Fiche 2335
n°2335 | |
" La cité
sous la mer "
(1953)-(Am)-(1h27) - Aventure, Drame
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Synopsis
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Deux plongeurs qui tentent de retrouver l'épave d'un bateau chargé d'or au large de la Jamaïque affrètent le rafiot de la séduisante Terry. Après des recherches infructueuses, ils trouvent le butin, mais la profanation de la cité sous la mer provoque la colère des dieux vaudou.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Truffé de rebondissements, un film d’aventures plaisant et bien rythmé, qui bénéficie d’une photographie très soignée.
est une jolie série B exotique, située en Jamaïque, où deux chasseurs d’épaves inséparables débarquent pour retrouver un navire échoué avec un million de dollars à son bord. L'homme qui les engage est corrompu, le capitaine du bateau censé être mort ne l’est pas du tout, nos aventuriers – qui s’avèrent n’être pas gay du tout, contrairement aux apparences ! – se trouvent des fiancées sur place, qui ne pensent qu’au mariage. Le Vaudou s’en mêle, d’autant que l’épave se trouve au beau milieu d’une ville jadis engloutie par un tsunami et aujourd'hui sacrée. Oui, c'est de la pure BD ! Si le film est plutôt bien rythmé, les séquences sous-marines font aujourd'hui très ‘cheap’ et sont interminables. De plus, le tandem de ‘buddies’ formé par Quinn et Ryan n’est pas des plus équilibrés. Si le premier joue son rôle habituel de grande gueule au mauvais caractère, prêt à succomber aux pires des tentations, le second n’est pas très à l’aise en héros désinvolte et ultra-cool. Pas vraiment son emploi, dirons-nous… Pas du tout à sa place dans les scènes humoristiques ou de séduction badine, Ryan retrouve de sa superbe dans les moments plus tendus. Dans un rôle de « boy » jamaïcain peu causant, Strode – qui sera un des professionnels de Brooks avec le même Ryan – joue du biceps dans une longue figuration. Et il se nomme… ‘Dijon’ ! Nullement représentatif du talent singulier de Boetticher, ce film désuet promet plus qu'il ne tient à l’arrivée, mais on peut le regarder avec indulgence pour sa déco kitsch à souhait, son ambiance complètement fabriquée et un suspense final naïf mais bien exécuté.
Avec tous ses noms au générique on était en droit d'attendre autre chose qu'un si piètre film d'aventures. Les 10 premières minutes sont plutôt emballant avec Quinn et Ryan qui forment un sympathique duo d'aventuriers et le cadre exotique est agréable mais rapidement le film s'enlise telle cette interminable scène de plongée sous-marine peu palpitante et les love-story prennent trop le pas sur l'aventure quant à la cité sous la mer en question on n'en verra quasiment rien. Deux lascars font plouf à la recherche d’un trésor puis, une fois le scaphandre déposé au vestiaire, courent la gueuse dans les bars environnants. Robert Ryan et Anthony Quinn roulent des mécaniques, se bagarrent pour des bonnes femmes entre deux conversations machistes. Budd Boetticher filme ça proprement – il attend son heure de gloire, celle des westerns avec son comédien iconique Randolph Scott – mais sans y croire. Le titre, City beneath the Sea, promet une descente sous la mer ; à descendre si bas le film finit tout simplement par se noyer, prenant l’eau de toute part. Un très mauvais film d'aventures banal des années 1950 avec Anthony Quinn , Robert Ryan, Suzan Ball et Mala Powers.
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