(1963)-(Am)-(2h49)  -     Guerre, Action, Aventure 

Réal. :     John Sturges  

Acteurs  :  S.McQueen, C.Bronson, J.Garner. ...  

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

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(1963)

Du bon cinéma, bien honnête, où le spectateur trouvera ce qu’il aime bien trouver : un récit habilement mené, un peu d’humour, beaucoup d’angoisse, des êtres auxquels il pourrait ressembler.

La Grande Evasion réunit tout à la fois les éléments d'un succès commercial et matière à réflexion.

C'est un film laborieux, soigné, à la fois émouvant et froid : un peu de rire, un peu de suspense, une belle épaisseur de drame, etc.

On aperçoit trop bien les ambitions d’un tel film : séduire le public en lui fournissant de l’humour, du suspense, de l’héroïsme, du pathétique, voire du tragique, à des doses savamment préméditées.

  bonnes            moyennes           mauvaises 

La grande évasion est un grand classique du cinema américain des années 60. Le film est porter par une très belle brochette d'acteurs avec notamment Steve McQueen , Charles Bronson , Richard Attenborough , James Garner ou encore Donald Pleasence tous très bons dans le rôle de cette bande de prisonniers qui va monter un plan d'envergure pour tenter de s'évader d'un camp de prisonniers. L'histoire est vraiment prenante et captivante. On est tenu en haleine devant les préparatifs ingénieux de cette tentative d'évasion ou on espère qu'ils ne se feront pas chopper. Et l'évasion est très prenante remplie de suspense , de tension , de rebondissements et d'action . Le film contient quelques morceaux d'anthologie comme la célèbre course poursuite à moto . Un classique .

Un film que l'on revoit, même après la cinquantième redif', avec des yeux d'enfants. Qui nous replonge à une époque où aller au cinéma était quelque chose d'autre, un moment de magie, une fenêtre qui s'ouvrait sur un monde où on devenait héros avec le héros, où l'on pouvait sans honte être deux heures durant...Steve McQueen. Peut-être ce film a-t-il des défauts, mais on a jamais le temps de s'y arréter. "La Grande Evasion": un titre à propos.

Inspiré d'une histoire vraie, ce classique réalisé par John Sturges reste l'un des modèles les plus efficaces et les plus copiés du film d'évasion. De la préparation minutieuse qu'elle demande jusqu'à l'évasion en elle-même, tout y est, ne nous épargnant pas la terrible réalité en nous montrant le triste sort qui attendait les fugitifs qui se faisaient attraper. Ode au courage et à l'ingéniosité au suspense savamment dosé et portée par un casting à tomber par terre (Steve McQueen, James Garner, Richard Attenborough, Charles Bronson, James Coburn, Donald Pleasence...), voilà un film qui se voit et revoit avec toujours autant de plaisir. On a beau y voir quelques défauts, on ne boudera pas sur un tel film, divertissement parfaitement orchestré.

La première moitié du film fait un peu divertissement populaire, car le ton en plus d'avoir un côté très américain, peut aujourd'hui paraitre un peu naïf, de par son humour, ses personnage... Et ça a beau être très bien réalisé, ça n'a pendant une bonne heure et demie en aucun cas l'envergure d'un grand film. Et puis cette dernière heure est juste sublime, puisque l'on passe avec les personnages de l'espoir à la résignation, ce qui amène une réflexion suffisamment intéressante pour interroger: peut-on obtenir la liberté quand bien même on la mérite? Et existe-t-elle réellement? Et sur la forme c'est parfait, Steve MacQueen crève l'écran, la musique est excellente, c'est filmé de manière remarquable, ça n'a pas vieilli... Tout cela mérite son étiquette de très bon film.

En 1963, John Sturges réalise l'un de ses films les plus célèbres, "La Grande Évasion" pour lequel il est également producteur. Film d'époque sur fond d'histoire vraie où durant la Seconde Guerre mondiale creusent un tunnel pour faire évader deux cents cinquante prisonniers. Pour le mettre en scène, le cinéaste convoque une distribution éclatante avec Steve McQueen, Charles Bronson ou Donald Pleasence. La singularité de chaque personnage permet à Sturges de réussir son plan, léguant même à son film une ambiance bon enfant bienvenue. Certes des longueurs sont présentes mais le plaisir est au rendez-vous et la symbolique du tunnel est désormais entré dans la culture universelle. Une valeur sûre.

Beau, intéressant, intemporel mais totalement irréaliste : les Allemands sont partout même dans les endroits les plus reculés et en nombre. Les baraquements sont plus lustrés que le château de Windsor, les prisonniers habillés sans faux-plis dans des tenues impeccables. On se croirait au Club-Med ! Faut pas pousser mémé dans les orties tout de même !

J’ai été déçu. On dirait que les acteurs s’ennuient, s’ennuient, qu’ils n’en ont rien à faire de ce qui les a mis devant une caméra. Au moins ça finit mal, tant mieux pour eux, ça leur apprendra à manquer de volonté. C’est fort dommage, car le scénario et la réalisation étaient à la hauteur de la postérité, eux. La grande évasion reste néanmoins un bon film d’action et de résignation léthargique. A voir éventuellement.

Lorsque l'on est cinéphile, il y a une chose qu'il faut dire si l'on veut paraître crédible : "Les films anciens sont des chefs-d'oeuvre". Pourquoi? Parce que "c'était mieux avant". C'est tout? Oui, merci. Bon. En fait, non, pas toujours. Ce n'est pas parce que nos acteurs modernes ont à peu près autant de charisme qu'une boite à chaussures qu'il faut systématiquement construire des monuments à la gloire de leurs ainés...Certes, MacQueen est impeccable, et fait son boulot avec talent; d'accord, le scénario tient la route; et bien sur, le film en lui même est plaisant au possible. Cela suffit-il à faire de la grande évasion un grand film,voir un film culte comme on le répète souvent? Là, je doute un peu.

Ce film la à vraiment vieilli il est loin d'avoir le réalisme de Stalag 17. Beaucoup de chose sont invraisemblables comme l'histoire du pilote qui va aider un officier aveugle à s'évader du camp. Steve Mcqueen est excellent quand il pilote une vieille moto et James Coburn en touriste français est payant avec sa grosse valise mais je me dis dans ce film la de qui se moque-t-on? Le gars passe inaperçu sans se faire remarquer par les nazis et sans qu'il soit controlé par eux. Le clou du spectacle c'est quand les deux officiers britanniques montent dans un car et l'un des deux va parler dans sa langue maternelle et va trahir son autre ami. Je ne veux pas en dire plus mais on pourrait en rire! Ce n'est vraiment pas le meilleur que je préfère de John Sturges !