CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2341 

 

 

n°2341
 
" Le ravissement "

 

 

(2023)-(Fr)-(1h23)  -      Drame   

 

Réal. :     Iris  Kaltenbäck   

 

 

Acteurs:  H.Herzi, A.Manenti, N.Meurisse ...

 

Synopsis

 

 

Comment la vie de Lydia, sage-femme très investie dans son travail, a-t-elle déraillé ? Est-ce sa rupture amoureuse, la grossesse de sa meilleure amie Salomé, ou la rencontre de Milos, un possible nouvel amour ? Lydia s’enferme dans une spirale de mensonges et leur vie à tous bascule....

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première    Ecran Large     Elle    Ouest France   L'Obs   Critikat.com   La Croix 

 

D’une maîtrise et d’une élégance rares, le premier film d’Iris Kaltenbäck se présente comme un thriller intime, parcouru par le rapport ambigu à la maternité et à la culpabilité.

"Le Ravissement" se tient tout entier à la lisière de la catastrophe et du drame, comme une pure tragédie feutrée, lestée d'une mélancolie dont on ne distingue pas bien si elle est distillée par son interprète principale (la stratosphérique Hafsia Herzi) ou le résultat d'un vide au cœur que porte ce beau portrait ambigu et tout en nuance d'une voleuse d'enfant.

On est subjugué par Hafsia Herzi, magnifique dans ce rôle ambigu de mère par procuration. Original et captivant, ce premier film est une réussite.

Cet attachement à une héroïne hors-la-loi qui n’est jamais filmée avec un regard qui la juge, on le doit également à Hafsia Herzi, phénoménale dans ce rôle pas facile, et qui parvient à nous emporter avec un regard ou un silence. Une comédienne habitée au service d’un film perturbant et magnifique…

Grande performance d’Hafsia Herzi. Elle donne à son personnage un mystère qui lui aussi finit par nous déboussoler.

Plutôt qu’un suspense moral dardennien (on songe à la palinodie du jeune père de L’Enfant, qui vend son bébé), Kaltenbäck a choisi une voie déceptive, mate. Du Ravissement de Lol V. Stein de Duras, à qui elle dit emprunter le substantif de son titre, subsiste surtout une diffraction énonciative, un amorti qui étend la soustraction du rapt à l’ensemble des personnages.

Lydia, avec ses mystères et ses doutes, reste trop insondable. On finit par ne plus vraiment la suivre dans cette quête éperdue au pays du mensonge.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Ce que nous narre "Le ravissement", c’est l’histoire de Lydia, une jeune sage-femme très attachée à un métier qu’elle pratique avec beaucoup d’intensité, qui sort d’un chagrin d’amour et qu’un enchaînement de circonstances va amener à commettre un acte délictueux. Sans vraiment l’avoir cherché, sur un véritable coup de tête irréfléchi, Lydia va tomber dans le piège du mensonge. Un puits sans fond dont il est difficile, voire impossible, de ressortir. Dans ce premier long métrage particulièrement réussi, la réalisatrice a su parfaitement réunir une approche quasi documentaire pour tout ce qui concerne le travail d’une sage-femme et une histoire fictionnelle filmée en décors naturels, l’ensemble bénéficiant d’un montage très précis excluant toute longueur inutile.

Franchement un très bon film. Ce long métrage est très captivant et émouvant. Les acteurs sont excellents, les décors sont magnifiques, le scénario et l'histoire sont très bien écrits et la musique est sublime. J'ai beaucoup aimé l'interprétation de Hafsia Herzi, je ne la connaissais pas avant ce film mais maintenant, je vais beaucoup m'intéressé à sa carrière car sa prestation est formidable et Alexis Manenti qui est formidable dans son interprétation. Franchement, Hafsia Herzi est une actrice à suivre tout comme Iris Kaltenbäch. Bref, un très bon film, un très bon premier film pour la réalisatrice. Je vous conseille de vous faire votre propre avis !!! Il vaut trop le coup !!!

Il est évident qu’il ne faut pas trop en dire sur cet extraordinaire et inattendu thriller psychologique qui voit une jeune sage-femme dévisser peu à peu de sa trajectoire logique pour atteindre des sommets dans la manipulation. Elle a mis au monde l’enfant de son amie de toujours, Salomé. Un lien fusionnel existe assure Lydia, et le nouveau-né conforte son point de vue. En voix off, son nouvel amour Milos raconte son infortune et comment il n’a rien vu venir, lui pour qui tout semblait logique. Jusqu’au jour où Lydia heurte ses attentes, dévie ses intentions. La réalisatrice Iris Kaltenbäck contrôle parfaitement jusqu’au bout ce désordre intérieur ( c’est son premier film ). Hafsia Herzi l’exprime avec une intensité extrême . La retenue de Nina Meurisse accompagne inconsciemment les attentes de ce thriller psychologique . Un ravissement …

 

"Le Ravissement" bien noté par la critique, récompensé au festival de Cannes cette année (Prix SACD) est un thriller dramatique qui se regarde. En effet même si l'ensemble manque cruellement d'émotions et de force, la réalisatrice Iris Kaltenbäck s'est inspirée d'un fait divers pour livrer une histoire qui parle du besoin d'amour, du désir de maternité et la spirale infernale du mensonge dans laquelle s'est refermée son personnage principale avec la composition toute en subtilité de Hafsia Herzi dans la peau d'une (anti) héroïne..

Un trio d'acteurs convaincant pour un film arrivant à gêner le spectateur sur quelques scènes mais décrivant également un drame social et psychologique. L'oeuvre fait preuve certes d'une certaine simplicité mais arrive à dégager des sentiments et de l'émotion.

 

Quelle fatuité que ce premier film. Le scénario est grossier, mal écrit, attendu. La voix-off plombante gâche tout. Le film est laid à voir, mal joué, mortifère. Hafsia Herzi s'avère incapable de relever le niveau. On ne croit jamais à ses névroses. Elle est toujours dans la rétention de ses émotions. Mieux vaut ne pas parler du personnage d'Alexis Manenti qui rend le film encore plus terne qu'il est.

Traîne en longueurs comme c’est pas permis pour rien. Des scènes loooongues qui n’apportent rien à l’histoire.
Des acteurs ayant le charisme d’une huître en plein été. Déjà la moitié du temps du film pour mettre en place le postulat de base qui est dans le synopsis ! Au secours ! Comment peut ont produire et distribuer ce genre de choses pendant que des réalisateurs bien plus talentueux galèrent à trouver le moindre financement. C’est tout sauf du cinéma avec un grand C.
Un téléfilm aurait déjà été beaucoup

 

 

 

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