CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  229 

 

 

 

 

n°229
 
" Le Cinquième élément "

 

 

(1997)-(Fr)-(2h06)  -     Science fiction 

 

Réal. :     Luc Besson  

 

Acteurs  :  B.Willis, G.Oldman, I.Holm ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles    L'Express     Télérama      Cahiers du Cinéma     Positif          

  Paris Match    Le Figaro   Libération     Ouest France       L'humanité    Première   Metro   Elle   Le nouvel Obs   Les Echos    La Croix    

(1997)

Le tout filmé avec une vivacité, un sens du show et assez d'humour pour que, côté montagnes russes, on s'amuse bien et de bon cœur.

Un divertissement survitaminé, héroïque et léger.

Le Cinquième Élément est donc ce mélange, mi-insipide, mi-agréable, de grandiose et de dérisoire.

Le Cinquième Élément, récit naïf d'un combat mythologico-futuriste entre les forces du bien et du mal, est singulièrement dépourvu de mystère et de folie.

Tout a été vu ailleurs en mieux. Et la mise en scène se réduit à filmer pompeusement un fatras d'effets spéciaux.

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Si aujourd’hui, qui dit Luc Besson dit mauvais film, heureusement, « Le Cinquième Élément » fait partie de sa « période de gloire » et s’impose comme un des meilleurs films d’action français de tous les temps ! Est longtemps resté, avant « Intouchables », le film français le plus rentable de tous les temps. Et il le mérite ! C’est simple, je ne vois aucun vrai défaut dans ce film ! Jeu d’acteurs parfait, réalisation parfaite, scénario parfait, le film de Luc Besson fait honneur au cinéma français et c’est bien dommage que d’autres réalisateurs frenchies ne se soient pas inspirés de sa réussite ! Un film que tout français doit voir obligatoirement ! 

Le cinquième élément est pour moi le meilleur film de Luc Besson. La principale réussite du film, c'est de rester fun. Le scénario est certes très simple, mais c'est le fait que le film mêle habilement action et humour qui fait oublier ce petit défaut. Car en effet, le cinquième élément est une sorte de parodie de film de SF ; certains passages sont tordants. Les effets spéciaux sont bien sûr au rendez-vous, que ce soit au niveau des décors, des explosions ou des aliens ( qui sont dans la complète caricature ). On ne s'ennuie à aucun moment et le casting est 5 étoiles : Bruce Willis ( toujours aussi drôle et charismatique ), Milla Jovovich ( elle aussi très drôle et très convaincante ), Gary OldmanOldman ( dans un super rôle de méchant ) , Chris Tucker ( dont le personnage m'a fait exploser de rire à chacune de ses apparitions ), et pleins d'autres qui sont tous excellents. Au final on a un film très fun, très jouissif et très drôle.

Luc Besson nous bluff ici avec un film mélangeant humour, action et science fiction. Le Cinquième Element est vraiment un film pleins d'originalité, qui est drôle mais a quand même une histoire qui tient debout donc réunir tous ces éléments et arriver à satisfaire le public est génial ! Les effets spéciaux sont bien fait, les acteurs jouent très bien et on s'attache vraiment à chacuns d'eux bien avec leurs genres propre à chacuns. Comme quoi, ça a vraiment du bon de mélanger du français et de l'américain !

Quelle nostalgie ! Le film ne prend pas une ride et reste très efficace. Une bonne histoire, de bons acteurs, de l'action de l'humour et un univers immersif.. What else ?

 

Un bon divertissement signé Luc Besson. Si l'ensemble ne fait pas dans la finesse, et parait peu original (que ce soit par ses thèmes abordés, jamais en profondeur, ou par sa mise en scène), il reste néanmoins plaisant à regarder. Le scénario est vraiment simpliste, et les personnages ne sont jamais étudiés en profondeur, on sait à peine qui ils sont, l'ensemble parait peu subtile... Mais c'est vraiment bien rythmé, les effets spéciaux, ainsi que les scènes d'action sont vraiment bien faites !

Quand Besson travaille dans ce sens, ça passe tout seul. Bien que banalement manichéen et humainement pas très profond, ce film parvient à nous divertir sans difficulté. C'est surtout l'ambiance suggérée dans ce futur haut en couleurs qui a capté mon attention. Davantage que l'histoire qui m'a plutot l'air d'être un prétexte.

Un bon film qui vaut surtout par ses superbes décors futuristes: un univers vraiment intéressant. Le scénario, lui, est un peu classique, et l'humour un peu facile et enfantin, mais ça fonctionne bien quand même.

 

Si on retire les décors,Bruce Willis et les yeux bleus de Leeloo,il reste une bonne bande son,le fracas des armes et un humour qui frôle souvent la vulgarité. Ce n'est pas comme cela qu'on développe le bon goût des jeunes. Il n'y a vraiment aucun scénario et seules des petites séquences surajoutées meublent ce film...Tous les procédés commerciaux s'y trouvent réunis.On lave plus blanc que blanc !

J'allais oublier Eric Serra qui compose ici son plus mauvais score pour l'écran... Et voilà. Pourtant, je n'arrive pas à détester complétement le film, à cause du taf de Moebius et de quelques moments çà et là (la scène de la diva ou le début aérien dans New York, par exemple...). Mais le scénario est imbuvable, à cause justement de ses prétentions américaines. Pour plaire à un improbable public de gamins, Besson nous mixe tout ce que j'ai cité plus haut et est incapable d'amener quelque chose de réellement original .

Chaque scène, chaque personnage du Cinquième élément semblent un pastiche d’un autre film issus de genres divers, quel est alors le mérite de Luc Besson d’avoir ainsi plagié ses références en les mêlant en un épais melting-pot cinématographique? Si l’on considère ce film comme le plus réussi de son réalisateur ce n’est en fait que grâce à son budget mirobolant qui lui a permis de réunir une équipe de graphistes qui lui fournirent d’impressionnants effets spéciaux, une B.O. composée par un compositeur de renom et un casting à la notoriété internationale.

« Le Cinquième élément » est un rejet pompeux futuriste ultra-imprégné de bien nombreuses productions outre-atlantiques. Quand Besson, se référence à Scott en allant jusqu'à Gilliam, la finition conduit inévitablement à un flux indigeste de débilités et d'idioties insupportables.

 

 

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