CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2327 

 

 

n°2327
 
"Aussi profond que l'océan"

 

 

(1999)-(Am)-(1h47)  -      Drame   

 

Réal. :     Ulu  Grosbard   

 

 

Acteurs:  T.Williams, M.Pfeiffer, W.Goldberg ...

 

Synopsis

 

 

La vie de Beth Cappadora, mère aimante et dévouée, bascule dans une terrible angoisse le jour où Ben, son fils de trois ans, disparaît dans la bousculade du hall d'un hôtel où elle assistait à une réunion d'anciens camarades de lycée. Les recherches ne donnent rien. Pour Beth, son mari Pat et leurs deux autres enfants, les heures d'insoutenable attente deviennent des jours, des semaines puis des mois. Pendant près de dix ans, la vie s'écoule péniblement jusqu'à ce qu'un jeune garçon vienne frapper à la porte des Cappadora, Beth est convaincue qu'il s'agit de Ben.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma   Cine Live  

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Comme il se doit dans ce genre de film, l'histoire joue sur toute la gamme des sentiments sans tomber ici dans la sensiblerie.

C'est une bonne surprise que de voir un produit hollywoodien s'éloigner des stéréotypes du genre pour montrer une femme aux réactions irrationnelles et faire ainsi passer une déprime et un désarroi très crédibles.

La volonté de pousser à l'extrême la dimension tragique de cette histoire est malheureusement handicapée par un pathos hollywoodien qui impose un retournement de situation aussi gratuit qu'incohérent.

Michelle Pfeiffer rend attachant son personnage de mère déchirée entre la culpabilité et la farouche détermination à reconquérir son fils prodigue. Mais le film s'enlise dans le mélo conventionnel.

Michelle Pfeiffer peut tout se permettre, si ce n'est, peut-être, comme elle fait depuis quelque temps, d'aligner les uns après les autres les films médiocres.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un film qui m'a marqué par la justesse des dialogues et l'excellent scénario.. C'est l'histoire d'une mère et de l'amour qu'elle ressent pour son fils qui lui a été enlevé.. L'interprétation de Michelle Pfeiffer est remarquable, et on notera la présence de Whoopi Goldberg. Un film à voir en famille !

l y a une bonne intrigue. La disparition d'un enfant de 3 ans et son improbable réapparition 10 ans plus tard. Il a vécu tout ce temps à quelques maisons de chez sa mère biologique. Cette dernière a délaissé sa famille et surtout l'éducation et l'amour que réclamait Vincent, son fils aîné tombé dans le deal et la rancune. Un drame bien porté par Michelle Pfeiffer et Treat Williams en couple de parents déchirés qui essaie de se reconstruire. Idem pour les deux frères qui forment une vraie relation fraternelle avec ses hauts, ses bas et ses jalousies. La morale finale est bonne, on apprend ce qu'il s'est passé et qui est vraiment "Sam".

Une histoire terrible et prenante. Des interprétations justes. Contrairement à ce que j'ai lu, je ne trouve pas le ton larmoyant. Évidemment qu'il faut exprimer de l'émotion et je la trouve justement dosée !
J'aime revoir ce film de temps en temps.

 

Voilà un petit film mélodramatique qui se laisse regarder, mais du genre vite vu, vite oublié. Car si le sujet -la disparition d'un enfant, qui se volatilise au milieu de la foule, et le cataclysme familial qui en découle- est incontestablement porteur, le résultat, par manque de profondeur, justement, n'est guère convaincant. Et un peu trop larmoyant. En adaptant le roman best-seller de Jacquelyn Mitchard, Ulu Grosbard échoue à nous faire entrer dans la peau des personnages. On aurait aimé entrer en empathie avec la famille Cappadora, ressentir leurs tourments, vibrer à l'unisson. Hélas, faute de tension dramatique, on reste tout au long du film simple spectateur. Bonne interprétation cependant de Michelle Pfeiffer, fragile, sensible, lumineuse, et de Whoopi Goldberg, toujours talentueuse, ici dans le rôle de la policière Candice Bise.

Ce film n'a rien d'incroyable en soit mais l'histoire est assez touchante. La chose qui m'a le plus surprise, c'est qu'il fait plus milieu des années 90 que fin des années 90. Il a d'ailleurs un petit côté téléfilm mais aussi paradoxal que ça puisse paraître, les acteurs sont bons dans l'ensemble. Mention spéciale à Ryan Mirrmann. La fin n'est pas très surprenante et il n' y a rien d'incroyable mais ça se laisse regarder honnêtement. Ni bon, ni mauvais.

Un mélo finalement assez conventionnel mais émouvant et bien interprété. Une mère de famille cherche éperdument, pendant des mois, des années, son fils perdu dans une bousculade. Elle croit l'avoir retrouvé, mais agit-elle par déni ou par certitude ? Michelle Pfeiffer incarne avec force conviction cette mère aux réactions irrationnelles. La première partie est excellente, la seconde perd en intensité. Le plus inquiétant, c'est que la situation du film n'est pas franchement surréaliste, ce genre de drame arrivant malheureusement de temps en temps.

 

Après visionnage je me demande si ce n'est pas une blague : on ne peut décemment pas écrire un scénario aussi ridicule! J'imagine le gars avec son stylo "ouais alors on va parler d'un gosse qui disparaît, la mère pète un plomb, les parents se disputent, les enfants grandissent, ils déménagent 9 ans plus tard, et là, SURPRISE! qui c'est qui sonne à la porte pour tondre le gazooon? ben oui c'est le gosse disparu qui habite 2 rues plus loin chez un voisin qui n'est pas au courant que c'est pas son fils, ben ouais sa femme elle est folle elle a perdu un bébé c'est pour çaaaa qu'elle a kidnappé ce petit en faisant croire à son mari que c'est le sien, et" WOW! stop! c'est niais et lourd, et chaque scène est plus caricaturale que la précédente, fuyez ce navet!

Aussi profond que l'océan" nous conte une tragédie américaine où l'on retrouve en vedette Michelle Pfeiffer en compagnie de Treat Williams. Nous montrant des interactions entre personnages plutôt lourdes et ennuyeuses, Ulu Grosbard perd le fil de son récit et sombre dans les sentiments faciles et sans âme. Casting peu convaincant et histoire légèrement tirée par les cheveux suffisent à désarçonner un spectateur dont l'immersion ne fut jamais effectuée convenablement.

 

 

 

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