(2011)-(Fr)-(1h30)  -      Thriller  d'épouvante   

 

Réal. :     Pasval Sid et Julien Lacombe   

 

 

Acteurs:  L.Casta, T.Neuvic, J.Bonnaffé ...

Synopsis

Auvergne, 1922. Suzanne, jeune romancière, décide de s’isoler à la campagne pour écrire son nouveau livre. Mais peu à peu des visions et des cauchemars font leur apparition tandis que de mystérieuses disparitions de petites filles sèment le trouble dans le village...

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 Paris Match     Le Figaro      Filmsactu      L'Humanité    Première       Excessif      Elle      Ouest France   L'Obs    Critikat.com   La Croix 

Sans esbroufe, avec humilité et méticulosité, "Derrière les murs" est un film modeste, paradoxalement capable de justifier sa 3D – qui aurait pu être prétexte à tous les débordements – par un récit introspectif, atmosphérique, sans compromis, et qui se joue à merveille des écueils sur son chemin.

Film troublant.  Laetitia y est surprenante en Suzanne, romancière qui sombre dans la folie.

Une réussite formelle et sensorielle, qui se paye le luxe d'être l'un des films français les plus flippants de ce début de siècle.

A défaut de susciter un effroi véritable faute d'audace dans l'horreur, le suspense des séquences d'épouvante fonctionne néanmoins. La mise en scène, plutôt classieuse bien que non dénuée de facilités, s'avère payante. L'originalité est ailleurs : la manière dont le drame et le fantastique luttent l'un contre l'autre au profit du premier, plutôt que de se nouer pour former un tout indissociable.

Laetitia Casta porte cette oeuvre angoissante sur ses frêles épaules.

Si le scénario de "Derrière les murs" aurait mérité d'être plus resserré, le jeu des acteurs plus encadré, l'ensemble est bien loin de démériter.

Laetitia Casta s'essaye au thriller surnaturel avec une certaine aisance et sobriété. Mais l'histoire prévisible, nous laisse sur notre faim.

Surlignage constant de la mise en scène, influences néfastes des dramatiques télé d'antan sur le jeu des acteurs, embrouillage des diverses pistes narratives de cette histoire, médiocre qualité technique, visuelle et sonore, de l'ensemble. Cela fait un peu beaucoup, pour un film dont on aimait a priori le côté casse-cou.

C'est aussi inoffensif qu'un téléfilm France 3 Auvergne. Dommage pour Laetitia Casta, la seule au casting à y croire.

Ce conte noir tourné en 3D (le premier en France, hors animation) bénéficie de la présence fiévreuse, épatante, de Lætitia Casta. Mais alors que tout semble réuni pour précipiter le malaise, on décroche. (...) Il eût fallu un scénario plus solide pour étayer ces murs là.

Ce drame fantastique fait peine à voir.

  bonnes            moyennes           mauvaises 

Laetitia Casta se frotte, autant que les réalisateurs Pascal Sid et Julien Lacombe, aux difficultés du film de genre – en l’occurrence le thriller à tendance horrifique –, où l’on a tôt fait de paraître grotesque, dans le jeu comme dans l’écriture. Les Français, de surcroît, ne sont pas réputés particulièrement brillants dans cet exercice de style, où excellent bien mieux les Américains et les Italiens. Mais "Derrière les murs" est une bonne surprise, dont la mise en scène réserve d’intenses moments auxquels on se laisse prendre. La 3D n’y apparaît pas comme un gadget, mais concourt véritablement à la force de la photographie dirigée par Nicolas Massard – des décors rustiques très joliment représentés, un manoir qui paraît respirer la solitude et la désolation, comme un écrin où évolue la très belle Laetitia Casta, parfaitement crédible en mère coupable en proie à ses démons. Le ton des réalisateurs est juste, le jeu de Laetitia Casta l’est également. Au fil de ses dernières contributions à l’art cinématographique, "Gainsbourg – Vie héroïque" (Joann Sfar, 2010) au premier chef, la belle confirme sa valeur et son talent d’actrice, capable de varier les registres sans perdre de sa stature. Il serait dommage que "Derrière les murs" demeure confidentiel, comme le font régulièrement les films de ce genre. Il ne s’agit pas d’un film fantastique, mais d’un thriller honnête, doublé d’un beau portrait de femme.

Durement noté Derrière les murs est certes peu original et son scénario est trop évasif sur plusieurs points du récit pourtant ce film fantastique français a plusieurs atouts une belle reconstitution de l'époque tant au niveau des costumes que du cadre Derrière les murs se passe durant les années 20 dans un village auvergnat, une ambiance assez mystérieuse qui compense le manque de suspense. L'interprétation elle est plutôt d'un bon niveau même Laetitia Casta qui n'a rien d'une grande comédienne est vraiment prise par son personnage de femme moderne et fragile à la fois. Et si Derrière les murs n'a rien d'exceptionnel j'ai eu plaisir à le regarder.

Une oeuvre dédiée entièrement à la Casta. Tout reposant sur elle, on jugera par rapport à elle. C'est à notre avis réussi. L'intrigue bien qu'un peu téléphonée n'est pas spécialement pompée par les scénaristes arides, Mais il s'en dégage une atmosphère archétypale comme dirait Gaston Roupnel qui cloue le spectateur devant son écran. Car il fallait cela étant donné que l'action se résume au strict minimum syndical. Et Laeticia Casta nous plaît fort ici dans un rôle finalement paisible. C'est un film qu'on regardera sans appréhension, sans passion, mais qui tranquillise. Bizarre.

Là ou les Espagnols excellent , les Français se fracassent toujours les dents , le fantastique et l'horreur font grise mine dans notre pays !. Par contre bonne surprise du film , Laetitia Casta est enfin devenue une vrai actrice , c'est toujours çà de gagné !.Encore une fois la 3 d est inutile .

« Derrières les murs » est un film qu’on pourrait qualifier de film d’ambiance, une maison isolée, un village perdu, une femme seule venue d’ailleurs… On se laisse rapidement happer par l’atmosphère qui vire à l’angoissant quand une petite voisine disparaît. Les réalisateurs utilisent avec parcimonie le fantastique, et c’est peut-être là que le bât blesse. Car la parcimonie de ces séquences et leur répétitivité les vident de leur côté angoissant. D’autre part l’histoire manque quand même de nerf et de péripéties qui feraient avancer une histoire qui finit vite par faire un peu du surplace. L’interprétation de Laetitia Casta est assez convaincante, mais la nébulosité de son passé, le scénario met longtemps pour nous expliciter la culpabilité qui la ronge, rend la compréhension de ces actions difficile pour le spectateur. Bref à la moitié du film on est engourdi par un certain ennui et il faut vraiment attendre les dernières vingt minutes pour que la conclusion de l’intrigue vienne donner un nouveau coup de fouet au film ; un peu trop tard hélas… À voir pour les inconditionnel de la Casta et ceux qui se passionnent pour les thrillers fantastiques, les autres y trouveront difficilement leur compte.

Un film fantastique dans la veine des thrillers surnaturels de Kubrick ("Shining") et Amenàbar ("The Others"). Voilà pour les rèfèrences! On a quelque regret à dire combien ce thriller fantastique à la française est ratè, voire ennuyeux! C'est effectivement un èchec, mais un èchec instructif! On n'attendait en effet avec sympathie ce film de Pascal Sid et Julien Lacombe dont l'ambiance (fort bien rendue), la reconstitution, les costumes d'èpoque et l'histoire prèsageaient pourtant de belles choses! Trop formatèe, l'histoire, basèe uniquement sur l'ambiance, est aussi plate qu'un oeuf sur le plat! Dans "Derrière les murs", Laetitia Casta (loin d'être mauvaise) joue une romancière parisienne au passè mystèrieux, torturèe par ses propres dèmons! Un personnage physique, qui fume le cigare, à l'inverse de ce qu'elle paraît dans la vie! Reste que le niveau du mètrage est à peine au niveau d'un film TV.

Rares sont les films n'ayant aucune qualité, derrière les murs fait malheureusement parti de ces rares films. Réalisation médiocre, acteurs déplorables (même Laeticia Casta à l'air de se demander ce qu'elle fait là...) scénario inexistant. Pas l'ombre d'une bonne idée ou d'une scène digne d’intérêt. Ce film c'est de la pellicule inutilement utilisée, du néant. D'un ennui total, épargnez vous cette daube. Consternant.