CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2140 

 

 

n°2140
 
" Manèges "

 

 

(1950)-(Fr)-(1h30)  -      Drame   

 

Réal. :     Yves  Allégret   

 

 

Acteurs:  S.Signoret, B.Blier, J.Marken ...

 

Synopsis

 

 

Les amours cruelles de Dora, belle jeune femme qui amena son mari à la ruine.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Du très bon melo signé Yves Allegret dans le quel le pauvre Bernard Blier, brave homme qui va se retrouver aussi cocu que ruiné, est le pantin d'un duo de harpies absolument detestables jouant de ses sentiments par avidité. Simone Signoret et sa mère interprétée par Jane Marken font un formidable duo de tetes à claques qu'on airmerait avoir sous la main. Du très bon cinéma d'epoque.

Le drame intime d'un amour volé: celui que les autres raillent et qu'il est seul à défendre jusqu'à ignorer chaque détail. Tout est bassesse et ignominie. La belle-mère harpie et vulgaire aura la dernière scène, celle du dégoût et de l'abandon.
Film excellent dans son récit diabolique et cruel. Avec ses dialogues acerbes, les règlements de compte et l'homme seul avec ses dettes.

Fabuleux film sur la nature Féminine ! Le manège c'est celui des Femmes qui grâce à leur corps, change d'Homme comme de cheval pour vivre et pour leur ascension Sociale ! Un chef d'œuvre de méchanceté et de regard sur la cupidité, le mensonge, les faux semblants et la jalousie Sociale ! Simone Signoret, Jane Marken et Bernard Blier sont époustouflants ! Le film est réalisé sans aucune musique et on ne s'en aperçoit même pas, tellement l'action est intense !

Un grand classique du film noir francais. Tout est brillant, pessimiste et sombre. Le scénario est néanmoins captivant et on est vraiment intéréssé par la manière dont les deux héroïnes s'y sont pris. Car malgré la grande méchanceté qi règne autour de ce film, les personnages n'en restent pas moins fascinants. L'interprétation est quant à elle inoubliable, que ce soit Bernard Blier, Simone Signoret ou Jane Marken. Un grand film.

Les ames grises foncé dirait claudel: on ne sait qui plaindre ou blamer dans ce film sinistre et gigantesque, où le seul rachat possible n' est même pas celui des traites à payer. Jane Marken enfin sortie d'un rôle de second couteau et qui trouve la le role à sa démesure.Tellement noir qu'on finirait par trouver Autant Lara et Clouzot optimistes.

Manèges est peut-être l'heure de gloire d'Yves Allegret et c'est incontestablement la première grande performance de Simone Signoret qui allait bien sûr en donner des dizaines d'autres. Frère cadet de Marc Yves Allegret est souvent considéré comme un simple réalisateur débutant mais il nous offre ici l'un des premiers grand films français importants de l'après-guerre. Un film noir et sombre comme la nuit et mettant en scène une combinaison de mère et fille s'attaquant à des gentils vulnérables qui précède de six ans environ le film de Duvivier Les temps des assassins. Si par son interprétation Signoret emporte le film elle est bien soutenue par Jane Marken dans le rôle de sa mère et Bernard Blier dans celui de l'homme sans méfiance qu'elle épouse et exploite. C'est un film clé dans le développement du cinéma français d'après-guerre et qui devrait être enseigné dans toutes les écoles de cinéma...

Que peut-on dire de plus sur ce chef-d'oeuvre ? Rien ! Acteurs au sommet. Une histoire pure et dure. Du talent à vendre. un des 10 meilleurs films français du XXe siècle. A voir et à revoir... sans modération. 

 

Difficile de juger « Manèges » en faisant abstraction de la passion que le réalisateur vouait à son épouse. Magnifiée dans « Dédée d’Anvers », elle joue ici une trainée de la pire espèce, comme la qualifie Louis (Jacques Baumer), le bras droit de Robert (Bernard Blier). Ce dernier, époux trompé, est ruiné par la belle Dora (Simone Signoret). Portrait d’une misogynie assumée, qui peut étonner, sauf en remettant le couple Allégret-Signoret dans son contexte. Elle a choisit Yves Montand, et le divorce surviendra l’année suivante. Ceci expliquant sans doute l’absence de profondeur de la morue-maquerelle (Jane Marken) et de sa belle et vénale progéniture. Elles sont détestables, un point c’est tout. Et pourtant, quand dans une brève séquence Signoret dit « je t’aime » dans un souffle adressé à son amant, les regrets surgissent à propos du film qu’il était possible de faire. A la place, le cinéaste nous offre un portrait à charge des deux femmes, contenu dans un récit dont linéarité de béton est vaguement masqué par la construction en flash-back et les voix off de l’époux et de la belle mère. De cette charge misogyne à la légèreté d’une enclume et à la noirceur du charbon, qui n’épargne aucunes femme (le dragon-infirmière chef, la cavalière hautaine, les girls inconséquentes) parviennent à se dégager les prestations épatantes de Bertrand Blier et Simone Signoret, ainsi que les seconds rôles, Baumer et Frank Villard, le bel et glacial amant qui comme son concurrent profite uniquement du physique avantageux de la belle. Car les hommes ne sont pas mieux lotis, à l’exception de Louis. Ce sont soit des salauds, soit des imbéciles. Ce n’est pas un film, mais une vengeance.

C'est l'histoire, par une succession de longs flash backs de deux femmes, la mère et la fille, qui réussissent à ruiner un homme (le mari de la fille) et dont le but était de profiter uniquement de sa fortune. Malheureusement, l'épouse perverse subit un terrible accident qui la laissera paralysée à vie.Drame noir dans le milieu hippique. Un chef d'entreprise se fait berner par son épouse et sa belle mère. Il faut dire qu'il y met du sien à ne pas voir ce qui va lui arriver : c'est le côté agaçant du scénario : un héros niais. C'est assez caricatural, mais aussi sans doute réaliste : la méchanceté des femmes étant sans limites... Une étrange atmosphère baigne le film, la réalisation est neutre. Cela a un peu vieilli.

 

 

 

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