CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2325 

 

 

n°2325
 
" Arènes sanglantes "

 

 

(1941)-(Am)-(2h05)  -      Drame   

 

Réal. :     Rouben  Mamoulian   

 

 

Acteurs:  T.Power, L.Darnell, R.Hayworth, A.Quinn ...

 

Synopsis

 

 

Fils d'un célèbre torero mort dans l'arène, Juan Gallardo rêve de suivre la même voie et quitte Séville pour Madrid afin de se lancer dans l'aventure. En quelques années, son talent n'est plus à pouver et, couvert de gloire, retourne dans sa ville natale. Là-bas, il retrouve sa famille et épouse son amie d'enfance, Carmen. Encensé par toute l'Espagne, il est remarqué par une artistocrate et troublante séductrice : Doña Sol. Totalement envouté par la belle, il délaisse sa femme et son métier jusqu'à ce qu'elle l'abandonne pour un autre torero en passe de devenir la nouvelle star de l'arène...

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Pourquoi bouder son plaisir quand on aime ce cinéma technicolor de la grande époque d’Hollywood. C’est une réussite, certes pas totale, mais suffisante pour ne susciter que de l’admiration. Bien que cela soit 100% américain, l’Espagne s’y retrouve car tout est bien observé, le soleil, les grands peintres de ce pays, la danse et la musique (quel étonnant solo de guitare !), la religion et surtout la corrida avec ses grands et petits cotés. Toute la partie avec les picadors nous étant épargné intelligemment. Bien sur, les scènes grandiloquentes sont nombreuses et certains acteurs en font beaucoup mais le spectacle lui n’en ressort que plus. C’est un plaisir de découvrir la célèbre Allia Nazimova ainsi que les beautés opposées que sont Darnell et Hayworth. C’est sans doute Power qui est moins à son avantage…Pourtant dans Zorro, un an avant, il éblouissait sous le même réalisateur. Les scènes religieuses fort nombreuses présentent un contraste entre le visuel toujours grandiose et même exceptionnel et les paroles…C’est d’ailleurs ces phrases qui ne passent plus du tout auprès des nouvelles générations. Avec de nouveaux dialogues, je suis certain que ce film aurait un grand succès actuel.

Rouben Manoulian, un cinéaste qui a du être oublié avec le temps parce que personnellement je ne le connaissais pas, "Arènes sanglantes" est ma première découverte de ce metteur en scène et vivement que je visionne le reste de sa filmographie qui doit ère alléchante !! Ce long métrage raconte l'histoire de Juan, dès son enfance, qui veut ètre matador comme son père dans les arènes Espagnoles et voyage jusqu'à Madrid avec ses copains pour exhausser ses souhaits. Il promet à une jeune demoiselle de revenir sur ses lieux natales pour ètre riche et se marier, ce qu'il fera des années plus tard. Le matador subit les critiques de la presse a prendre plus de risques dangereux dans les arènes et dans sa vie privé, Juan a une maitresse. Ce qui m'a frappé dans ce film, c'est la qualité de la mise en scène avec des images en couleurs et des décors somptueux, j'ai d'ailleurs lu dans le résumé que "Arènes sanglantes" a eu un Oscar pour ça. Le pays d'Espagne est très bien mis en valeur dans l'histoire. Tyrone Power est excellent dans le role principal avec deux superbes femmes à ses cotés, Linda Darnell et Rita Hayworth plus dans les seconds roles la présence d'Anthony Quinn. Un très beau film qui vieillit bien avec le temps.

Cette adaptation du roman de Vicente Blasco Ibanez par le très fin et lettré Rouben Mamoulian fait suite à celle de Fred Niblo en 1922 avec Rudolph Valentino. Plus de détails sur le monde de la corrida et la couleur rendent moins sombre le drame qui se joue sous nos yeux. Tyrone Power est sans doute moins crédible que Valentino en toréro, quoique les moments d’angoisse avant d’entrer dans l’arène sont très bien rendus par son jeu tout en nervosité. Le technicolor pourtant magnifique proposé par Mamoulian atténue quelque peu le ton naturaliste qu’aurait dû avoir le film, mais là n'est pas le propos du réalisateur de la Fox. Rita Hayworth est sublime et l’on comprend que n’importe quel homme se damnerait pour elle quoique Linda Darnell soit aussi très affriolante. La version plus récente (1989) mais complètement passée inaperçue de Javier Elorietta avec Chris Rydell et Sharon Stone doit assurément constituer une curiosité.

Ah, c'était la grande époque Hollywoodienne, c'était la belle vie... Il est vrai que l'on a de quoi regretter encore aujourd'hui ce souffle, cette puissance qu'arrivait à trouver le cinéma d'antan par rapport aux production quotidiennes auquel on a droit la plupart du temps... Même si beaucoup (comme moi) pourront être irrités par ce thème très discutable qu'est la corrida, on ne pourra en revanche que se réjouir de la beauté du spectacle qui s'offre à nos yeux. En effet, au delà des splendides couleurs qui sont un véritable bonheur pour nos yeux, on est vraiment captivé par les différents personnages qui s'offrent à nous, faibles parfois, toujours terriblement humains. On assiste ainsi à des hantises que nous subissons tous, et cela au milieu de décors et d'une ambiance très soignée, Mamoulian ayany montré à l'évidence beaucoup d'application à son projet. Bref, une belle et sincère histoire d'amour, dont on connait certes plus ou moins les rebondissements à l'avance mais qui n'en demeure pas moins vraiment forte, qui plus est doublé d'un vrai aspect grand spectacle. Du grand art!!

 

Bien que j'exècre totalement cette abomination appelée corrida, j'ai pas mal aimé ce mélodrame flamboyant. Il faut bien dire que l'aspect pictural (Oscar de la Meilleure Photographie en couleurs pleinement justifié !!!) est superbe, prouvant que Rouben Mamoulian, cinéaste innovant et créatif injustement oublié aujourd'hui, était sans conteste avec Albert Lewin le plus grand esthète que l'Âge d'or hollywoodien ait connu ; il y a même des plans tellement réussis qu'on se dit que si Goya avait vécu à cette époque et avait été réalisateur il aurait fait les mêmes. Autour de cela, si la dernière demi-heure traîne en longueur le reste est bien rythmé. Pour l'interprétation, si Rita Hayworth donne l'impression à chacune de ses apparitions de faire une pub pour du dentifrice ne sachant visiblement pas fermer la bouche, Tyrone Power a du charisme et il est difficile de ne pas se laisser prendre par le charme de la sublime Linda Darnell, aussi agréable visuellement que la photo.

La carrière professionnelle et la vie amoureuse d'un matador de toros, d'après Blasco Ibanez. Le film est extrêmement pictural : le choix des cadrages et surtout des couleurs (les drapés des capes et rideaux, les clairs-obscurs) produit des images flamboyantes, évoquant la peinture de cour ou Velázquez. La forme de la narration est simple, pour ne pas dire simpliste, et l'on regarde cela comme on regardait "Zorro" à la télévision dans les années 60. L'histoire est contée comme à des enfants. Le personnage principal est illettré, fruste, ambitieux, volontaire et naïf. Comme le toro qu'il combat régulièrement et dont symboliquement il prend la place, dominé et conduit par la cape de Dona Sol. Le monde de la tauromachie est bien décrit, même avec l'utilisation d'images d’Épinal : les entraînements nocturnes clandestins, les voyages sur la route en recherche de contrats et d'avenir, la peur du torero au moment de son habillage, les peurs des femme. 

 

Arènes sanglantes est une histoire de tauromachie ennuyeuse. Un film sur Tyrone Power qui devient un champion de tauromachie et qui a Linda Darnell comme petite amie. Pour être tout à fait honnête je n'ai pas tenu longtemps j'ai dû l'éteindre car je n'arrêtais pas de m'endormir. L'histoire est très ennuyeuse et le rythme du film est plombé. De plus la tauromachie ne m'intéresse pas ce qui n'a pas aidé. J'ai également vu une copie avec des couleurs délavées alors peut-être que c'est cela qui m'a atteint négativement. Les deux grâces salvatrices sont Darnell et Power qui le sauve du zéro. Ils est tout simplement magnifique et il sont sans aucun doute l'un des plus beaux couple de tous les temps. Leurs scènes ensemble ont fonctionné et ils étaient tous deux de très bons acteurs. Mais cela n'a pas suffi à le sauver mais si vous aimez la tauromachie ce film pourrait vous intéresser pas moi...

 

 

 

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