CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2115 

 

 

n°2115
 
" La couleur de l'argent "

 

 

(1987)-(Am)-(1h59)  -      Drame   

 

Réal. :     Martin  Scorsese  

 

 

Acteurs:  P.Newman, T.Cruise, M.E.Mastrantonio ...

 

Synopsis

 

 

Un champion de billard, ex-arnaqueur invétéré, est devenu représentant en alcools. Quand il fait la connaissance d'un jeune joueur de billard prometteur, les vieux démons remontent à la surface...

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Je pense que c'est ce film qui m'a fait savourer véritablement le style de Scorsese. On a droit à une démonstration de force du début à la fin, entre cadrages affutés, montage remarquable, musique géniale ou encore photo tendance très réussie. Servie par des interprètes de choix (Newman, Cruise et Mastrantonio), l'oeuvre sert à montrer toute la dimension psychologique entre un maître et son élève, manquant d'éducation, terriblement prétentieux, amoureux, mais qui a beaucoup à apprendre de la vie. Les personnages sont rééllement attachants et font décoller une histoire pourtant peu originale. Tout n'est que trouvailles et nouveautés dans un film qui n'aurait pu être qu'une vulgaire commande. L'ensemble est magnifié par une mise en scène on ne peut plus talentueuse et innovante. Plus qu'une suite de "l'Arnaqueur", "la Couleur de l'Argent" est une oeuvre à part entière à voir sans a prioris.

Scorsese se fraie un chemin dans les salles de billard enfumées, et raconte une rencontre entre un un mentor et un espoir prometteur. En d'autres mains, cela donnait un énième film d'apprentissage entre un vieux loup de mer et un matelot prodigieux. Fort heureusement, Scorsese est plus malin que cela. Par un scénario astucieux, et une mise en scène discrète et habile, il évite les pièges et surprend là où l'on ne l'attend pas. Bien évidemment, "La couleur de l'argent" n'est pas "Raging Bull" ou "Taxi Driver", mais il y a un vrai quelque chose. Et le film ne serait pas aussi ce qu'il est sans la présence de Paul Newman. Plus qu'un simple personnage, il élève le film à un tout autre niveau.

Une mise en scène astucieuse les parties de billard sont filmées vraiment de manière dynamique et emballante. Un casting mémorable Cruise/Newman/Mastrantonio et des second rôles pas mal du tout non plus. L'histoire et le scénario sont dans la lignée des films d'arnaques avec un sujet qu'aime les américains "le vieux loup" qui enseigne son savoir au "jeune loup"

Le maître derrière un film sur le billard en apparence, qui dirige une légende et une future star.En gros, voici la phrase qui pourrait résumé le film. M.Scorsese fait tourner sa caméra comme un fou, il prend carrément du plaisir à filmer les parties de billard et ça se sent. Surtout dans la dernière partie où il nous montre son talent pour magnifier un film qui semblait banale et sans réel intérêt. Du génie, de l'intelligence, du plaisir parfois car le film possède quelques longueurs narratives, et une leçon, toujours. Pas besoin d'en dire plus, à part qu'il est a voir pour le plaisir des yeux devant ce film d'un des meilleurs réalisateurs à l'époque du film.

C'est dingue de voir à quel point Scorsese transforme tout ce qu'il touche en or. Avec un sujet aussi inintéressant que le billard, et ce principe déjà vu 100 fois au cinéma du "jeune apprenti coaché par le vieux sage", Scorsese parvient à sortir un film rythmé, passionnant et entièrement maîtrisé. Même si cette réussite est en grande partie due au magnétisme de Paul Newman...

 

Une histoire sympas tranquille voire même pèpère, du jeu de l'argent, du billard. La couleur de l’argent, c’est un film avec le tout jeune Tom Cruise. C’est un film de Martin Scorsese, et cela se voit, c’est très bien réalisé. Après c’est l’histoire de Paul Newman qui tente de canaliser la fureur à Tom Cruise. Il compte lui apprendre le métier. Mais on ne sait pas trop bien ce qu’est réellement ce métier. Quant aux actrices, Mary Mastrantonio et Helen Shaver, elles ne prononcent quasiment aucun mot. Une atmosphère très machiste. Il y a une bonne ambiance, le centre des Etats-Unis, mais après, on a tendance à s’ennuyer ferme.

On est d'accord,Martin Scorsese a fait beaucoup mieux,et signe un film de commande pour le studio Touchstone,histoire de renflouer les caisses selon sa formule:"Un film pour moi,un film pour eux".Ses réserves étant mises au clair,il faut bien avouer que Scorsese sublime une basique histoire de joueurs de billard,par son talent de raconteur,mais surtout par sa mise en scène hypnotique.Les nombreuses parties sont des plus vivantes.On est projeté au coeur de ces bars enfumés avec ces visages glauques et cet argent négligemment mis en jeu."La couleur de l'argent"honore le vétéran Paul Newman.Dans le rôle d'Edie le fortiche,il impose son charisme incroyable,et ne se cache pas derrière son âge.Au contraire,il s'amuse de son expérience pour composer un ex-champion,rattrapé par le démon du jeu à la rencontre d'un jeune as du billard.Newman est le roi.Parfait comme tremplin pour un Tom Cruise qui en fait pourtant des tonnes.Scorsese,serré de près,peut malgré tout y faire des allusions à certains de ses thèmes fétiches comme la corruption ou la trahison.Finalement,dans cette affaire,la fierté et l'orgueil l'emportent sur les magouilles et le gain.Une morale à double sens.

25 ans après "The Hustler", Paul Newman reprend le rôle de "Fast" Eddie Felson, qui ne touche désormais plus au billard. Cependant, un jeune joueur prometteur attire son attention, il va alors décider de devenir son mentor. Beaucoup plus conventionnelle que le premier opus, cette suite réalisée par Martin Scorcese est loin d'être son film le plus personnel. Néanmoins, on repère un montage efficace, typique de sa filmographie. Par ailleurs, le tandem entre un Paul Newman décidé à reprendre du terrain, et Tom Cruise, idéalement choisi pour incarner un jeune flamboyant, fait des étincelles. Il en résulte un drame attachant, qui constitue une suite très honorable.

 

Pour la 1ère fois, je suis déçu par un film du maître Scorsese. Sans doute car le thème central du film, le billard, ne m'intéresse pas trop. Et que les acteurs et la musique sont insupportables. Bref, un Scorsese bien dispensable selon moi.

Très ennuyeux. J'aime pourtant le billard, mais la formation du petit Cruise est ultra longue et son caractère de frimeur m'a agacé tout du long. C'est loin d'être passionnant.

Etant joueur de billard ce film a un certain charme mais en tant que cinéphile (aussi) il faut avouer que ce film reste surestimé. Beaucoup trop de gens se laisse aller à une démagogie pro-Scorcese et/ou pro-Cruise... Ce pseudo-"Arnaqueur2" n'a strictement rien à voir avec le premier, chef d'oeuvre de 1961 où la psychologie de Eddie Felton était le fil conducteur du film. Dans cette pseudo-suite Eddie Felton n'a rien à voir avec son passé, Paul Newman s'amuse juste genre guest star de luxe. Le scénario est un classique du passage de témoin générationnel. Scorcese s'est même laissé aller à filmé des billes qui s'entrechoquent pour parsemés sont films d'intermèdes peu inventifs. Tom Cruise est trop cabotin, il en fait des tonnes. Mary Elizabeth Mastrantonio est splendide et on déplore une apparition de Forest Withaker trop courte. UN petit film, sans être râté reste tout de même dans le Flop 3 de Scorcese.

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA