CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2236 

 

 

n°2236
 
"Le théorême de Marguerite"

 

 

(2023)-(Fr,Sui)-(1h52)  -      Drame, Thriller mathématique  

 

Réal. :     Anna  Novion  

 

 

Acteurs:  E.Rumpf, J.-P.Darroussin, C.Courau ...

 

Synopsis

 

 

L'avenir de Marguerite, brillante élève en Mathématiques à l'ENS, semble tout tracé. Seule fille de sa promo, elle termine une thèse qu’elle doit exposer devant un parterre de chercheurs. Le jour J, une erreur bouscule toutes ses certitudes et l’édifice s’effondre. Marguerite décide de tout quitter pour tout recommencer.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première    Bande à part   Elle    Ouest France   L'Obs   Critikat.com   La Croix 

 

Dans le sillage de Will Hunting de Gus Van Sant, Le Théorème de Marguerite d’Anna Novion dessine la captivante trajectoire d’une chercheuse en mathématiques, géniale, obsessionnelle et franc-tireuse, qu’incarne l’excellente Ella Rumpf.

Le nouveau film d'Anna Novion plonge le spectateur dans une enquête intime au cœur de la recherche mathématique. Une formule qui fonctionne, portée par la comédienne Ella Rumpf.

Anna Novion raconte son film Le Théorème de Marguerite, sorte de quête existentielle sur fond d’équations mathématiques et de débordement d’émotions. Un troisième long métrage qui assoit définitivement son talent de cinéaste, avec une délicieuse révélation, Ella Rumpf et une évidente confirmation, Jean-Pierre Darroussin.

Aussi étonnante que remuante, cette merveille surprend par son sujet : une romance mathématique ! Ce troisième long-métrage d’Anna Novion a tout du thriller scientifique et amoureux et dresse le portrait d’une jeune femme aussi singulière qu’attachante.

Délaissant le portrait sociologique d’un milieu, le film part en quête d’une initiation à la mesure de cette jeune femme hors norme.

Un peu prévisible mais touchant et décalé, ce film donne à ressentir la passion de celle-ci tout en explorant un milieu méconnu, très majoritairement masculin et concurrentiel.

Malgré de bonnes idées visuelles, cet E = mc2 mon amour (roman de Patrick Cauvin) bis avance de manière beaucoup trop logique pour nous passionner totalement.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Chapeau bas pour la réalisatrice Anna Novion qui signe un film admirable et jubilatoire sur un thème peu accessible: la recherche en mathématiques. Les acteurs principaux sont vraiment exceptionnels car ils parviennent à nous faire ressentir les excitations incroyables qu’ils peuvent éprouver lors de leurs recherches si complexes, mais aussi les profondes angoisses liées aux éventuels échecs des hypothèses qu’ils émettent. Sans parler de l’humour entourant ces cerveaux hors-norme : excellent !

Quand on aime les sciences au sens large et LA seule science exacte connue à ce jour, à savoir les mathématiques, Marguerite est un film pas excellent, pas génial, pas parfait, non :Ineffable. Il n'est pas possible de dire à quel point ce film est formidable. Les acteurs s'en sortent bien, le sujet de la recherche scientifique et des conflits entre chercheurs habilement traité, le peu d'humour rend l'expérience encore plus géniale... Vous savez quoi ? Oubliez le premier paragraphe. Que vous aimiez ou non les mathématiques vous DEVEZ voir ce film.

Lorsque la seule fille de Normale Sup', suivie par le plus éminent directeur de thèse, se plante totalement le jour d'une présentation sur ses travaux, toute sa vie de jeune mathématicienne talentueuse s'écroule.Abandonnera t-elle définitivement sa passion des maths, ou bien trouvera t-elle un chemin différent pour exploiter son génie ? L'actrice principale (Ella Rumpf) est véritablement saisissante dans son costume de première de la classe totalement asociale et uniquement braquée sur ses équations. J'ai beaucoup aimé cette histoire originale et très bien réalisée de bout en bout, soutenue par un Jean-Pierre Darroussin toujours aussi intense et par un pétillant Julien Frison en pleine ascension. Un bien agréable moment cinéma que je recommande !

Une plongée intéressante, par moments passionnante dans la tête d'une fille, génie des maths, moins des relations sociales. Et une réflexion sur l'intelligence du coeur et l'intelligence de la tête. La comédienne Ella Rumpf se révèle attachante, avec son caractère renfermé et direct, et son jeune partenaire offre un contrepoint plus détendu. On finit par être passionné par l'avancée de leurs travaux, et cette frénésie d'idée qui les habitent, la réalisation suit avec inspiration ce bouillonnement d'idée, on a un jolie portrait d'une as des maths un peu inadapté au monde . Une belle réussite

 

"Le Théorème de Marguerite" est un drame français moyen dans l'ensemble. En effet même s'il manque quelque chose à ce film et que celui-ci finit par tourner en rond dans la deuxième partie, la réalisatrice Anna Novion plonge le spectateur dans une enquête intime au cœur de la recherche mathématique avec une première partie très intéressante nous plongeant dans la psychologie de son personnage principale d'ailleurs bien interprétée par Ella Rumpf révélation de ce film.

Anna Novion a réalisé ce film en oubliant les conseils de Flaubert et Stendhal: coupez, châtrez, amaigrissez la copie. Bon c’est dit. L’idée scenaristique est bonne, on vibre et on croit à cette jeune mathématicienne qui galère. Hélas la seconde partie est un peu assommante de formules de maths à rallonge. Et on voit venir le dénouement de très loin. Daroussin qui est à la ville le compagnon de Novion a du se retenir de la conseiller. Dommage on aurait gagné en vivacité.

Certes, "Le Théorème de Marguerite" est construit selon un plan ternaire qui ne réserve guère de surprises : l’ascension de l’héroïne, sa chute et sa rédemption. Certes, sa conclusion est banalement prévisible, autant qu’elle est fébrilement attendue. Pour autant, même si "Le Théorème de Marguerite" ne révolutionne pas le cinéma et ne méritait peut-être pas d’être sélectionné à Cannes, il n’en reste pas moins un film haletant et bien joué sur un sujet original.

 

Il y a de bonnes idées visuelles pompées de la série "Le jeu de la dame" avec des équations qui envahissent l'écran (ce n'est d'ailleurs pas l'unique plagiat dans ce film !). Le problème c'est que nous spectateurs ne comprenons pas ce que Margueritte cherche, on est passif par rapport à ses émotions, ses questionnements et donc on s'ennuie à force de voir qui enchaine les équations en jargonnant des mots incompréhenslbles mais dont nous spectateurs ne comprenons ni l'intérêt, ni les enjeux, ni les rebondissements (et sans doute la réalisatrice non plus...).

Une fille coincée, lunettes, cheveux gras, fan de math va découvrir qu'elle a besoin d'un mec pour que sa vie sois complète. On est pas dans un sketch mais bien dans un film qui se prend au sérieux, bourré à rebord de clichés, ridicule dans sa réalisation, personnage extrêmement creux, inintéressant et impossible à aimer, extrêmement prévisible. à part quelques vannes qui sauvent un naufrage total, tout le film est un cliché ambulant d'un gros ennui. bon pour finir sur m6 à côté des téléfilms et des comédies romantiques.

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA