fond pose de bonnes et nombreuses petites questions sur le métier de prêtre. comme on dit, le diable se cache dans les détails...je conseille sans insister, un film ni bon, ni mauvais.....

Sincère et honnête, tels sont les qualificatifs que l'on accolera logiquement à Paternel, le premier long-métrage de Ronan Tronchot. S'il ressemble le plus souvent à un téléfilm, de par son esthétique sobre et sa mise en scène sans audace, le récit n'en est pas moins bien construit, un peu convenu, peut-être, et distillant une certaine pudeur dans sa traversée des sentiments d'un prêtre qui découvre tardivement sa paternité. Au nom du fils, la situation ainsi établie remet en question non sa foi ni sa fidélité dans son sacerdoce mais bien sa position dans l’Église et la rigidité proverbiale de cette dernière. S'inscrit donc en filigrane le thème du célibat des prêtres et de l'ordination des hommes mariés, un sujet que le film rend moins prégnant que les états d'âme de son personnage central mais qui, néanmoins, pose une nouvelle fois le débat, sans volonté pour autant d'imposer un jugement définitif sur la question. Grégory Gadebois apporte sa rondeur, son humanité et sa force tranquille, quoique ébranlée, à un homme qui ne sait, pour un temps, à quel saint se vouer. La bonne tenue de Paternel se mesure aussi à l'excellence de l'interprétation des rôles secondaires, notamment celles de Géraldine Nakache ou de Françoise Lebrun, mais surtout de Lyes Salem qui incarne à lui seul une histoire dans l'histoire, qui aurait pu être développée sans nuire à l'intrigue principale.

 

Bof un téléfilm totalement prévisible. Tout est dans la bande annonce. Aucune surprise. Pourtant les protagonistes sont bons mais l’histoire est trop attendue. Dommage

L'archétype du mauvais cinéma à la française : mal filmé, mal joué, une écriture qui empile les poncifs, des acteurs inexpressifs et qui murmurent au point où il faudrait limite des sous-titres français pour un film français. J'en ai marre de subir la bande annonce de cette purge gavée de subventions à chaque séance.

 

 

 

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