CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2188 

 

 

n°2188
 
" Trois mille ans à t'attendre "

 

 

(2022)-(Aust,Am)-(1h48)  -      Drame,  Fantastique  

 

Réal. :     George Miller   

 

 

Acteurs:  I.Elba, T.Swinton, A.Lagum  ...

 

Synopsis

 

 

Alithea Binnie, bien que satisfaite par sa vie, porte un regard sceptique sur le monde. Un jour, elle rencontre un génie qui lui propose d’exaucer trois vœux en échange de sa liberté. Mais Alithea est bien trop érudite pour ignorer que, dans les contes, les histoires de vœux se terminent mal. Il plaide alors sa cause en lui racontant son passé extraordinaire. Séduite par ses récits, elle finit par formuler un vœu des plus surprenants.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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A la fois récit mythologique fou et œuvre méta-réflexive passionnante, Trois mille ans à t’attendre condense toutes les obsessions de George Miller dans un bijou universel et vertigineux. L’un des plus grands films de l’année, par l’un des plus grands cinéastes au monde.

La force de ce film réside dans sa conviction que le cinéma a toujours, encore, besoin d’histoires. C’est aussi ces nombreuses histoires enchâssées qui éloignent de nous la fin, et nous aident à conjurer, même pour un temps, la solitude, l’ennui et la mort.

« Trois mille ans à t’attendre », film à la fois féerique et romantique, révèle une nouvelle facette du talent du créateur de la saga « Mad Max »

Cette collision de contes qui résonnent dans toute leur universalité construit un spectacle imprévisible et opère un rapprochement entre Alithea et Djinn, rencontre touchante puis bouleversante de deux solitudes.

George Miller signe un singulier blockbuster dont la beauté est indissociable d’une certaine bizarrerie. Il ne faut pas le regretter, mais au contraire apprécier à sa juste valeur cet alliage rare et précieux.

Variation contemporaine autour des « Mille et Une Nuits » entre une vieille fille anglaise experte en narratologie (Tilda Swinton) et un djinn au destin de migrant africain (Idriss Elba), le film est passionnant sur le fond Il est moins convaincant sur la forme 

Le nouveau film du père de la saga « Mad Max » célèbre ici la puissance du récit dans un trop-plein d’images et de mots. Manque l’émotion

Le père de Mad Max carbure à l'eau de rose dans cette guimauve avec Tilda Swinton en peignoir et Idris Elba en Génie. Une croûte digitale en guise de tableau de maître

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Par le realisateur de la saga mad max un film aux antipodes de mad max.
Il s'agit de l'adaptation cinématographique d'une nouvelle d'A. S. Byatt, The Djinn in the Nightingale's Eye, parue en 1994 dans un recueil du même nom George Miller présente son projet comme un « anti-Mad Max », la saga qui l'a rendu célèbre. Cependant, il reprend une équipe très proche de celle de Mad Max: Fury Road : le compositeur Junkie XL, la monteuse Margaret Sixel ou encore le directeur de la photographie John Seale. C'est la deuxième fois que ce dernier sort de sa retraite pour travailler avec le cinéaste
Le tournage devait initialement débuter le 2 mars 2020 Cependant, il est décalé en raison de la pandémie de Covid-19. Il devait se dérouler en partie en Turquie (notamment à Istanbul) et au Royaume-Uni, mais toujours en raison de la pandémie, il ne se déroule finalement qu'en Australie. Les prises de vues débutent en novembre 2020. Il doit durer 62 jours3. Les prises de vues ont lieu notamment à Sydney et ses environs (Melrose Park (en) et Sydney Park. Un film original et pas comme les autres un film a ne pas manquer

Quand George Miller arrive avec un nouveau film, c'est toujours un évènement pour les cinéphages, déjà parce que c'est rare, et aussi parce que dans le pire des cas, c'est un bon film (on lui excusera MAD MAX 3). Mais cette fois, l'ami George revient avec une pépite intimiste d'une finesse narrative éblouissante, sublimée par une mise en scène qui fait mouche à chaque instant. d'un plot de départ au demeurant simpliste, Miller en délivre un film à la richesse thématique foisonnante, à la limite du testamentaire, porté par 2 acteurs incroyables de sincérité.

Un joli film qui se laisse regarder avec plaisir. L'histoire est fantastique et nous transporte à différentes époques d'une lignée de djinns. On se laisse porter par le récit auprès d'une Tilda Swinton plutôt convainquante et touchante et un Idris Elba un rien plus en retrait. A voir !

Déjà de quoi parle ce film ? Alithea Binnie, bien que satisfaite par sa vie, porte un regard sceptique sur le monde. Un jour, elle rencontre un génie qui lui propose d’exaucer trois vœux en échange de sa liberté. Mais Alithea est bien trop érudite pour ignorer que, dans les contes, les histoires de vœux se terminent mal. Il plaide alors sa cause en lui racontant son passé extraordinaire. Séduite par ses récits, elle finit par formuler un vœu des plus surprenants. Même si je suis d’accord sur les effets spéciaux parfois assez hideux (du style « Contes de la Crypte » pour ceux qui savent !) j’ai été emporté par le film et j’ai même pleurniché un peu au moment du générique (ne me demandez pas pourquoi). Pour moi ce film est une sorte de testament créatif du réalisateur aux films sur vitaminés mais qui puisent aux racines de la mythologie (Mad Max c’est un univers fantastique en tant que tel).
D’ailleurs comme cela est rappelé en introduction du film, les mythes offrent une explication aux choses que l’être humain ne maîtrise, ni ne domine…et souvent débouches sur du savoir scientifique…. J’avais eu la même affection pour « Une histoire Vraie » de David Lynch et « Vortex » de Gaspard Noé, soit des films qui tranchent avec les filmographies des dits cinéastes mais qui sont des clés de lecture pour toute leur œuvre.

 

Adapté d'un roman, ce joli film raconte une fable mêlant magie et histoire. Un joli voyage à travers une esthétique qui m'a personnellement beaucoup plu. Pas le film de l'année mais sympathique à voir sur grand écran.

Si George Miller se fait plus rare dans le paysage du moment, c'est bien pour prendre du recul sur la création et la manière dont elle traverse les générations. Le titre ne cache rien et il passera effectivement par près de trois millénaires pour arriver à ses fins. Après la prouesse d'un « Mad Max : Fury Road » survolté, il nous revient avec un pseudo huis-clos, plus malin qu'il n'y paraît. En revisitant la nouvelle de A. S. Byatt (The Djinn in the Nightingale's Eye) et en remaquillant les contes de « Mille et Une Nuits », il conçoit le portrait de l'imaginaire, où l'humanité et les récits se transcendent mutuellement. Le devoir de mémoire serait ainsi un détail dans ce format, qui justifie une envie de se ressourcer le temps d'une balade romantique, vocalement saisissant.

Pour le peu de moyens qu'on lui a laissé, Miller garantit un certain standing vis-à-vis de son film, qui ne cherche pas à être aussi épique qu'il puisse prétendre. Évidemment, des séquences sondent l'interprétation du conteur et celui du spectateur par la même occasion, mais l’on sent un peu trop de retenue et d’allers-retours dans ce « Three Thousand Years of Longing » (3000 ans à t'attendre). On le sent ainsi piégé dans le même réceptacle que son Djinn, qui est ici pour faire rêver les plus jeunes, tout en couleur. Mais pour ceux qui seraient un poil plus exigeant dans la manière de faire communiquer les époques et d’éponger la solitude qui les traverse, il y aura quelques obstacles à éviter avant d’atteindre la fascination.

Un film curieux sur "un génie dans une bouteille" comme un conte de fee sur 3 siècles et les perennations de ce génie dit "djinn" en anglais malchanceux. Tous protagonistes féminins tombent amoureux de lui ou des qu'on lui demande les 3 vœux qu'il s'empresse de faire pour remercier la personne qui libère du flacon ou petite bouteille...un film curieux à voir pour le jeu du génie ou djinn à la Aladdin des temps modernes jouée avec superbe avec un Isris Elba en pleine forme..Tilda Swinton aussi est tres convaincante..À voir une bonne curiosite..

 

Ce film c'est comme les interminables repas de Noël à côté du sapin : c'est long, vaguement écoeurant, pas très digeste, et on a hâte que ça s'arrête.

Pas vraiment emballé par ce conte de "Génie"... Le scénario costaud nous balade depuis l’Égypte, moyen-age, et de nos jours. En effet le génie (Idris Elba) un colosse qui réussit à s' introduire dans des flasques, qui peuvent rester "passifs" tel les lichens, est contraint par ces traditionnels voeux qui n'ont pas toujours bien tournées, et atterrit dans cette aventure avec Alithea (Tilda Swinton). On a du mal à coller à l'ensemble, y compris la rencontre façon "Troisième type". Avec la meilleure volonté et un peu de témérité, j'ai même cherché le sens des dernières images - sorte d' "2001 l'odyssée de l'espace", mais cela restera très nébuleux..

 

 

 

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