(2003)-(Am)-(1h44)  -      Policier, Drame  

 

Réal. :     James  Cox   

 

 

Acteurs:  V.Kilmer, K.Bosworth, C.Fisher ...

Synopsis

Durant l'été 1981, un meurtre spectaculaire défraie la chronique en Californie. Dans l'un des plus beaux quartiers de Los Angeles, sur Wonderland Avenue, dans une propriété de rêve, quatre personnes sont retrouvées sauvagement assassinées. L'affaire, déjà exceptionnelle par sa violence et son décor, prend encore plus d'ampleur lorsque les enquêteurs découvrent que John Holmes, l'acteur porno le plus en vue de l'époque, en est peut-être l'auteur...

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 Paris Match     Ciné Live     Libération      L'Humanité    Première      France Soir    Aden    Ouest France   L'Obs    Le Point     La Croix   

 Le triptyque sexe, drogue et rock'n'roll est réuni dans ce film choc, inspiré d'un authentique fait divers. Et grâce à une mise en scène survitaminée comme un cocktail inavouable, on suit sans hésitation un Val Kilmer parfait dans le rôle de l'idole underground.

Ce qui pourrait être la suite non-officielle de BOOGIE NIGHTS avait la matière d'un bon film. Mais James Cox n'est pas Paul Thomas Anderson. Et s'il a les ingrédients pour faire une oeuvre intéressante, il rate en grande partie son coup. (...) Grossièrement dessinés, les personnages ont du mal à nous fasciner. Et sans construction psychologique, le questionnement sur la culpabilité possible de John Holmes perd fortement de son impact.

Comme Boogie Nights, de Paul Thomas Anderson, Wonderland est un témoignage sur une époque et une société frénétiques, dont on contemple, fasciné, le ridicule visible et le mal-être secret. Mais Paul Thomas Anderson enveloppait sa mise à mort des années 70 de mouvements de caméra suaves et cruels. James Cox, lui, a cru pouvoir entretenir le mystère et l'ambiguïté en tournant une sorte de clip hypervitaminé. Scénario et comédiens (Val Kilmer, pour une fois très bien) lui résistent vaillamment. Ils ont bien du mérite et, par moments, un peu de mal.

Wonderland a beau suinter le glauque de partout, on est loin du pamphlet cinglant sur les dessous du rêve américain qu'il prétend être.

Pour combler un scénario bien pâlot, on nous ressert des artifices à la Scarface ou des plus pompeux thrillers, avec profusion de musiques de la fin des années 70 et des effets de caméra qui lassent très vite.

James Cox ne tire de cette biographie " scandaleuse " qu'une série de vignettes toc où chaque événement est monté en épingle dans un style tape-à-l'oeil. (...) Certains ont fait la fine bouche devant Boogie Nights de Paul Thomas Anderson (inspiré du même personnage) : comme dit l'autre, y'a pas photo.

Reconstitution glauque, mise en scène complaisante et morale douteuse sur l'idée que le porno appelle nécessairement le vice : la forme et le fond sont ici conjointement nauséeux.

  bonnes            moyennes           mauvaises 

Pas mal du tout ce film. Des prestations qui tiennent la route (Val Kilmer joue assez bien), quelques idées intérressantes comme les flashbacks qui nous éclairent sur les évènements passés et le thème du film centré sur John Holmes. Wonderland est un bon film.

Un film très noir sur le destin de John Holmes, célèbre acteur porno, déjà utilisé sous les traits de Mark Walhberg dans Boogie Nights, brillamment interprété par un Val Kilmer de poids.

Autopsie du fait divers qui traumatisa Hollywood : un film choc, décapant, frénétique, psychédélique ; 28 cm de sexe, de drogue, et de rock'n'roll. D'excellents acteurs : Val Kilmer, Lisa Kudrow, Kate Bosworth,... Une bande originale du tonnerre (Duran Duran, Dobie Gray,...), une réalisation style vidéo clip survitaminée => WONDERLAND is wonderful !

Ce film est en quelque sorte une suite au génialissime Boogie Nights, de par le fait qu'il est adapté de la vie du même acteur pornographique, et que l'action débute plus ou moins là ou celle de Boogie Nights s'achève. Sans rivaliser avec le film de Paul Thomas Anderson, Wonderland retrace d'une belle façon cette sordide histoire. L'ambiance 70's fait plaisir à voir et Val Kilmer est très bon dans son rôle.

Un film intense et tres prenant , violent, noir , baré avec des acteurs de grandes qualités (val kilmer toujours aussui bon dans ce type de roles) , des personnages complétement tarés et en pleine décadence , basé sur une histoire vraie vraiment tres marquante sur la star du porno John Holmes , a voir et a revoir

D'une rare noirceur, ce film de Brian Cox a le mérite de clouer le spectateur à son fauteuil. A l'aide du montage, de la photo et de l'excellente bande originale, celui-ci réussit un thriller aussi sombre qu'intelligent, dans le sens où il donne la part belle aux personnages, tous interessants et jamais caricaturaux. Les interprètes leur donnent une certaine profondeur, on notera surtout la prestation de Lisa Kudrow, qui fait oublier son personnage de friends et joue habilement avec la complexité de son personnage, elle est absolument extraordinaire face à un Val Kilmer également remarquable. Kate Bosworth est une révélation à suivre, elle aussi rend très bien la complexité du personnage de Dawn, la petite amie de John Holmes. Même si la mise en scène est sans arrêt à la frontière de l'hystérie, ne nous inquiétons pas, le casting efface vite ce défaut.

Un film sur la déchéance qui m'a beaucoup plus. A travers l enquête sur ce massacre ou a été mis en cause une ancienne mégastar du porno, on suit l itinéraire d un homme dévoré par son addiction aux drogues, vivant dans le mensonge permanent aux autres et surtout à lui même. Val Kilmer est parfait jouant sur son image de star déchue, le reste du casting est plutôt pas mal. Un film qui va vite assez stylisé est bénéficiant d une excellent bande son.

Ce thriller, basé sur l’histoire vraie de ce quadruple assassinat dans le quartier de Hollywood dans les années 80, ne serait pas aussi réussi sans la composition exceptionnelle de Val Kilmer. James Cox parvient à nous tenir en haleine jusqu’à la fin. Mais il a du mal à faire démarrer son suspense. L’ennuie et la confusion ne s’estompent qu’àprès la première demi heure. Après les choses s’arrangent. Pour le spectateur c’est sûr. Pour certains des protagonistes, pas des « masses »…

Le film vaut par sa fidélité aux fait réels, ce qui nous plonge totalement au coeur de cette histoire. Le film est dynamique et très réaliste malgré quelques effets en trop. La scène de fin ou les enquêteurs conforte les deux versions des faits et défende leur avis est le sommet de ce film. La performance de Val Kilmer est très moyenne je trouve, bien dommage.

Les parties intéressantes sont les deux scènes "d'aveux" racontés par deux des protagonistes du film et le contraste entre celle-ci. Un casting bien fait, une bande originale agréable, la réalisation est un peu tape à l'oeil mais cela reste regardable.

Prenez une aspirine avant d'entrer dans la salle. Surtout au premier rang ! Une évocation des années drogues, sexes et frime, avec une manière de filmer virtuose, mélangeant plusieurs styles parfois inventifs, et d'une maîtrise de la caméra rarement vue jusqu'ici dans les films d'actions. Le scénario est abouti, tiré d'une histoire vraie, mais concoctée comme si on était le juré au procès. C'est-à-dire qu'on aura certaines clés à la fin. Et c'est rare dans une catégorie de films qui glisse dans la série B. Dans ce cas, c'est tellement efficace, que l'on peut faire rapidement le parallèle avec de grands films du genre. Le casting est parfait, tous sont aussi immondes les uns que les autres. Mention spéciale au biker, mais Val Kilmer, si difficile à placer, est ici comme un coq en pâte. Bonne musique du début des années 80, rythme d'enfer, montage haletant. Il ne manque qu'un message politique comme dans "Dark Blue" pour en faire un grand film.

Le Los Angeles des années 80. Une star dêchue du porno. Un style underground et hyper-vitaminé. Bienvenue dans "Wonderland"(2003),ou l'enquête pour établir si James Holmes a tué ou non 4 personnages dans sa villa californienne. Ici,la culpabilité importe peu,au contraire de la figure débauchée de Holmes,incarné par un Val Kilmer qui se fait un malin plaisir de jurer et de sniffer de la coke,et ainsi de se moquer de son image. Le film est pourtant très énervant,de par son côté tape à l'œil(montage saccadé et image flouté)et par sa morale réductrice(le porno et le vice,même combat)

Pas terrible du tout , du mal à rentrer dedans , le rythme est ennuyeux , j'ai du m'endormir au moins 2 fois avant la fin , efficace pour dormir .. lol.... mais bin j'ai quand même repris et j'ai fini difficilement pour aller à la fin , manque de punch , dans le film malgré une ou 2 scénes un peu trash.

Wonderland le réalisateur Cox commet un vol de grand chemin copiant P.T. Anderson et Quentin Tarantino avec si peu de nuances ou d'originalité que Wonderland ressemblerait à l'œuvre d'un étudiant en cinéma si ce n'était la présence de tant d'acteurs reconnaissables. Val Kilmer est un acteur curieux et totalement surestimé en termes de compétences il a néanmoins une présence magnétique à l'écran qui est toujours intéressante à regarder même lorsqu'il est plus épais qu'une tranche de bacon. Le problème c'est que le vrai John Holmes contrairement à Kilmer était tout le contraire du charismatique. Il était maigre et laid doté (ou maudit) d'un énorme organe sexuel. Holmes était un numéro de cirque et pas un étalon comme dans ce film. De plus au moment où les événements décrits dans le film se sont déroulés il n'était plus qu'une pathétique épave en dépendance de la drogue...

Pas grand chose à tirer de ce "Wonderland" qui m'a plongé dans un sommeil assez profond après seulement une demi heure. J'ai tout de même réitérer l'expérience le lendemain mais rien n'y fait, James Cox ne réussi pas une minute à donner un intérêt à ce quadruple meurtre. Le rythme lent et la multitude de scènes "inutiles" nous empêche de nous plonger dans ce policier qui m'emballait pourtant. On retiendra la prestation de Josh Lucas et bien entendu celle de Val Kilmer mais le reste ne vaut strictement rien.