CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2275 

 

 

n°2275
 
" Eiffel "

 

 

(2020)-(Fr)-(1h49)  -      Comédie dramatique,  Biopic  

 

Réal. :     Martin  Bourboulon   

 

 

Acteurs:  R.Duris, E.Mackey, P.Deladonchamps ...

 

Synopsis

 

 

Venant tout juste de terminer sa collaboration sur la Statue de la Liberté, Gustave Eiffel est au sommet de sa carrière. Le gouvernement français veut qu’il crée quelque chose de spectaculaire pour l’Exposition Universelle de 1889 à Paris, mais Eiffel ne s’intéresse qu’au projet de métropolitain. Tout bascule lorsqu'il recroise son amour de jeunesse. Leur relation interdite l’inspire à changer l’horizon de Paris pour toujours.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

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Plus qu’un biopic, « Eiffel » est avant tout une aventure romanesque qui révèle le côté à la fois romantique et visionnaire de son héros passionné.

Le beau travail sur la lumière et l’énergie de ses interprètes, Romain Duris et Emma Mackey, évitent le piège de la reconstitution poussiéreuse.

Incarnée par les très glamour Romain Duris et Emma Mackey, actrice franco-britannique révélée par la série « Sex Education », cette aventure jalonnée de rebondissements bénéficie de décors sublimes : dans un Paris brumeux, le chantier de la tour Eiffel y est magnifiquement reconstitué.

Un histoire d'amour avec un grand A, certes, mais tout de même un peu envahissante. A voir pour l'émerveillement que procure la sortie du sol de la tour.

Ni biopic, ni documentaire, Eiffel est avant tout une comédie romantique assumée qui décevra les amateurs de prouesses techniques, mais réjouira les aficionados d’aubades enflammées.

Le récit semble dès le départ corseté, animé par une flamme dont il n’ose s’approcher qu’à moitié, pour un résultat inopérant autant sur le plan du film historique que sur celui de la romance entravée.

C’est bien beau, mais c’est terriblement ennuyeux. La tour Eiffel est renvoyée à son image de carte postale, qui en a fait le décor d’innombrables demandes en mariage : Martin Bourboulon ne lésine pas sur le grand mélo cliché de la romance.

Voilà donc une nouvelle couche de romanesque sur la légende Eiffel, par un cinéma qui joue la corde sensible et la corde sociale revendicative. Eiffel est mû à la fois par le dépit amoureux et la revanche de classe.

Eiffel fait l’erreur de vouloir trop séduire, et trop vulgairement : rajeunir le personnage de vingt ans pour le filmer comme un mannequin, abuser d’ornementations boostées aux effets spéciaux, faisant quasiment ployer le film sous la quincaillerie steampunk, tout cela au prétexte bien commode et grossier de faire “moderne”.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Martin Bourboulon, le réalisateur, qui, bien qu'il me sembla totalement étranger, est doté d'un talent immense en matière de tournage. Ce film est tout simplement magnifique et dépeint une histoire d'amour originale et touchante avec un très bon référencement pour l'époque choisie et des plans à couper le souffle... Bref, une petite pépite de fin 2021, réalisé avec beaucoup de talent et de qualité. Jamais encore, Paris ne nous avait été exhibé de la sorte, et c'est pour moi, une découverte très intéressante, de cette partie de l'histoire française, que je trouve souvent trop sous-exploitée. Foncez, voir ce film dès sa sortie, et contempler ainsi, avec émerveillement, et comme jamais auparavant le monument le plus célèbre au monde !!! L'un des meilleurs films de Romain Duris et sûrement le meilleur d'Emma Mackey, que j'espère par cela, revoir plus fréquemment devant la caméra ! Une découverte très agréable, pour ma part que cette perle innatendue à laquelle je souhaite un très bon accueil de la part du public, dès sa sortie officielle.

"Eiffel" n'est sans doute pas un chef-d'oeuvre mais il se dégage de ce film une émotion prenante. Plus que la construction de la célèbre Tour portant le nom de l'ingénieur, Martin Bourboulon met l'accent sur le triangle amoureux avec la convoitée Adrienne (Emma Mackey). Romain Duris dans le rôle de Gustave Eiffel est tout à fait crédible, fourmillant de projets et de désir. Le cinéaste réussit avec son équipe des prouesses pour restituer l'évolution du monument avec au passage quelques scènes vertigineuses. L'ensemble de ce projet ambitieux donne un grand film populaire malgré une certaine mièvrerie dans les séquences amoureuses. Je le conseille seul ou en famille.

 

Basé sur la théorie romantique et romanesque qu'une certaine Adrienne Bourgès, amour de jeunesse de Gustave Eiffel, aurait inspiré ce dernier dans sa création ferreuse la plus spectaculaire de toute sa carrière (à Paris), ce récit retrace la conception et la fabrication de la célébrissime tour Eiffel (1887-1889) à travers le portrait d'un ingénieur en avance sur son temps.
Autant j'ai beaucoup aimé la partie technico-historique concernant toute l'élaboration de notre Dame de fer parisienne (les réticences des banques et des riverains, l'ingéniosité technologique de l'ouvrage...), autant cette histoire d'amour contrariée sur plusieurs décennies ne m'a pas vraiment ému, malgré la présence radieuse à l'écran de la comédienne Emma Mackey. Romain Duris, quant à lui, propose un Gustave Eiffel tout à fait crédible, tourmenté et passionné qu'il est. Un film très intéressant sur sa partie documentaire mais moins absorbant sur sa partie sentimentale, j'ai tout de même passé un moment cinéma plutôt sympathique dans l'ensemble. Assez satisfaisant.

Premier bémol, madame de Renac ne vieillit pas en près de 30 ans ! Un détail mais qui n'est que la première goutte d'eau d'un film qui frôle l'arnaque : Bourboulon a entre les mains la vie d'un homme ayant réellement existé et donc avec lequel il faut un minimum d'honnêteté et de cohérence avec l'Histoire et les faits. L'histoire d'amour vampirise le film et repousse finalement la Tour Eiffel au second plan. La reconstitution du Paris des années 1885-1889 est très réussie. Ainsi on manque de données sur la construction elle-même, aucune info sur les problèmes éventuels comme les questions techniques, on omet le seul ouvrier mort sur le chantier, d'ailleurs l'histoire d'amour est s'impose tant que la construction passe du 1er étage à l'exposition universelle en quelques secondes ! Et pourtant... Mais vraiment le pire du pire, c'est que le film fait croire que Eiffel est à l'origine de tout alors qu'on la doit avant tout à deux autres architectes ! En conclusion, le film est un mensongesur quasi toute la ligne, et donc seul le romanesque peut séduire. Heureusement, techniquement et esthétiquement le film a un charme certain et le couple fonctionne à merveille.

 

Nous sommes ici sur une pure déception. Il ne se passe rien à part une vague histoire d'amour. Il n'y a aucun enjeu. Le film s'appelle Eiffel mais il n'y a rien sur la construction du monument... On attend un retournement de situation, des problèmes lors de la construction mais rien. En deux minutes la tour est terminée et ils la peignent. N'allez pas voir cette purge. Bien à vous

Un si petit film minimaliste pour une si grande dame , pour un si grand monument . Il manque de la passion , de l emotion , le film est juste une histoire une romance qui n apporte rien à la dramaturgie du film . Un biopic qui manque d envergure et de rebondissements . C est un fil continu et lineaire où l ennui à une place importante . Eiffel était un personnage charismatique important qui apparait ici presque insignifiant juste de passage comme un simple apprenti alors qu il avait accompli tant de monuments avant sa tour . Bref la magie n a pas opéré car fade et sans saveur .

L'affiche aurait dû me mettre la puce à l'oreille, ce biopic n'est pas l'histoire d'un bâtisseur mais celle d'un amoureux transi. La romance l'emporte sur tout le reste et même si je me doute que le cœur de Gustave n'est pas fait du métal de son œuvre j'aurai aimé plus de place pour l'ingénieur. Et dire que si le prénom de l'Amour d'Eiffel avait été Odile il aurait construit une roue....un petit film pour une grande dame.

Caroline Bongrand s'est accrochée à son sujet des années durant et le voici enfin porté à l'écran. Le résultat n'est ni fait ni à faire tant il est impersonnel. Les acteurs jouent des dialogues sans relief devant des écrans verts destinés à faire revivre une époque. La photo n'est pas laide, elle n'est pas belle non plus, elle est simplement formatée. La musique est à l'image de tout ce que compose Desplat. On ne l'entend pas. Pas d'émotion, pas de drames, pas d'humour, en résumé pas de vigueur. L'inertie domine ce film soporifique dans lequel Romain Duris a autant d'épaisseur que dans son rôle d'Arsène Lupin. Un film sans âme dont on se fiche comme de l'an 40, qu'on oubliera dès qu'on sera ressorti dans la rue. Mieux vaut relire Pitch, le récit par lequel la scénariste racontait (il y a vingt ans) son parcours du combattant pour faire aboutir son projet. C'est exaltant, enthousiaste, plein de folie et d'énergie.

 

 

 

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