Fiche 2109
n°2109 | |
" Le
labyrinthe des passions "
(1982)-(Esp)-(1h40) - Comédie dramatique
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Synopsis
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Autour d'un couple "destroy", évocations de plusieurs histoires d'amours passionnées qui ne se terminent jamais vraiment mal.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Les personnages sont excentriques, les situations sont rocambolesques, les dialogues parfois improbables, c’est amoral... mais tout s’imbrique comme il faut, on est tenu en haleine par une histoire avec beaucoup de rebondissements, c’est too much mais l’ensemble marche très bien !! On voit déjà le goût pour les récits à tiroirs d’Almodovar et ses personnages avec de fortes personnalités (la jeune nymphomane, la psy rondouillette sans complexe et sans tabou avec les hommes, le jeune à l’odorat sur développé, le patron du pressing qui prend des stimulants sexuels, etc.). On ne s’ennuie pas une seconde, c’est absurde et souvent drôle. J’ai vraiment bien aimé !
Dans le plus pur esprit de la movida espagnole, Pedro Almodovar réalisait en 1981 ce film drôle et foutraque, qui parle beaucoup de sexe, de drogue, de musique, de pratiques homosexuelles, et qui n'hésite pas à briser des tabous tel que celui de l'inceste, évoqué ici d'une manière particulièrement déconcertante. Déjà un pur concentré du futur univers du cinéaste : importance des couleurs et des décors, scénario alambiqué, situations délirantes, mise en avant des actrices,... Sans doute le moins connu des films du réalisateur madrilène. Pas le meilleur en effet mais le plus osé car le plus queer en tout cas. On retiendra essentiellement Antonio Banderas dans un rôle d'amant gay et le réalisateur himself abondamment déguisé. Une plaisante découverte mais sans plus. A l'instar de son précédent et premier film "Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier", "Le labyrinthe des passions" souffre de l'amateurisme de son réalisateur, Pedro Almodovar, dont le style si reconnaissable aujourd'hui n'était pas encore formé. Cela dit, il y a de l'amélioration même si le scénario reste bordélique. Le cinéaste madrilène manie toujours la provocation mais penche parfois vers le mauvais goût. Plaisant mais sans plus.
Une galerie de personnages dans le milieu interlope de la Movida promène son ennui dans Madrid. Pas de scénario, des scènes inintéressantes ou grotesques. Aucun intérêt si ce n'est de voir Alodovar, grimé, chanter.
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