(1975)-(Am)-(1h40)  -      Comédie musicale   

 

Réal. :     Jim  Sharman   

 

 

Acteurs:  T.Curry, S.Sarandon, B.Bostwick ...

Synopsis

Une nuit d'orage, la voiture de Janet et Brad, un couple coincé qui vient de se fiancer, tombe en panne. Obligés de se réfugier dans un mystérieux château, ils vont faire la rencontre de ses occupants pour le moins bizarres, qui se livrent à de bien étranges expériences.

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Le générique d'ouverture est culte et absolument génial, tout comme la prestation de Tim Curry inoubliable. Le film est un espèce de gros délire entre le nanardesque et le culte mais qui s'avère jouissif à regarder, notamment pour les musiques particulièrement réussies et entraînantes. Le film se conclut avec une pointe de tristesse un peu étrange mais qui contribue de manière magnifique au statut inclassable du chef d'oeuvre. La chanson d'ouverture/fermeture est un pur bonheur.

Aujourd'hui galvaudé, si le mot "culte" ne devait s'appliquer à un seul film, ce serait celui-ci... Et croyez-moi, c'est pas peu dire.

The Rocky Horror Picture Show : En regardant ce film, je ne savais pas a quoi m’attendre. Et rien que l’excellent générique du début met tout de suit dans le bain. Met on croyait avoir tout vu, et bien, on en est loin car ce film réserve bien des surprises. Et oui, cette comédie musical est surprenante, délirante au possible, drôle, kitch, absurde... Mais, c’est ça qui rend ce film unique en son genre. Et franchement, ce film est directement culte et on s’en souviendra. Car, les musiques sont justes extras, complètement barrés. Bon après, il faut aimer les comédies musicales. Moi, au début, c’était jouissif. Après, au bout d’une heure de film : je me suis dit : trop de music, on a comprit le délire et après, on s’y habitue et on aime ça. Car, le scénario, faut dire qu’il n’aide pas. C’est deux personne qui crèvent sur la route et qui se retrouvent dans un château avec un travesti qui danse, chante et crée un être, et ça rechante et danse… ^^. Donc, le scénario vole pas haut mais l’ambiance et le délire du film en fait sa force. Et puis, il est appuyé par une mise en scène de qualité. C’est vraiment bien filmé, bien orchestré : à la hauteur d’une comédie musicale. Et que dire des acteurs, il faut le faire pour jouer dans ce délire. Et ils sont tous aux tops niveau surtout Tim Curry qui est juste incroyable, faut le faire ce qu'il a fait. Donc voila, du délire a l’état pur, faut le voir pour le croire.

Un film de Jim Sharman avec Tim Curry et Susan Sarandon. Une comédie musicale délirante et irrespectueuse sur une variation du thème de Frankenstein. Comme le dit le récitant, la vie n'est peut-être qu'une illusion ? Alors pourquoi ne pas laisser parler nos passions, en sachant que le sexe y est omniprésent. La seule ligne jaune à ne pas franchir étant d'abuser de la liberté et de la vie des autres... On est en pleine philosophie épicurienne... On remarquera que si les actrices féminines (dont Susan Sarandon ) dominent la distribution, la meilleure prestation reste celle de Tim Curry, absolument bluffant (pour ne pas dire plus) en transsexuel. Un film magique !

Deux ans après sa création, la comédie musicale de Robert O'Brien "The Rocky Horror Picture Show" voit le jour au cinéma en 1975 sous la houlette de Jim Sharman. Échec commercial à sa sortie, le film fit partie des fameux "Midnight Movies" au même titre que "El Topo" ou "Eraserhead". Mais à l'inverse de Lynch ou Jodorowsky, "The Rocky Horror Picture Show" fut le seul film produit par une major, en l'occurrence la 20th Century Fox. Faire le listing de toutes les références citées dans le film va s'avérer tâche ardu tant elles sont innombrables. La plus évidente reste bien sûr Frankenstein avec ce mystérieux château et la confection de la créature M. Muscle ! Malgré une fin un peu bâclée, le film n'a rien perdu de son dynamisme, porté par les chansons endiablées de O'Brien. L'interprétation avec la délicieusement nunuche Susan Sarandon mais par dessus tout au centre Tim Curry, l'homme aux rôles cultes, à commencer par le travesti Frank. Rarement un long-métrage ne mérite plus pleinement l'appellation "film culte" !

Souvent présenté comme un film culte, je ne m'attendais toutefois pas à ça. Chef-d'œuvre visuel, "The Rocky Horror Picture Show" est pour le moins un film singulier. L'histoire est complètement barrée, tout comme les situations. Les personnages sont tous plus excentriques les uns que les autres. Après, je dois avouer que j'ai quand même été légèrement déçu, je m'attendais à plus d'horreur, moins de musical. Néanmoins je n'ai pas été déçu par le côté visuel de l'ensemble, mélange de gothique et de flamboyance dans les couleurs.

Original, déjanté, complètement barré, gros casting... Oui mais je n'ai pas aimé. Il faut dire déjà que je ne suis pas fan des comédies musicales, il faut une histoire derrière sinon ça passe pas, et là c'est le cas, alors qu'un film comme "Annie" en a une. Si on rajoute que le style de musique n'est pas celui que j'aime le plus, que les chansons sont mal chantées, que le jeu d'acteur est affreusement surjoué, que ça part dans tous les sens tant au niveau rythme et histoire qu'au niveau musique et "dialogues". Bref décousu et même pas nanardesque car trop chiant.

Etre considéré comme un film culte ne veut pas forcément dire que le film est génial. Il y a des cas où c'est même l'inverse. Et The rocky horror picture show en fait partie. Pourvu d'un scénario sans queue ni tête, cette opéra rock dans un château hanté atteint un tel degré de stupidité qu'on prie pour que ça se termine vite. Les paroles des chansons sont grotesques, les références cinématographiques sont bien trop cliché et en conséquence, la parodie est complètement ratée. Le film atteint un millième de degré que j'avoue n'avoir pas saisi. On peut surjouer pour faire rire, mais là ça ne fonctionne absolument pas. On a envie de baffer Tim Curry en portes jartelles, et Susan Sarandon est orripilante tellement son personnage est cucul. Cet ovni passe du film d'épouvante à deux sous au mélo stupide en passant par quelques scènes grivoises. Leonard de vinci et Michel Ange doivent se retourner dans leurs tombes en voyant leurs chef d'oeuvre affichés dans les décors en guise de symbole homosexuel! Non vraiment il n'y a rien pour rattraper ce nanard. On peut seulement dire qu'on a jamais vu un tel film. Ca c'est sûr, dire que ce film est original est un euphémisme!

Une comédie musicale gothique et horrifique,dont je me demande très sérieusement comment elle a pu devenir culte."The Rocky Horror Picture Show",sous ses aspects d'objet déviant,n'est en fait qu'une parodie en chansons des standards de Roger Corman des années 50.Références à RKO,au mythe de Frankenstein...Jim Sharman a voulu scandaliser avec humour,rendre tolérant envers les transsexuels en invitant presque à pénétrer leur monde,vanter le sexe à l'état brut.C'est ridicule,bourré de clichés,et au-delà de tout d'une laideur confondante.Pourquoi surcharger autant le cadre d'éléments kitchs et de couleurs rougeâtres?Tim Curry incarne certes un personnage marquant,une sorte de Dieu du sexe et de la débaûche,dont le look en porte-jarretelles et cuir laisse dubitatif.En opposition au couple virginal,qui s'est réfugié dans ce château maudit,dont la délicieuse Susan Sarandon,dans ce qui était son premier rôle au cinéma.Les plages musicales sont à la fois trop longues et vulgaires,et l'esthétique pop colorée fait plus que datée.Le film est devenu culte chez une frange de marginaux,qui s'y reconnaît peut-être,mais pour la très grande majorité de la population,c'est du n'importe quoi ininterrompu,aux valeurs douteuses et repoussantes.

La base d'un film musical, c'est d'abord la musique. Peu importe le scénario et les personnages, le film se doit proposer des chansons dignes de ce nom. Ici, l'instrumentation est plutôt bonne, je regrette plutôt les mélodies et les paroles, pas franchement géniales. Pour le reste, c'est très anecdotique. Il y a quelques scènes qui peuvent faire sourire mais globalement le film reste stupide et sans grand intérêt. Pour moi, la folie ce n'est pas faire n'importe quoi en espérant que ce soit drôle. Du moins, pas pour un film tout entier, sous peine de fatigue. Le second degré n'existe aussi que parce qu'il existe un premier degré. Si tout passe au second degré, tout devient très premier degré. C'est comme ça que je l'ai ressenti. La seule valeur du film tient peut-être en son caractère rebelle. A voir pour l'originalité, pas la créativité.