Fiche 2217
n°2217 | |
" ...et
satan conduit le bal "
(1962)-(Fr)-(1h20) - Comédie dramatique
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Synopsis
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Un gangster s'éprend d'une jeune actrice, mais elle-même est amoureuse d'un écrivain.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Est-ce affaire de génération, je dois dire que j'ai beaucoup aimé ce film. Je trouve qu'il tient bien le coup. Il est presque un hommage à 'La Dolce Vita' prononcé au début du film. Il est pétillant comme les bulles de Champagne. Il traite de la complexité et de la fausseté des rapports humains avec légèreté, drôlerie et gravité.
En 1960, sur le tournage de "Les parisiennes", Roger Vadim croise le regard de la toute jeune Catherine Deneuve! Dans "Et Satan conduit le bal", l'un de ses premiers rôles, elle découvre ici les jeux truques de l'amour! Sur un scénario cosigné par Vadim, cette innocente jeune fille côtoie gigolos et starlettes dans une luxueuse villa près de Collioure (magnifique ville située au bord de la Méditerranée dans le département des Pyrénées-orientales), cadre de chassés-croisés sentimentaux où Bernadette Lafont déclenche une série de rivalités amoureuses! Les dialogues ne volent pas haut et la réalisation de Grisha Dabat non plus (quoi que c'est toujours intéressant de voir Deneuve conduire et de l'observer pour passer une vitesse)! Une curiosité... Une idée de départ intéressante assez mal exploitée par la suite, aussi bien pour les rebondissements que dans la réalisation qui finit sans souffle. Cependant le film vaut le coup d'oeil pour les acteurs pleins de fraîcheur.
Certaines scènes sont bien imaginées et bien réussies. Mais le plus souvent, c'est complètement raté. Pour briser l'ennui, ne reste plus alors qu'à admirer les magnifiques Deneuve et autre Laffont. Ce qu'il y a de bien dans ce film c'est la photographie de Raoul Coutard et les gentils minois des mesdemoiselles Deneuve, Laffont et Brion. Mais à part ça : Rien, le néant : Un scénario d'une pauvreté inimaginable ce qui ne l'empêche pas d'être confus comme un vieux tiroir, des dialogues impossibles, un jeu d'acteur approximatif. Passez votre chemin, braves gens à moins d'en rigoler, mais au second degré.
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