CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2149 

 

 

n°2149
 
" Tout ce qu'il me reste de la révolution "

 

 

(2019)-(Fr)-(1h28)  -      Comédie   

 

Réal. :     Judith  Davis   

 

 

Acteurs:  J.Davis, M.Zidi, C.Dumas ...

 

Synopsis

 

 

Angèle avait 8 ans quand s’ouvrait le premier McDonald’s de Berlin-Est… Depuis, elle se bat contre la malédiction de sa génération : être né « trop tard », à l’heure de la déprime politique mondiale. Elle vient d’une famille de militants, mais sa mère a abandonné du jour au lendemain son combat politique, pour déménager, seule, à la campagne et sa sœur a choisi le monde de l’entreprise.
Seul son père, ancien maoïste chez qui elle retourne vivre, est resté fidèle à ses idéaux. En colère, déterminée, Angèle s’applique autant à essayer de changer le monde qu’à fuir les rencontres amoureuses. Que lui reste-t-il de la révolution, de ses transmissions, de ses rendez-vous ratés et de ses espoirs à construire? Tantôt Don Quichotte, tantôt Bridget Jones, Angèle tente de trouver un équilibre…

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde   Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle   Ouest France   L'Obs  Transfuge    La Croix   

 

Ce premier film politique en forme de comédie légère nous apporte le bonheur, ici et maintenant.

Le talent de Judith Davis, actrice, scénariste et réalisatrice, éclate dans cette comédie, pleine d’un charme impétueux, sur la perte des idéa

Cette comédie explosive de la théâtrale Judith Davis transmet une énergie redoutablement bénéfique pour repenser le monde.

De sa conception à sa réalisation, "Tout ce qu'il me reste de la révolution" porte en lui une utopie. Il le fait avec modestie, intelligence, subtilité et humour.

Quelque chose du pur esprit de 68 rejaillit là, de manière simple et directe : interroger le quotidien en l’interpelant, remodeler à la volée son cadre de vie, réclamer le droit à l’épanouissement.

Pour son premier long-métrage, l'actrice Judith Davis embarque son collectif théâtral, l'Avantage du doute, et signe une comédie enlevée, bien qu'un poil monocorde, sur notre époque cynique et peu épique.

Portrait d'une fille de gauchistes à l'heure des idéaux en berne. Une comédie Nuit debout plus foutraque que drôle.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Angèle se bat pour ses convictions et ses idéaux. Mais nous vivons dans une société de consommation et certains sont nés trop tard ou trop tôt pour se rebeller. Angèle vient pourtant d’une famille de militants. Que leur restent-ils aujourd’hui de la révolution ? Tourné avant le mouvement des « Gilets Jaunes », ce premier long-métrage de l’actrice Judith Davis résonne comme un cri de colère. Il faut dire qu’Angèle et son groupe rencontré au Pôle Emploi, ont des idées pour protéger la planète ou redistribuer les richesses, mais comme bien souvent, les discours ne font pas le concret et ça l’énerve. « Tout ce qu’il me reste de la Révolution » est une comédie politico-sociale révoltée et annonciatrice d’un ras-le-bol collectif.

Il y a un peu de tout dans ce film : le passé et le présent, l'utopie et le désenchantement, le collectif et l'individuel, le système et l'anti-système, l'engagement et le renoncement, tout ce qui fait finalement notre monde, tout ce qui crée en nous des interrogations. Le sujet est traité avec humour mais aussi avec beaucoup de poésie. L'intelligence de Judith Davis est de ne pas avoir pris parti et d'ironiser sur notre monde comme sur ceux qui ironisent sur notre monde. C'est fin, c'est tendre et les jeunes acteurs sont remarquables.

Un très beau témoignage comme on en voit trop peu dans les films aujourd'hui. L'angoisse face à la déchéance du monde et l'inaction du système politique mondial... C'est tellement dans l'ère du temps, malheureusement... Mais pour une fois, il n'est pas question de catastrophe flirtant avec la science-fiction, mais d'une chronique du mal-être d'une jeune femme qui rend compte avec justesse del'état actuel de la jeunesse (on peut le voir dasn l'actualité "chaude" avec les grèves des étudiants ou encore les marches pour le climat, et l'affaire du siècle). Le monde va mal. Mais c'est avec une certaine dose d'humour et d'ironie que Judith Davis rend compte d'un mal de notre siècle.... Car, véritablement, que faire lorsqu'on est une personne lambda devant les jeux de pouvoirs des gouvernements et des multinationales ? Faire des films. Et militer.

Excellente surprise que ce film, d'une grande audace et d'une grande liberté. Dans l'océan de conformisme visuel et discursif qu'est parfois le cinéma français, cela fait vraiment du bien de voir des personnages qui sentent le "vrai". Et quel plaisir également de découvrir des nouvelles têtes et de n'être pas dans un défilé de comédiens connus. A voir !

 

IL faut prendre le film pour ce qu'il est, un premier film à petit budget et ne pas tenir compte des critiques 5 étoiles, postées par des nouveaux membres, dont la proximité avec l'entourage du film ne fait aucun doute ! Le film est un peu foutraque, certains passages sont ratés mais d'autres font mouche notamment grâce à des dialogues inspirés. La réalisatrice n'a en tout cas pas à rougir de son travail, le film reste toujours plus plaisant que certains films français qui inondent nos salles ces jours-ci et qui n'ont pourtant aucune saveur.

Ils deviennent rares, très rares même, les films engagés et contestataires. Qui plus est sous forme de comédie, c’est encore plus notable. On remercie donc Judith Davis de nous offrir avec son premier film « Tout ce qui me reste de la révolution », une œuvre à caractère fortement politique et contestataire. On pourrait dire que le contenu est d’un autre temps car les idées présentées ici aux relents marxistes, socialistes et communistes peuvent sembler surannées. Mais au final, c’est au contraire galvanisant de voir que de telles idéologies subsistent et que l’envie de changer le monde existe encore chez certains, malheureusement trop rares et devenus trop à la marge. Et l’énergie que déploie Judith Davis également devant la caméra est communicative.

 

Une satire sociale simpliste. Un choc familial où les convictions et l'égoïsme de chacun compliquent les rapports et les échanges, mais dans une telle ronde de personnalités aussi simples que clichées difficile de trouver du blé à moudre. Un récit trop complaisant pour être pertinent.

Nul. Un film creux, terriblement long et ennuyeux. L'actrice principale, également réalisatrice du film, ne suscite aucune empathie ni drôlerie. Son jeu monocorde est très agaçant et la mise en scène peu inspirée. A se demander si la plupart des commentaires élogieux de spectateurs ne sont pas postés par les potes ou les membres de l’équipe du film..

Quelques personnages sont un peu attachants, quelques situations sont cocasses mais franchement : il n’y a pas de ligne directrice, tout est vraiment prêt à s’effondrer et au final qu’est-ce que l’on retient ? Que l’on n’a pas compris mais 68 ? Que c’est la fin des idéaux ? Et comment est-ce que l’on se débrouille avec tout ça ??

Encore un film avec une bande annonce attirante et un bon sujet de depart mais tres vite on se lasse du caractere et des agissements exageres du personnage principale. Et le cote retrouvaille mere-fille dans la deuxieme partie n'apporte rien au film sauf peut etre pour certaines femmes et donc au final pas grand intérêt dans cette histoire.

 

 

 

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