CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2122 

 

 

n°2122
 
" Don Juan "

 

 

(2022)-(Fr)-(1h40  -      Comédie dramatique, Musical  

 

Réal. :     Serge  Bozon   

 

 

Acteurs:  V.Effira, T.Rahim, A.Chamfort ...

 

Synopsis

 

 

En 2022, Don Juan n’est plus l’homme qui séduit toutes les femmes, mais un homme obsédé par une seule femme : celle qui l’a abandonné…

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

 Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Fiches du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle       Ouest France     L'Obs   Le Point    La Croix  

 

Grand film sur l’abandon, à l’épreuve de la représentation et des sentiments, à travers la figure d’un Don Juan mal aimé.

À rebrousse-poil, Don Juan est en quelque sorte une non-comédie du non-remariage, dont la mélancolie se déploie à travers les courants contradictoires de sa singulière poétique, à la fois sèche et sentimentale.

La belle idée de ce film « musical » est de transposer Don Juan et son amante éconduite dans une contemporaine inversion des rapports de force (elle l’a abandonné, il n’a jamais pu se résoudre à l’oublier). Et d’inventer une nouvelle figure du Commandeur vengeur, magnifiquement interprété par Alain Chamfort.

i Don Juan est le film le plus austère de Serge Bozon, sa mise en scène millimétrée lui permet tout de même de trouver un chemin vers la grâce.

Une comédie musicale à la mise en scène inventive et aux interprètes exemplaires, mais qui, hélas, ploie quelque peu sous ses couches de dispositifs.

La fantaisie du projet – les personnages chantonnent lorsqu’ils laissent parler leur cœur – devient embarrassante, et la mise en scène, besogneuse, sans liant ni grâce, figeant le film, chapelet d’intentions inertes.

Version chantée et désenchantée du mythe, le film de Serge Bozon peine à nous enchanter

Metteur en scène alerte, Serge Bozon parvient à construire un univers esthétique. Les personnages gagnent, à l’écran, quelque chose d’irréel. Cela ne parvient malheureusement pas à faire oublier le scénario alambiqué de ce Don Juan qui, du mythe, a surtout le nom.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Don Juan n’est plus l’homme qui séduit toutes les femmes, mais un homme obsédé par une seule femme : celle qui l’a abandonné un super beau casting pour ce film a voir le compositeur Benjamin Esdraffo retrouve Serge Bozon après "Madame Hyde" (2018) pour cette libre adaptation de Molière Tandis que le chanteur Alain Chamfort joue pour la première fois un rôle de premier plan

L’audace certaine manifestée par cette relecture de Don Juan est tout à la fois d’exhiber la pièce de Molière sur les planches d’un théâtre et de parvenir à en faire oublier structures et personnages. Le chant sert alors à exprimer les préoccupations internes, à raccorder le personnel dramatique à sa performance vocale essentielle ; le choix du casting se justifie aussitôt, Serge Bozon s’étant montré sensible à la tessiture de chaque acteur et à leur harmonie lorsqu’ils jouent ensemble. Derrière une telle démarche esthétique se construit un propos audacieux, celui de présenter le séducteur comme le comédien d’un unique rôle auquel il s’accroche de façon désespérée ; face à lui, il trouve une Julie multiple, capable de s’ouvrir à la vie en s’adaptant tel le caméléon. La séquence de dérèglement de tous les sens dans un jardin nocturne ressemble à celle qui refermait Mulholland Drive (David Lynch, 2001) ; un même mystère, un même envoûtement surgissent ou plutôt se confirment après une heure de long métrage qui saisit l’étrangeté des relations entre hommes et femmes sans rechercher l’extravagance ni forcer le trait. En résulte une œuvre originale dont l’imperfection semble coïncider avec le caractère tourmenté de l’un et l’insaisissabilité de l’autre.

Un magnifique film que nous sort serge Bozon une fois de plus, après Mme Hyde l'auteur prends de nouveau les Reines du cinéma français, avec ses plans magnifiques, ce casting incroyable et la musique, tout match. Serge Bozon construit un monde rempli de mystère que l'on vient décortiquer tout le long du film, comme d'habitude malheureusement certains n'y verront qu'un banal et long film alors qu'une perle est sous leurs yeux.

 

Un homme, une femme, un comédien, une comédienne, (et pas n'importe lesquels) une pièce, l'amour, jouer à aimer, aimer jouer, aimer tout court, s'engager, s'enfuir... Un film qui explore des pistes, brode, autour du théâtre, de la musique, du chant, de la danse, de la représentation, du personnage, du récit, du mythe... Intéressant, mais de mon point de vue, pas abouti. Il m'a manqué un vrai discours. Le fil conducteur de Don Juan ne m'a pas convaincu... C'était mon premier film de ce réalisateur. Il ne m'a pas conquise mais a retenu mon attention ! Très belle photo ! Par contre définitivement convaincue par Virginie Efira et Tahar Rahim et impressionnée par Alain Chamfort !

Ici, il s'agit d'un Don Juan à la fois dans la vie réelle et dans la vie professionnelle puisque Tahar Rahim incarne un acteur de théâtre qui joue le rôle de Don Juan. Mais ces 2 Don Juan ne semblent pas en résonnance. L'un est flamboyant et l'autre plutôt pathétique, amoureux évincé, en quête d'une réminiscence qu'il ne peut effacer et qui devient de fait, un harceleur rabroué de façon plus ou moins énergique. Scénario donc assez complexe Dont les points culminants sont musicalisés. Ce film abordé la complexité de la vie amoureuse, ce qui en fait un film intéressant à l'heure de la déferlante Me Too

 

Je n'ai pas du tout accroché au film j'avais l'esprit ailleurs tout le long j'ai trouvé l'atmosphère sinistre le scénario très plat l'imagerie très moyenne et les passages chantés à la limite du désagréable. Je déconseille fortement

J'ai eu une pensée pour les comédiens, qui ont eu le courage, non seulement de tourner jusqu'au bout, mais également de le défendre à Cannes. Et par respect pour tant d'abnégation, je suis resté jusqu'au générique. Ouf c'est fini. On respire enfin l'air de la nuit sous un crachin bienvenu, et l'on croise Laurent W qui s'amuse comme un fou sur son Velib, au milieu des flaques, loin de son Auvergne. Le spectacle de Paris la nuit, me sort de ma léthargie. Et je me dis que ce Bozon là ne devrait pas ramener de prix à son auteur.

Encore un film en sélection à Cannes..... et encore une déception !! Qu'a voulu faire Serge Bozon ? Ce sera un mystère....Don Juan était un bon départ, car connu de tous... Par ailleurs avoir choisi en acteurs principaux Virginie Efira (Julie) et Tahar Rahim (Laurent), il y avait plus mal comme couple d'acteurs.....Qualifier ce film de "comédie musicale" est un affront au métier, et à tous les interprètes...... C'est mal chanté, aucune voix, aucune intensité, aucun PLAISIR, et c'est bien le plus grave. Pour ce qui est du jeu d'Alain Chamfort, avec tout le respect que j'ai pour ce chanteur, il est lui même que ce soit en acteur, et même au chant, insipide et fade. C'est une nouvelle déconvenue, 

Lamentable naufrage de Serge Bozon. Mise en abime sans le moindre intérêt. Les chansons interprétées par les comédiens sont naïves, mièvres, inconsistantes. Le jeu de Tahar Rahim et Virginie Efira sonne faux. Tout est ridicule, fake, factice, outré. Tout sonne horriblement faux dans ce fiasco qu'on a du mal à suivre jusqu'à la fin.

Comment deux acteurs si talentueux et attachants ont-ils pu aller s'engluer dans un film si affligeant, ennuyeux, inintéressant?
Comédie musicale? Absolument pas! Trois chansonnettes maladroites et quelques notes de débutant (même sous les doigts d'Alain Chamfort) ne font pas une comédie musicale!

Dès le début on sent que le film risque d'être un calvaire, d'abord à cause du paramètre chant. Deux grands acteurs ne sont pas obligatoirement deux bons chanteurs. C'est tout de même très dommageable pour une comédie musicale. Les chansons elles-mêmes ne sont pas exceptionnelles, trop similaires dans leur ton peu rythmé, on serait presque dans du "parlé". L'autre soucis est que il faut croire au minimum au Don Juan. Désolé encore pour Tahar Rahim mais jamais on ne croit en lui en tant que séducteur, autant dans le fond que sur la forme car il est trop en retrait, trop réservé pour être crédible en séducteur en témoigne sa façon de forcer le regard en tentant de séduire avec les yeux, par là même le personnage est plutôt montré en dragueur du dimanche un peu bourrin ; quel est le rapport avec Don Juan ?! Un exercice de style risqué qui ne convainc pas franchement, on aime l'idée de base, le projet mais on aurait aimé un autre traitement avec un Don Juan réellement séducteur afin de comprendre Julie/Efira, et on aurait aimé une ronde d'amour avec beaucoup plus d'émotion.

 

 

 

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