CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2105 

 

 

n°2105
 
" Dans les ténèbres "

 

 

(1988)-(Esp)-(1h48)  -      Comédie  dramatique  

 

Réal. :     Pedro  Almodovar   

 

 

Acteurs:  C.Maura, M.Paredes, J.Serrano ...

 

Synopsis

 

 

Yolanda Bell, jeune chanteuse de boléro, se réfugie dans le couvent des Rédemptrices humiliées après la mort de son ami Jorge par overdose d’héroïne. Elle est accueillie avec joie et la mère supérieure lui avoue son admiration pour son art. Peu à peu s’établissent entre la pècheresse et son sauveur les mêmes relations autodestructrices que Yolanda entretenait avec son ami.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Film d’Almodovar plutôt méconnu et cela est regrettable. « Dans les ténèbres » est un film drôle et complètement déjanté. On peut y lire une critique de la religion et notamment de tous les non-dits l’entourant. Le coté drôle et déjanté réside dans ses personnages atypiques comme la mère supérieure droguée ou la sœur écrivant des romans à l’eau de rose.
Un Almodovar à voir et à mettre entre toutes les mains !

L'Espagne a bien changé depuis l'interdiction de Viridiana de Buñuel en 1961 (et sa condamnation par Jean XXIII) Ce film nous montre une fille de cabaret recherchée par la police qui trouve refuge dans un couvent aux mœurs étranges. Les bonnes sœurs qui ont des noms impossibles (Sœur perdue, Sœur maltraitée) fument, se droguent, couchent ensemble et jurent comme des charretiers. On se délecte ! Et ça vole bien plus haut qu'une simple comédie !

983, de Pedro Almodovar, avec Cristina Sanchez Pascual, Julieta Serrano, Marisa Paredes, Carmen Maura (petit rôle). Yolanda, une chanteuse de cabaret, camée, se réfugie dans un couvent de nones totalement déjantées, pensant avoir tué son amant. C’est l’un des premiers films d’Almodovar et l’on y trouve déjà les ingrédients privilégiés, dans le contexte éclésiastique:drogue, sexe, homosexualité, une « star », de l’amitié, de l’amour, de la complicité, de la folie douce et émouvante …et même un tigre ! Un microcosme de bonnes femmes qui vivent en marge de la société, tout en s’épanouissant dans les mêmes travers. Je crois qu’il ne faut pas chercher de message à ce drôle de récit, et le prendre au premier degré. A noter que le seul homme du film, un curé épris de stylisme (et d’une des bonnes sœurs) est insignifiant, preuve, une fois de plus que seules les femmes (les perverses, les saintes…) intéressent le cinéaste. On pense au franquisme, à l’église d’alors, et à Dieu…qui, après tout, absoudra bien toutes ses pécheresses

 

Une curiosité de la première époque. On y trouve davantage d'éléments iconoclastes que de récit intéressant. Les sœurs n'en sont pas dans le sens où les vices ressemblent à ceux des autres. Le genre décalé devient lassant à la longue. Moyen.

Dans les années 80, Pedro Almodóvar n’est pas encore le réalisateur que l’on connaît tous. Pourtant, ses nombreux courts-métrages et premiers longs-métrages font déjà parler eux par leur liberté de ton avec des personnages en marge de la société. “Dans les ténèbres” suit le parcours d’une chanteuse de boléro qui s’est réfugiée dans le couvent des Rédemptrices humiliées après la mort de son ami par overdose d’héroïne. Sans complexe, l’histoire nous présente des sœurs pécheresses aux nouveaux noms singuliers tels que Soeur Vipère, Soeur Rat d’égout ou Soeur Perdue. Alors que l’une héberge un tigre, l’autre fait du trafic de drogue. L’une des sœurs est même homosexuelle. Il est certain que le film suscitera les réactions chez la communauté religieuse. En effet, derrière ses segments ultra caricaturaux et comiques, “Dans les ténèbres” semble être un pamphlet sur ces être enfermés destinés à se sacrifier au nom de la foi.

Film complètement déjanté, mais qui souffre d'un grave manque de rythme et des acteurs pas toujours bons. Après il reste sympathique pour son univers décalé et le plaisir de voir de futur grandes sur l'écran.

L’histoire d’une jeune chanteuse qui trouve refuge chez des bonnes sœurs complètement délurées ayant chacune des personnalités plutôt atypiques (l’une proche des animaux et à fond sur la propreté, une autre écrivant des romans à l’eau de rose et toujours à la recherche d’un peu de nourriture qui traîne, une sœur qui fait de la couture et crée des collections de vêtements pour les statues des saints, une qui trouve chaque occasion pour faire pénitence de son erreur passée, et la mère supérieure toujours prête à donner un peu de drogue à celles qui en ont envie). Bref des personnages loufoques et atypiques comme on les aime. Malgré tout, il ne se passe pas grand chose, le temps semble un peu long...

 

Un film barré mais peut être un des moins bon d'Almodovar. L'ambiance bonne soeur délurée sous fond de drougue et d'homoséxualité est peut être un peu trop gros et le rythme est trop lent. Cependant le filmmarque et mérite d'être vu car il fait partie de ce genre de film duquel il faut se faire sa propre opinion.

Un des premiers Almodovar, plutôt dispensable, sous la forme d'un mélo décalé dans un couvent où les bonnes soeurs ont des pratiques (et des consommations) qu'on ne leur soupçonne habituellement pas. Almodovar jongle avec ces thèmes préférés tout en acquérant une puissance formelle indéniable, mais "Dans les ténèbres" souffre un peu de l'absence de ligne narrative claire : on a plus l'impression d'assister à une suite de séquence vaguement provoc' sans réelle progression dans l'histoire. Un film pas extraordinaire.

Un des premiers films de Pedro Almodovar. C'est loin d'être le meilleur. Ce film est complètement déganté. Mais malgré cela il est selon moi très ennuyeux.

 

 

 

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