CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2239 

 

 

n°2239
 
" Cendres et Diamant "

 

 

(1959)-(Pol)-(1h43)  -      Drame, Guerre  

 

Réal. :     Andrzei  Wajda 

 

 

Acteurs:  Z.Zibulski, Z.Skowronski, B.Kobiela ...

 

Synopsis

 

 

1945, jour de l'Armistice dans une petite ville polonaise, au cœur des combats entre communistes et nationalistes. Un de ces derniers, Maciek, jeune mais aguerri par la lutte armée, reçoit l'ordre de tuer le nouveau secrétaire général du Parti. Mais un mauvais renseignement lui fait assassiner des innocents… Il attend un nouvel ordre lui permettant d'achever sa mission et au gré de ses déambulations dans cette petite ville, il rencontre une serveuse de bar avec qui il va vivre une liaison fulgurante.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Un chef-d'oeuvre admirablement joué par un acteur qui dépasse James Dean de cent coudées. 

Un film déconcertant et admirable.

Un film merveilleux, exceptionnel.

Zbigniew Skowronski est un comédien comme le cinéma en compte peu.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un grand film signé Andrzej Wajda, que je découvre par la même occasion! Non sans raisons qualifié de baroque, son art se fait ici d'une grande noirceur, porté par une mise en scène de qualité et sublimé par une magnifique photographie. «Cendres et Diamant», amer constat sur la guerre et ses ravages est peut-être avant tout un drame moral, intérieur, qui se joue finalement en chacun de nous. Et bien évidemment qui bouleverse Maciek, héros faussement impassible interprété par le talentueux Zbigniew Cybulski, certainement dans l'un de ses plus grands rôles. Comment se comporter en homme quand on a du sang sur les mains? Comment vivre après avoir ôté la vie à certains de ses semblables? Mais plus encore qu'est-ce qui différencie une cible d'une autre, une mort d'une autre? La réponse semble être l'idéal pour lequel on se bat, le communisme pour certains ou le nationalisme pour d'autres. Tant que l'on s'en tient à cette dichotomie la question reste simple et ne laisse pas beaucoup de place au choix : la liberté ou la mort. Mais dès que la réflexion ou les sentiments s'en mêlent, c'est la fin. Triste observation : penser à la vie et à son sens c'est faiblir en temps de guerre, choisir entre son idéal et l'amour c'est courir à sa perte. Violence et compassion, vie et mort, douleur et espoir sont donc les maîtres mots de «Cendres et Diamants», même si l'on ne peut réduire ce film à ces seules thématiques, ne serait-ce qu'en raison de la grande diversité de ton qu'il adopte, passant allègrement du rire aux larmes, de la légèreté à une grinçante gravité. Visuellement inspiré, excellemment interprété, source de réflexion, parfois excessif, un passionnant (et passionné) long métrage qui fait honneur au cinéma polonais. Incontournable! 

Réputé comme étant un des plus grands films polonais, et comme la plus grande oeuvre de son réalisateur, "Cendres et diamants" n'a pas usurpé sa renommée. C'est un tout petit peu mais un tout petit peu un poil bavard mais avec une maîtrise technique époustouflante où Wajda en profite pour assouvir un baroque qui n'a rien à envier à Welles, ni à Fellini pour la grotesque danse finale. Ça c'est pour la forme mais le fond aussi justifie la vision. La période pendant laquelle se déroule l'histoire partagée entre communisme et nationalisme est trouble, le fond l'est aussi ; en ressort une sensation d'ambiguïté puissante que vient renforcer l'interprétation du charismatique Zbigniew Cybulski, appelé le "James Dean polonais", qui arrive à rendre émouvant son personnage de tête brûlée qui veut juste vivre. Une pépite Made In Poland.

Film phare dans la filmographie de Wajda, film génial et d'une grande noirceur dont on ne peut sortir intact. Cybulski est vraiment l'acteur que l'on peut regretter, car ici il est époustouflant. On reconnait le réalisme de l'auteur ( l'homme mitraillé qui prend feu ) son surréalisme ( la mort de wociek enroulé dans des draps ), la banalisation du meurtre au sortir d'un conflit horrible ( l'indifférence de Wociek face à l'erreur sur la personne à supprimer ). Du grand art, un film incontournable, Wajda est un immense cinéaste.

En chroniqueur de la crise profonde vècue dans son pays par toute une gènèration, le polonais Andrzej Wajda signe avec "Cendres et diamant" son meilleur long-mètrage que beaucoup considèrent comme un chef d'oeuvre! Wadja montre admirablement les remous de l'après-guerre et la recherche de la libertè nationale! il y rèvèle un grand acteur, Zbigniew Cybulski, un type de jeune rèsistant dèçu avec ce style vèhèment et son errance romantique qui n'appartenait qu'à lui! Ses lunettes noires sont devenues aussi mythiques que son personnage de combattant! Ce flamboiement de la Pologne des fifties explose de mille feux avec un cadre, une lumière et des images splendidement baroques! Un grand film passionnè, pessimiste et lucide retraçant les heures qui suivirent la libèration de la Pologne et l'assasinnat du chef du parti ouvrier...

En 1958, Andrzej Wajda clôt sa trilogie sur la 2nde Guerre Mondiale en Pologne et l’implication de la jeune génération dans celle-ci par la réalisation de Cendres et diamant. Les deux premiers volets de cette trilogie sont constitués par Une génération (1955) et Kanal (1957, Insurrection souterraine) et ce troisième volet fera référence pour de nombreux cinéastes.

 

Cendres et diamant est le film de Wajda souvent considéré comme son chef-d'oeuvre. Selon moi, ce n'est pas le cas et loin s'en faut. A mes yeux son chef d'oeuvre est "la terre de la grande promesse " et les films de cet auteur, que je considère comme supérieur à "cendres et diamant " sont plutôt nombreux et notamment " l'homme de marbre" qui obtint la palme d'or à Cannes". Il n'en reste pas moins que "cendres et diamant " est un film d'une tenue tout à fait honorable, mais un chef-d'oeuvre, à mes yeux tout du moins certainement pas. L'action se déroule à la fin de la seconde guerre mondiale. Les nationalistes et les communistes qui résistèrent tous deux contre l'occupation nazi, se livrent à une guerre civile pour prendre le contrôle du pays. Un nationaliste est chargé de tuer le secrétaire régional de Parti communiste. Il rencontre entre temps une jeune fille dont il tombe amoureux. Le titre est tiré d'un poème Polonais récité par le héros. Y a t il un diamant ( l'amour, le bonheur)au milieu des cendres ( la guerre, la négativité) ? Et surtout qui aura le dernier mot ? Tres bien filmé et photographié, le film souffre d'un manque de rythme pratiquement pendant tout le film. Le dernier quart d'heure sera plus énergique. Certes le thème abordé est très intéressant mais son traitement tourne trop souvent à vide. Compte tenu de sa réputation, faites vous votre idée puisque c'est un classique du cinéma mondial. Mais pour ma part, je vous renvoie plutôt à la filmographie de Wajda des années 70 jusqu'au début des années 80 pour y trouver le meilleur de son oeuvre. C'est un très grand cinéaste dont on n'imagine pas aujourd'hui la place qu'il occupait à cette époque pour la critique la plus exigeante. Sa filmographie à partir des années 90 ne fut plus au même niveau. Ceci explique sans doute cela. Notons enfin que l'acteur principal de "cendres et diamant " Z Cybulski fût considéré comme le James Dean Polonais. Il mouru t accidentellement une dizaine d'années après ce film en chutant d'un train en marche.

Premier contact pour moi avec le cinéma d’Andrzej Wajda, et j’ai eu bien du mal à y entrer. Je ne retiens que peu de choses de cette histoire entre espionnage et romance se déroulant dans une Pologne instable cherchant à se reconstruire après le seconde guerre mondiale.

 

 

 

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