(2002)-(Am)-(1h56)  -      Thriller, Policier    

 

Réal. :     Christopher  Nolan   

 

 

Acteurs:  A.Pacino, R.Williams, H.Swank ...

Synopsis

Will Dormer, un policier expérimenté et désabusé, est envoyé en Alaska pour enquêter sur le meurtre sordide d'une adolescente. Lui et ses hommes montent une embuscade et repèrent le tueur, mais celui-ci parvient à s'enfuir. Will le prend en chasse mais le perd de vue dans l'opaque brouillard. Il voit une ombre qui pointe une arme à feu et tire. Lorsqu'il s'approche du corps, il découvre qu'il vient de tuer Hap, son partenaire. Instinctivement, il prend le pistolet qu'a auparavant laissé tomber le tueur dans sa fuite et le place près de Hap pour dissimuler sa culpabilité. Walter Finch, le meurtrier, a vu faire Will. Il le menace de le dénoncer s'il ne ferme pas rapidement le dossier en accusant l'ancien petit ami de la victime d'être responsable des deux meurtres. Will ne peut laisser Walter s'en tirer aussi facilement. Cependant, l'absence de sommeil l'empêche d'avoir les idées claires.

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première    Ecran Large     Elle    Ouest France   L'Obs   Critikat.com   La Croix 

Quoiqu'il en soit, en raison de son caractère éprouvant et passionnant, Insomnia risque fort d'être après Seven, une nouvelle date dans l'histoire du néo-thriller américain...

La richesse du film, le brio de la réalisation, c'est aussi d'en faire plus que des personnages secondaires. Ce sont des types humains universels. Eux aussi, on les connaît, on les croise, on les estime. Ou comment un film de genre, un exercice de style, s'ancre magnifiquement dans la vraie vie.

on applaudit l'efficace originalité de la distribution : Al Pacino donc (qui s'en donne à coeur joie dans le cabotinage !), Robin Williams, étonnant pervers solitaire, et aussi Martin Donovan, Maura Tierney (...) et Hilary Swank, naguère oscarisée pour "Boys don't Cry". Un bon film.

Insomnia est un exercice de style maîtrisé, une sorte de brillante réplique de la matrice originelle, qui décevra toutefois les admirateurs de Christopher Nolan, l'auteur de Following et de Memento, particulièrement retors. Insomnia surprend mais pas trop.

Si le versant action du film est relativement solide, la dissertation d'éthique policière qu'il propose n'est pas franchement claire.

Autre atout majeur du film : la performance d'Al Pacino. Le comédien éclipse sans mal une Hilary Swank (...) sous-utilisée et surtout un Robin Williams des mauvais jours. Sa prestation est fade et sans relief.

  bonnes            moyennes           mauvaises 

Un thriller on ne peu plus classique avec l'éternel vieux flic fatigué et solitaire déjà vu 100 fois au cinéma. Dit comme, ca "Insomnia" ne vaut pas vraiment mieux d'un banal épisode de Colombo. Mais il n'en est rien. L’intérêt et la principale originalité du film, c'est la relation ambiguë qu'entretient le vieux flic fatigué et solitaire avec le meurtrier. C'est cette relation qui permet de maintenir un semblant de suspens jusqu'au générique de fin. Quant au fait de transposer l'histoire en Alaska, pendant une saison sans nuit, je trouve l'idée bonne mais mal exploité et finalement assez secondaire. Bref, insomnia ne brille ni par son originalité, ni par sa réalisation (surtout comparé à d'autre films de Nolan comme l'excellant "Memento"), mais il n'en reste pas moins efficace et très plaisant à regarder.

Seul film de Christopher Nolan qui respecte les conventions du genre qu'il aborde sans vouloir s'en emparer et les transformer ou tenter de les réinventer (c'est peut-être parce que le film est un remake), "Insomnia" n'en reste pas moins un solide thriller très efficace qui puise tout d'abord sa réussite dans son décor (l'Alaska où il fait jour durant six mois d'affilée) qui pose tout de suite l'ambiance. Et c'est dans cette lumière perpétuelle que Will Dormer (Al Pacino, magistral comme toujours) doit cacher la bavure qu'il a faite alors qu'il est sur la piste d'un meurtrier, ignorant que celui-ci l'a vu. Au fur et à mesure que la tension monte, la fatigue se fait ressentir et Dormer n'a plus toute sa concentration face à un meurtrier manipulateur (Robin Williams, excellent à contre-emploi) qui compte profiter de la situation. Christopher Nolan est un cinéaste qui sait mettre les choses en scène et il orchestre de main de maître cette descente progressive vers la fatigue (et donc l'erreur) du policier qui fait tout pour couvrir ses arrières. Et il en résulte un très beau thriller qui ne ressemble à aucun autre, se démarquant par la qualité de son interprétation.

Un polar assez quelconque. J'aime bien l'atmosphère et ces paysages avec les glaciers, j'aime bien le héro pas très clean. J'ai aimé quelques effets de montage pour montrer les conséquences de l'insomnie, notamment le coup des essuie-glaces lorsque le héro se rend à la cabane du méchant. Je n'aime pas le méchant à la psychologie mal travaillée pour ne pas dire bancale. Choisir Robin Williams rend d'ailleurs ce personnage encore moins crédible. Un contre emploi peut fonctionner si le personnage est fort et bien écrit, ici ce n'est pas le cas. Je n'aime pas la pseudo-rédemption du héro afin de rendre ce personnage trouble finalement honnête et moral. Le tout est filmé correctement mais reste bien trop lisse et bien trop sage. Bref, un polar avec un mauvais méchant fait forcément un film dont j'aurais presque tout oublié dans quelques jours.

Troisième film de Christopher Nolan, premier remake aussi, plus précisément celui du Norvégien Erik Skjoldbjaerg. Insomnia est un thriller abordant le thème de la faute professionnelle se transformant très vite en jeu de chat et de la souris avec le tueur. Nolan brouille donc les pistes en y incorporant deux méchants, l'un bon, l'autre mauvais, un anti-héros censé être droit et intègre et sa proie recherchée par la police. Nous entrons donc progressivement dans l'univers de cet Alaska glaçant aux forêts brumeuses et aux lacs frigorifiques, un univers dans lequel notre héros (Al Pacino, excellent) peine à s'accommoder. Sans jamais se perdre, suivant la ligne exsangue qu'à tracée Nolan, nous suivons cette enquête magouillée pleine de faux-semblants et de faces-à-faces tendus entre Al Pacino et un Robin Williams décidément incroyable dans ses rôles hors-comédie. Ce dernier avait déjà prouvé sa capacité à interpréter un bad guy rempli d'empathie dans Photo Obsession, il réitère ici l'expérience avec une certaine aisance. C'est donc avec un plaisir coupable et des sueurs froides que nous nous attardons sur cette enquête peu banale au pays où il ne fait jamais nuit et ce, jusqu'au final abasourdissant. Pas le meilleur film de Christopher Nolan, auquel on préféra Memento dans le même registre.

Une histoire pas si originale qu'il y paraît, et une réalisation pas très inspirée de Christopher Nolan, qui surfe un peu sur les modes du moment... voilà ce qui qualifierait le mieux cet " Insomnia " qui, comme son titre ne l'indique pas, a du mal à nous maintenir éveillé. On a beaucoup dit de la performance de Robin Williams, pourtant quelconque, alors qu'on oubliait Hillary Swank, véritable seule note de fraîcheur de ce film. En somme, un film assez désespérant qu'il vaudrait mieux éviter.

Insomnia, il s'agit sans nul doute du plus mauvais film de son auteur, du moins de son long métrage le plus anecdotique et le plus laborieux. Après un premier essai passionnant et vertigineux ( The Following ) et un chef d'oeuvre scénaristique ( l'incontournable Memento ), Christopher Nolan met de côté sa maîtrise de la structure narrative pour se concentrer sur une intrigue tout à fait conventionnelle, sans surprises, dont le dénouement se fait sentir à dix kilomètres. Terriblement prévisible voire lassante pour un spectateur un minimum averti, l'enquête dudit film est d'ailleurs pénible à suivre, les personnages y étant maladroitement présentés, sans aucune épaisseur ni véritables qualités d'écriture. Pas grand-chose à croquer du côté du scénario, donc... Mais il en va de même pour l'aspect purement artistique du film de Nolan. Ainsi le cinéaste nous promet un film intégralement diurne, sans lever ni coucher de soleil : ratage intégral de ce qui aurait pu être un bijou atmosphérique, Insomnia s'apparentant davantage à un film télévisé qu'à un exercice de style cinématographique. Aucun climat n'est retranscrit par le cinéaste, tout est formaté jusqu'à la moelle, rien n'est incarné... Le film aurait pu être réalisé par n'importe quel autre gus que le résultat n'aurait guère changé. Bref, un film assez dispensable et surtout très inconséquent.

Insomnia est très mauvais car ce qui devait être une enquête policière et un thriller se retrouve résolu en deux secondes chrono. Ensuite, toute la psychologie qui vient ne nous capte absolument pas, limite on se fiche royalement de savoir s'il va réussir à le coffrer, s'il va se faire tuer, ni comment tout cela va finir. Le chantage ne prend pas, ni même l'affrontement entre les deux acteurs. A éviter !

Le film qui m'a vraiment déçu dernièrement, c'est Insomnia, avec l'ex-meilleur acteur américain Al Pacino. J'ai failli m'endormir (un comble) J'ai vu trois de ses derniers films récemment : L'enfer du Dimanche (enfin... la moitié, je me suis endormi devant la télé), SimOne et donc Insomnia. Et bien j'ai l'impression d'avoir vu trois fois exactement le même personnage, roublard, intoxiqué, fatigué. Il n'a plus aucun jeu d'acteur, et désolé pour ceux qui aiment... Robin Williams est lui comme d'habitude parfait, à la fois inquiétant et piteux. Mais ces apparitions sont terriblement rares, et surtout, le réalisateur s'empresse de le faire passer au second plan, braquant la caméra sur Pacino, jusqu'à l'insulte. Et la nausée. Un des plus mauvais films de ces derniers mois.