CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2304 

 

 

n°2304
 
" Comment épouser un millionnaire "

 

 

(1953)-(Am)-(1h35)  -       Comédie   

 

Réal. :     Jean  Negulesco   

 

 

Acteurs:  M.Monroe, B.Grable, L.Bacall ...

 

Synopsis

 

 

Trois mannequins new-yorkais prennent la décision de tout mettre en oeuvre afin d'épouser chacune un millionnaire.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Comment épouser un millionnaire' n'est pas le meilleur film de Marilyn Monroe (si on on prend compte du scénario, et de la réalisation), mais en tout cas la belle blonde est sublime dans ce rôle !! L’icône développe parfaitement un aspect comique assez percutant, la voir atteint de myopie avec des lunettes n'a rien de drôle en soi... mais elle parvient à créer des situations hilarantes et mémorables. Sans Marilyn Monroe, je ne pense pas que j'aurais autant apprécié ce film.

Ce film est le vif représentant de l'"âge d'or hollywoodien". New-York en couleurs, cadré en cinémascope durant les années 50, c'est superbe. Le trio d'actrices est un fantasme de producteur réalisé. De spectateur aussi d'ailleurs... Ce film est réellement bon. Le scénario est minutieusement écrit bien qu'il manque un peu d'humour et de rebondissements. Mais celà reste un très bon film que l'on revoit avec plaisir par sa beauté et sa finesse.

 

Film qui possède une très bonne interprétation de l'ensemble des comédiennes, Lauren Bacall, Betty Grable et surtout Marilyn Monroe qui excelle dans son numéro de myope. L'histoire est par contre assez basique dans son ensemble, mais la mise en scène propose quelques séquences sympathique, la photographie est très réussi, ce qui fait qu'au final on passe un moment agréable mais pas inoubliable devant cette comédie des années 50.

Portée par 3 stars et abordant un thème assez osé, cette petite comédie ne bénéficie pas d'une mise en scène géniale qui aurait pu dynamiter le récit (genre B. Wilder ou B. Edwards). Si ça se suit sans déplaisir, le rire n'est pas assez présent et le ton du film, qui est audacieux au départ, s'enferme progressivement dans une conformité assez agaçante. Si M. Monroe épate en myope et B. Grable en ravissante idiote est parfaite, L. Bacall n'a pas le même talent comique et est beaucoup trop rigide. Reste que la scène finale est un pur bonheur, la meilleure du film. Sinon, trop classique et consensuelle. 

La Tunique d’Henry Koster est resté dans l’histoire du cinéma comme étant le premier long métrage en Cinemascope. Cela n’est que partiellement vrai car, s’il est bien le premier film sorti dans ce format, le premier film tourné (mais sorti en deuxième) en Cinemascope est Comment épouser un millionnaire de Jean Negulesco. C’est la volonté de promouvoir ce format qui explique une séquence pré-générique de presque 6 minutes montrant un orchestre dans toute sa largeur et n’ayant strictement aucun lien avec le reste du film. C’est cet aspect historique et son trio d’actrices principales (Betty Grable, Marilyn Monroe et Lauren Bacall) qui rend le film encore célèbre de nos jours. Effectivement, même si le film est très sympathique, qu’il fait régulièrement sourire et qu’il offre des clins d’œil au spectateur (lors de la séquence du défilé, la présentatrice de celui-ci dit à l’apparition de Marilyn "Diamonds are a girl’s best friend", la chanson la plus célèbre des Hommes préfèrent les blondes qui venait d’asseoir la célébrité de l’actrice ; Bacall dit qu’elle aime "ce vieil type dans African Queen", c’est-à-dire Humphrey Bogart, son époux dans la réalité), le film est assez banal et loin d’être très marquant. Une comédie sympathique typique du cinéma hollywoodien des années 50 plaisante à voir mais sans plus.

 

Marylin Monroe est amusante en myope complexée par ses lunettes et l'histoire en soi n'est pas déplaisante avec quelques amusantes répliques (notamment de Betty Grable) mais l'ensemble souffre d'une mise en scène fade et d'un manque de mordant.

Ça commence très mal avec un pré-générique interminable (10 minutes) aussi pompeux qu'inutile (un orchestre qui nous joue du sirop). Le sujet aurait pu donner quelque chose, mais le scénariste ne s'est pas foulé et le réalisateur encore moins : résultat : c'est attendu et inintéressant. Côté casting, si Marilyn est excellente et si Betty Grable assume, le reste de la distribution est catastrophique, Lauren Bacall en tête, particulièrement mauvaise. (la dernière grande scène du film est une catastrophe) Quant au twist final qu'on voyait arriver gros comme une maison il est lamentable.

Un film qui ne traite que d'argent, souvent ridicule, rébarbatif au possible à la naiveté et à la légerté à la limite du stupide. Monroe est ridicule dans son rôle de potiche et les deux autres encore pire. A oublier.

 

 

 

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