CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2141 

 

 

n°2141
 
" Sweat "

 

 

(2022)-(Sue, Pol)-(1h46)  -       Comédie dramatique   

 

Réal. :     Magnus  Von Horn  

 

 

Acteurs:  M.Kolesnik, J.Swiezevski, A.Konikczna ...

 

Synopsis

 

 

Sylwia est belle, sportive, énergique. Elle est la coach sportive du moment. Avec 600 000 abonnés, elle est influenceuse et courtisée par les marques. Mais derrière le succès virtuel, la solitude, bien réelle, ne se partage avec personne…

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positi  f    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix   

 

Un film fort sur la mainmise des réseaux sociaux et la dictature des apparences.

Sweat est un récit intimiste, rigoureux, surprenant. Loin de vouloir donner des leçons de société, il adopte une forme quasi-documentaire pour injecter de l'humanité (parfois de façon surprenante, à l'image de son troisième acte) dans le rapport complexe d'une Magdalena Kolesnik stellaire à son audience.

Avec ce sujet rarement abordé, Magnus von Horn montre combien vie publique et privée sont difficiles à concilier pour les influenceuses, surtout quand elles pensent faire preuve d'authenticité.

Avec ce second film cru et puissant, le cinéaste suédois Magnus von Horn dresse le portrait sans filtre d’une et mille solitudes cachées derrières les écrans et les fenêtres d’une ville.

Portrait nerveux d'une youtubeuse d'aujourd'hui, le film de Magnus von Horn est dur, sans la moindre concession. Il transpire l'ultramoderne solitude. Celle-là même que chantait Souchon, il y a quelques années déjà…

Sylwia est à la mesure d’une époque qui ne vit que sous le regard des autres et pour lui. Elle n’en est pas moins aimante, pieusement dévouée à cette foule qui la suit. Façonnée comme un objet de chair illusoire, le fantasme incarné d’un bonheur qui n’existe pas.

Une critique sociale assez peu stimulante, tant son discours sur les influenceurs relève du lieu commun.

Le surgissement de la pulsion la plus triviale, la manière dont l’héroïne va tenter de se débarrasser du harceleur tout en réalisant la vacuité de sa propre vie sexuelle, et peut-être une absence rédhibitoire de désir, constituent les marques d’une vérité qui ne s’imposera que provisoirement. L’artifice et la superficialité trompeuse reprendront impitoyablement le dessus.

Tout à son discours sur les réseaux sociaux, tour à tour décrits comme oppressants et libérateurs, Magnus von Horn ne parvient pas à trouver la clé émotionnelle qui nous permettrait de compatir à la détresse existentielle de son héroïne.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Trois jours dans la vie de la coach de fitness Sylwia Zajac, une célébrité des réseaux sociaux. Après l'excellent Le lendemain, le jeune réalisateur suédois Magnus von Horn, qui vit à Varsovie, revient avec le portrait d'une influenceuse polonaise, complexe et au-delà des clichés attendus. Un film sur la culture de l'Insta (gram) et de la mise en scène de sa vie, mais pas seulement, sur la solitude du monde moderne et urbain, aussi, et sur le besoin d'être aimé, qui passe désormais, on peut le regretter ou simplement le constater, par les réseaux sociaux. Le film est l'un des premiers à aborder le thème des stars influenceuses (avec le chilien La Veronica, tout aussi brillant) et le fait sans démolir le prétendu vide de leurs interactions, se contentant d'enregistrer et de soumettre quelques idées mélancoliques sur le sujet, ne se prononçant pas sur leur sincérité (à chacun de se faire sa religion et chaque cas est unique) mais pointant une schizophrénie et un exhibitionnisme évidents et forcément sujets à dépression. Le rôle principal est interprété par Magdalena Kolesnik, époustouflante de bout en bout.

Le portrait sans concession d'une influenceuse rongée par la solitude. Magdalena Kolesnik est époustouflante, une actrice à suivre de près ! La caméra proche des personnages donne au film un aspect documentaire. L'héroïne n'est pas caricaturée et on s'attache vite aux émotions à fleur de peau de Sylvia. Le fait qu'elle cherche à être authentique avec elle-même et devant les autres lui donne une force très touchante. Foncez !

.Le film est sensible attachant, et propose au spectateur une réflexion intéressante sur ses propres addictions, ...On dcouvre que l'héroine malgré la gloire est sensible comme vous et moi. Je conseille, et doubement si vous êtes addict à tik tok, instagram, facebook ou autre tweeter, "Le film vise aussi les "jeunes" qui pourraient être concernés"...Moi je me suis "déconnecté" depuis des années, et je m'en porte mieux et mieux je suis libre;..Je conseille donc ce film surprenant, sans insister.

Amazing ! Un régal pour l'esprit et pour le coeur. Une actrice à couper le souffle et un traitement sans compromis. Parler d'Instagram et des réseaux sociaux aujourd'hui n'est pas chose aisée...et pourtant Magnus von Horn le fait à la perfection. Amitiés cinéphiliques. 

Que de TALENT ! Magdalena Kolesnik est une jeune actrice prometteuse que j'espère revoir très vite à l'écran. Son regard est tout simplement perçant et nous chamboule. Ce récit à la frontière du documentaire est d'une justesse assez dingue ! Force et subtilité s'allient avec le regard plein de tendresse que pose Magnus von Horn sur cette génération réseaux sociaux. Je valide :)

 

La descende aux enfers d'une influenceuse Le film devait avoir sa première mondiale au Festival de Cannes en mai 2020, mais le festival a été annulé en raison de la pandémie de COVID-19 derriere la beauté de l apparence de montrer sa vie il y a des problématiques des dangers des réseaux sociaux avec le danger du harcèlement du suicide des insultes il faut faire trés attention aux réseaux sociaux il faut bien choisir les personnes avec qui on est. Les réseaux sociaux font perdre la dignité les vrais contacts humains de parler en vrai en face a face dans une société des moins en moins humaine la vie n est pas toujours rose sur les réseaux sociaux faites attention.

Une jeune polonaise star du fitness sur Internet découvre qu'elle est bien seule et que parmi ses followers certains hommes la placent au même niveau qu'une star du porno. Un pur objet pour pratiques onanistes. Si ce film peut faire réfléchir les jeunes filles qui rêvent d'être reines d'Instagram alors il est utile. Sinon sa mise en scène et son intérêt global sont aussi creux, superficiels et inutiles qu'une "influenceuse".

Sweat raconte l'histoire d'une jeune et jolie coach sportive qui cumule les amis sur les réseaux sociaux mais vit en réalité dans la solitude. Le réalisateur ne lâche jamais son excellente actrice principale que se soit dans les manifestations publiques ou dans les scènes de la vie quotidienne et n'en fait jamais trop. Par contre, le film finis, on reste un peu sur notre faim et le message n'est pas révolutionnaire. Un film néanmoins intéressant porté par l'excellente Magdalena Kolesnik.

 

"Sweat" présenté au festival de Cannes en 2020 est un drame polonais très moyen dans l'ensemble. En effet je m'attendais à mieux de ce film qui traite d'un sujet fort intéressant (l'influence toxique des médias sociaux sur la vie des gens), certains passages sont pertinents et interpelle cependant le sujet est mal traité: trop lisse, trop superficielle, trop monotone c'est bien dommage car l'histoire tourne vite en rond, vite oublié à la fin de la projection.

J’étais attentif à ce film qui devait m’apprendre un peu plus sur l’esprit et le fonctionnement des influenceurs, à travers le quotidien d’une influenceuse qui une fois les projecteurs éteints nous fait comprendre qu’il n’y a plus rien. Sylwia entretient son corps, mais son cœur est malade nous dit la réalisatrice Magnus von Horn partagée elle-même entre la raison et les sentiments, pour une pauvre petite fille riche qui navigue à vue. Sa caméra la suit docilement (Magdalena Kolesnik se démène ), dans ses amours programmées, ses cabrioles tarifées, en tentant d’y déceler la faille qu’elle nous montre à plusieurs reprises, sans en révéler la profondeur . Les scènes s’éternisent, l’exploration des réseaux sociaux tourne en rond et mon intérêt premier à ce thème devient une curiosité secondaire, et à la longue très passagère.

 

 

 

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