CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2235 

 

 

n°2235
 
" Artistes et Modèles "

 

 

(1955)-(Am)-(1h49)  -      Comédie  musicale   

 

Réal. :     Frank  Tashlin   

 

 

Acteurs:  D.Martin, J.Lewis, S.McLaine ...

 

Synopsis

 

 

Rick Todd, dessinateur, et Eugene Fullstack, auteur de livres pour enfants, sont associés et habitent ensemble. Mais ils n'arrivent pas à trouver le succès. Ils font connaissance avec Abby, leur voisine du dessus, qui n'est autre qu'une célèbre illustratrice utilisant pour sa bande dessinée, très appréciée par Eugene, sa colocataire Bessie comme modèle. Une opportunité pour Rick de décrocher un contrat juteux avec l'éditeur Murdock. Remplaçant aussitôt Abby qui vient de démissionner, Rick illustre les visions nocturnes et farfelues d'Eugene et fait enfin fortune avec sa BD. Mais l'association entre Rick et Eugene est bientôt troublée par une série de quiproquos impliquant la CIA et le KGB. Une comédie burlesque où brille le tandem Martin-Lewis

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

J'ai lu je ne sais ou que ce film était le meilleur qu'a fait le tandem Dean Martin / Jerry Lewis et c'est vrai que c'est pas mal et l'on rigole beaucoup !! C'est le troisième long métrage que je vois du duo mais le premier sous la direction du réalisateur et co-scénariste Frank Tashlin. L'histoire d'un dessinateur et d'un écrivain pour livres d'enfants en galères qui vivent dans le mème immeuble qu'une artiste charmante et une femme chauve souris (rire) auquel les présentations s'imposent pour espérer un tremplin a franchir. L'écrivain fait des cauchemards qui inspirent beaucoup de mondes en l'écoutant dans son sommeil. Rire garantie devant ce long métrage qui possède des situations droles mais aussi des chants et de la danse comme dans les autres films mais Dean Martin et Jerry Lewis font des duos ensemble pour une fois. A leurs cotés, on reconnait Shirley Mc Laine très jeune mais déja talentueuse et Dorothy Malone avec un jolie regard bleu azur. La mise en scène de Frank Tashlin reflète l'époque de l'age d'or d'Hollywood avec son charme. A voir.

L'un des meilleurs films du tandem Jerry Lewis-Dean Martin pour un film alliant la comèdie burlesque et la comèdie musicale!Frank Tashlin rèalise avec autant de délectation les gags à rallonge de Jerry Lewis (vèritable pile électrique!) que les numèros musicaux,ou se dèchaine la jeune Shirley Mac Laine aux paupières papillonnantes et jambes agitèes à la Betty Boop!La beautè de Dorothy Malone,les superbes chansons de Dean Martin et les scènes d'anthologies efficaces dans le registre burlesque voir absurde comme ce mime dèjantè de Jerry Lewis dans des escaliers qui n'en finissent plus font de "Artistes et modèles" un agrèable divertissement comique des annèes 50 sans le moindre temps mort!On notera la prèsence de la sublime Anita Ekberg et du toujours mèchant Jack Elam...

Revisionnage et 1 ! Il s’agit là de l’un des derniers films du duo puisque c’est le 15ème film des 17 qu’ils ont tournés ensemble mais aussi parmi les meilleurs selon moi. Avec peut-être quelques longueurs néanmoins le film est riche, drôle, coloré, amusant. Il bifurque bien plus ici que dans d’autres, dans l’aspect comédie musicale sans délaisser le burlesque pour autant avec une bonne histoire en toile de fond.
Le réalisateur Frank Tashlin réalise avec brio ce sommet du duo en nous signant une comédie délirante et une satire sur la bande dessinée et le pop art. Ce cinéaste lui-même ancien dessinateur est ici au sommet de son art et son long métrage fourmille de trouvailles visuelles délirantes, empruntées au style des comics. Les gags sont ici marquants comme celui de l’appel téléphonique faisant courir Jerry Lewis jusqu’à l’épuisement dans les escaliers ou bien encore quand il hurle lorsqu’il fait des cauchemars. Le casting féminin est à la fête puisque les splendides Shirley MacLaine, Dorothy Malone, Eva Gabor et Anita Ekberg y interprètent de beaux rôles. On retrouve également Kathleen Freeman habituée du genre. Dean Martin chante encore un peu plus dans ce film et Jerry Lewis toujours un peu mais moins que le crooner. On relèvera aussi de belles chorégraphies dans le plus pur style des comédies musicales. Un vrai classique faisant le mix quasi parfait de chansons, de danses et de gags.

 

Une bonne petite comédie nous présentant une nouvelle fois le duo Dean Martin et Jerry Lewis, qui tentent une nouvelle fois de conquérir les cœurs mais aussi New York. On y retrouve également Shirley MacLaine, que j'avoue ne pas avoir du tout reconnu. Le film n'a pas de grande prétention si ce n'est celle de nous faire passer un bon moment, au milieu des années 50. Quelques scènes sont intéressantes, d'autres drôles, je retiens particulièrement celle où une mère dépose un petit garçon au sein de la rédaction pour prouver l'effet néfaste du nouveau personnage de la bande dessinée. Hier les bandes dessinées, aujourd'hui les jeux vidéos... Même combat.

 

Considéré généralement comme le meilleur film du tandem Jerry Lewis-Dean Martin, je dois avouer que c'est pourtant un de ceux qui m'a le moins convaincu. Etant donné que c'est Frank Tashlin qui est derrière la caméra, on a bien sûr un univers très coloré et cartoonesque. Et s'il nous réserve comme toujours un scénario délirant et quelques gags excellents, les numéros musicaux, inutiles et fades, coupent sans cesse le rythme. De plus, Jerry Lewis a tendance à vraiment en faire des tonnes. D'habitude, l'acteur cabotine à mort et joue un personnage agaçant les autres mais tout arrivant à faire rire le spectateur sans l'énerver. Là souvent il cabotine tout court et a tendance aussi à agacer ceux qui sont derrière l'écran. Heureusement que Dean Martin apporte sa stature de crooner dragueur à qui il arrive des tuiles mais ne perdant jamais sa classe, et puis le casting féminin en jette pas mal ne serait-ce que par Shirley MacLaine pour sa fraîcheur ou Dorothy Malone pour son glamour. Mais il n'empêche "Artistes et modèles" m'a laissé un arrière-goût de déception.

Le tandem Jerry Lewis / Dean Martin livre avec Artistes et modèles un concentré de ses pires pitreries et clownesqueries. Les pires, et pas les meilleures : loin d'être drôle, Artistes et modèles est d'une lourdeur indigeste, mêlant un jeu stupide de Jerry Lewis avec une trame stupide et des seconds rôles si fades que l'on se demande si Lewis n'est pas seul devant la caméra, ce qui est le comble de l'agacement. Frank Tashlin a une mise en scène de cartooniste (il a travaillé pour Walt Disney), c'est pourquoi le film est une série de gags visuels et un burlesque effréné rompt tout charme de narration. Certes, il possède certains éléments ridicules qui peuvent faire sourire, mais Artistes et modèles, qui aurait pu être un chef-d'oeuvre d'absurdité se penche du côté du grotesque à cause d'un Jerry Lewis qui en fait trop et un Dean Martin qui s'efface derrière son compère. On regrette aussi le manque de valeur des personnages féminins qui paraissent ici appartenir au décor : Shirley MacLaine et Dorothy Malone, qui sont aussi facilement oubliables que l'intrigue.

L'une des comédies les plus estimées du tandem Jerry Lewis et Dean Martin,mais l'on se demande pourquoi aujourd'hui. Frank Tashlin préfigure le Pop Art en se moquant ouvertement du milieu artistique,de ses clichés,ses tromperies et ses miroirs aux alouettes. Mais ne nous y trompons-pas,il s'agit bien d'une comédie burlesque mâtiné de comédie musicale,dans des décors en Technicolor. C'est à dire tout ce qu'aimaient les Américains dans les années 50. Ceci étant,"Artistes et modèles"(1955) ne fait plus vraiment rire. Jerry Lewis,pile électrique qui y invente une grimace à la seconde,est fatiguant à la longue. Il fait son one-man show sans se soucier de ses partenaires. Dean Martin est plus attendrissant en peintre-crooner qui garde son optimisme malgré les désillusions. A noter que l'adorable Shirley MacLaine jouait son premier rôle au cinéma,et elle est craquant à imiter Betty Boop ou en costume de chauve-souris. Les nombreuses chansons assez niaises cassent bien le rythme,et il y avait certainement moyen d'aller plus nettement dans le vaudeville rigolard.

Mais quelle horreur ! Ce film est une espèce de gros fuck adressé au cerveau humain. C'est de la bêtise en bâton. Comment peut-on autant passer à côté ? Quand Jerry Lewis partait dans son minable numéro de comique, n'y avait-il donc aucun mec sur le plateau pour oser dire "Quand même les gars, qu'est-ce que c'est mauvais ! Jamais vu un truc aussi nul à chier. On va faire un bide monumental. J'ai honte je me barre". La voix française est particulièrement ratée, ce qui accentue le ridicule. Mon Dieu, comment pourrai-je me remettre d'une telle bouse...

 

 

 

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