CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2137 

 

 

n°2137
 
" Midsommar "

 

 

(2019)-(Am)-(2h27)  -      Epouvante, Horreur   

 

Réal. :     Ari  Aster   

 

 

Acteurs:  F.Plugh, J.Reynor, W.Poulter ...

 

Synopsis

 

 

Dani et Christian sont sur le point de se séparer quand la famille de Dani est touchée par une tragédie. Attristé par le deuil de la jeune femme, Christian ne peut se résoudre à la laisser seule et l’emmène avec lui et ses amis à un festival estival qui n’a lieu qu'une fois tous les 90 ans et se déroule dans un village suédois isolé. Mais ce qui commence comme des vacances insouciantes dans un pays où le soleil ne se couche pas va vite prendre une tournure beaucoup plus sinistre et inquiétante.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama       La 7ème Obsession      Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France   L'Obs  Mad Movies  La Croix 

 

Extraordinaire représentation de la dépression et formidable film d’horreur "Midsommar" fait bien mieux que tenir ses promesses, on en ressort extatique avec la ferme conviction d’avoir, en à peine plus d’un an, assisté à minima, à la naissance d’un grand cinéaste.

Après "Hérédité", Ari Aster passe une vitesse avec "Midsommar", cauchemar aveuglant d'une richesse étourdissante et d'une maîtrise folle. Un petit tour de force faussement simple, et un poison lent destiné à hanter vos jours et vos nuits.

Digne héritier de The Wicker Man (Le Dieu d'osier en VF), un film culte de 1973 avec Christopher Lee situé dans les Hébrides, sur une petite île au sud de la mer d'Écosse, Midsommar est sûrement l'un des meilleurs films d'horreur folk (« folk horror film ») jamais tournés.

Objet filmique non identifié, et trip hallucinatoire envoûtant, "Midsommar" fait l'effet d'une petite bombe dans le paysage formaté du cinéma d'horreur contemporain, et acte, un an après la sortie d'"Hérédité", la montée en puissance de son réalisateur prodige, mais aussi de son actrice principale.

Plus ramassé, avec au moins une demi-heure en moins, « Midsommar » aurait été beaucoup plus percutant, et aurait peut-être pu prétendre au statut culte de « The Wicker man », film britannique de 1973 au sujet quelque peu similaire.

Si les bizarreries du scénario ne passionnent pas, la folie visuelle, en revanche, impressionne : Midsommar est un objet arty qui vaut le coup d’œil.

Pour chaque situation, il suffit d'imaginer le pire et l'on connaît par avance le dénouement de la scène puisque nul grain de sable, nulle résistance ne vient jamais gripper le jeu de massacre. Tant de naïveté dans la conception de la dramaturgie ne peut que gâcher notre plaisir.

On nous dit que c'est le meilleur film de l'année, alors que c'est d'une platitude écrasante.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Midsommar est un conte de fée horrifique parsemé de féerie et d'horreur tout en incorporant les thèmes de la rupture difficile et du drame familiale MAIS c'est avant tout une expérience cinématographique éblouissante et hypnotique de par son cadre lumineux coupé du monde, sa mise en scène esthétisante et ultra soignée, sa direction artistique recherché (folklore scandinave) qui ne se limite pas à montrer mais aussi à conter, son casting talentueux et investit, sa composition magnifique qui nous berce tout au long du métrage et sa photographie qui caresse la rétine ! L'histoire quand à elle est une double quête liée à la sordidité des événements et à la spiritualité pour un résultat hallucinant, passionnant et touchant.

Autant je n'avais pas du tout aimé le premier film d'Ari Aster, Hérédité, autant son Midsommar ne fléchit pas un instant et sait garder sa ligne de conduite. Et ce, sans ennui en plus, malgré une durée de 2H30. C'est terrifiant, angoissant, tout en étant classe à la fois, avec quelques touches de gore sans non plus sombrer dans l'excès. Sincèrement, après avoir lu certaines critiques négatives et après avoir visionné la bande annonce, j'y allais à reculons, sentant le film un peu barré façon tribu de hippies se shootant à la colle UHU toute la journée. Mais non ! Que nenni ! On ne peut même pas parler de secte non plus car il s'agit bel et bien d'un festival qui n'a lieu que tous les 90 ans et auquel les participants croient dur comme fer. Ils se contentent donc juste de respecter une tradition suédoise ancestrale, avec tout ce qu'elle a d'effrayante. La tension monte crescendo, une spirale infernale qui se termine comme on pouvait le pressentir, aucune surprise ou twist de dernière minute qui aurait été mal venu, ce que je salue.

Après un premier film prometteur, Ari Aster transforme l'essai pour offrir un film dingue, une véritable déflagration synesthésique de plus de deux heures, un trip lumineux et anxiogène entre fulgurance gore et poésie bucolique. Le rythme est lancinant, le film est long, éreintant mais traversé scènes marquantes d'une puissance viscérale. Film de rupture, amoureuse comme cinématographique, Midsommar renouvelle le cinéma d'horreur en proposant une expérience à la fois sensorielle et spirituelle aux spectateurs. C'est fort, parfois à la limite du trop plein, d'autant plus que certains passages rappellent fortement Hérédité, mais Aster prouve, d'un bout à l'autre de son film, à travers sa maîtrise tant technique que scenaristique, qu'il est l'un des cinéaste les plus prometteurs de sa génération. Un grand film malade qui rappelle, par l'intermittence, le meilleur de Lars Von Trier. Fortement recommandable enfin si le public est averti !

N ecoutez pas les nombreux "avis" de pseudo critiques spectateurs qui de toute evidence ont comme reference des films comme Anabelle ou The conjuring, qui sont malheureusement des sous produit du genre horreur. Le réalisateur du genial Hérédité recidive une fois de plus avec le non moins fantastique Midsommar, sorte de pre quelle du premier cité. On retrouve tout ce qui a fait d Hérédité l un des meilleurs film d horreur de la décenie. Ambiance sonnore malsaine et réalisation lente façon Shining, scenes choc, exploitation intelligente de la lumière... Midsommar est une réussite, et met egalement en lumière les derives sectaires.

 

Grâce à "Midsommar", Ari ASTER fait sortir le cinéma d'horreur de son formatage contemporain avec plusieurs thématiques intéressantes. L'embrigadement et les dérives sectaires sont efficacement traités. L'atmosphère du film est très pesante et certaines images sont choquantes. Il faut vraiment avoir l'estomac accroché pour survivre à cette expérience cinématographique. Le talentueux réalisateur d'"Hérédité distille l'angoisse avec brio dans ce scénario à la fois bizarre et original. Le film comporte néanmoins quelques points négatifs, à commencer par sa longueur. La dernière partie du film est interminable et méritait une bonne demi-heure en moins. Certains personnages disparaissent totalement de l'intrigue sans véritable explication. De façon globale, on devine assez facilement les évènements à venir du scénario et c'est beaucoup moins percutant. C'est dommage, car "Midsommar" avait un énorme potentiel mais il est gâché par certaines idées mal exploitées. Ce délire morbide servi par des images de folie mérite tout de même le coup d'œil.

Le film débute très bien, tension maximale, plans ingénieux et puis très vite une faiblesse dans le scénario, avec cette pseudo-excuse de sujet de thèse, à laquelle on ne croit jamais, pour entériner le voyage et le fait de rester sur place par la suite. Mais passons. Une fois en Suède, la tension est toujours palpable, images et sons de haute qualité, casting local réussi, mais ça s'éternise, chaque rituel est allongé au maximum, et surtout tout devient vite prévisible, apparemment seuls les protagonistes ne voient rien venir, et beaucoup de zones incohérentes : la réaction des américains après la disparition du premier anglais, les innombrables photos de miss may, la nouvelle vie à 72 ans alors que la cérémonie a lieu tous les 90 ans (une partie d'elle seulement ?)... Un peu dommage donc car le film reste prenant mais bien en-dessous de the wicker man de 1973, dans un genre similaire.

 

Que dire ? Lent, soporifique, incohérent, ennuyeux et ce qui aurait dû être captivant a laissé place au désintéressement car cela arrive bien trop tard pour que l'on puisse tenir aussi longtemps. S'il vous plaît ne faites pas un film quand on pourrait le résumer à un script de 10 pages !

Donc ce film est un film d'horreur-épouvante, j'attends toujours de voir l'horreur et l'épouvante. Je dirais plus que c 'est un film étrange et complètement absurde. Comment peut-on se faire avoir par une secte aussi facilement en voyant des choses dès le début et pourtant y rester. Les protagonistes sont tellement naifs faut rester dans la réalité quand même se faire avoir aussi facilement c'est d'un comique. Les seules choses biens dans ce film ce sont les scènes plutôt choquantes.

Une bande d'ados américains va assister a une célébration qui se déroule. en Suede tous les 9O ans!!!!!!. après une demie heure ennuyeuse le film semble partir dans des contrées sauvages , et ça dure et ça dure , filmé n'importe comment et prétentieusement , mal cadré, très mal joué, le "réalisateur" nous fait rigoler avec des scènes tellement bêtes ou le ridicule côtoie le pitoyable , mais le bouquet revient à sa scène d'"accouplement" ou l'on plonge dans de vertigineuses abysses d'âneries.

Midsommar tend vers le cinéma d'auteur, dans le sens "non-accessible à tout le monde". Le réalisateur travaille donc l'esthétisme, un scénario très symbolique, le tout à un rythme excessivement lent. Mais il n'est pas toujours aisé de comprendre le message derrière ces rites lors d'une fête paienne dans une secte suédoise. Des étoiles pour les images et pour réussir à nous faire croire (à tort malheureusement) pendant les 2h30 sur lesquels s'étire cette non-histoire que le scénario va déboucher sur quelque chose. C'est à dire qu'on arrive à rester captivé tout du long mais quand la cloche de fin sonne, on se dit :"c'est tout?"

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA