CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2095 

 

 

n°2095
 
" Chacun cherche son chat "

 

 

(1996)-(Fr)-(1h36)  -      Drame, Romance  

 

Réal. :     Cédric  Klapisch   

 

 

Acteurs:  G.Clavel, Z.Soualem, R.Le Calm ...

 

Synopsis

 

 

A travers une histoire de chats et d'une jeune fille qui a perdu le sien, évocation de la vie d'un quartier parisien où plusieurs mondes cohabitent, se confrontent, se rencontrent, organisés en réseaux de communication complexes.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Les premiers films de Klapisch sont des oeuvres réjouissantes et qui font du bien. La disparition d'un chat est à la base d'un scénario ou on découvre la vie d'un quartier parisien (melting-pot de personnages, amitié et amour, ...). Mais un des énormes atouts du film c'est Garance Clavel hyper attendrissante et craquante.

Catégorie ; « film de quartier » ! Comme le sera six ans plus tard l’inénarrable et ampoulée « Amélie Poulain »… Sauf que Klapisch, dans ce court devenu long, ne nous inflige pas le consensuel jeunetien et ses affèteries optiques : pas de visages filmés au grand angle, point de sursaturation pour faire film d’auteur, pas de « bondieuseries » et de mamours pour délivrer un message « popoètique» : « qu’est-ce que c’est bien quand on s’aime tous !» Moins de loufoqueries, mais le charisme d’une mémé éperdue d’avoir égarée minou et celui de Zinedine Soualem, grand comédien s’il en est ! Et puis la vedette, le chat, c’est… l’arlésienne ! Je veux dire: on le cherche, on en parle beaucoup et on ne le voit pas ! Belle idée : cette quête sert le propos du film… La description de la vie réelle du quartier Bastille/st Antoine… Et c’est sympa comme tout, simple et populaire dans le bon sens du terme…

Partant d�un prétexte quelconque pour tisser une série de portraits plus vrais que nature, Klapisch parvient à envoûter alors qu�il aurait été si facile de sombrer dans l�ennui ou le déjà-vu. Sa réalisation très juste et l�utilisation de comédiens amateurs sont les deux clefs essentielles de ce spectacle infiniment humaniste et rafraîchissant.

 

Chacun cherche son chat tient surtout par sa galerie de portraits de personnages. Madame René est un vrai personnage à elle toute seule,une petite mémé qui n'a pas sa langue dans sa poche. Elle incarne à la perfection ce genre de femmes vivant en ville. Certes il ne faut pas s'attendre à un scénario d'une grande inventivité,car ici c'est le ton d'un quartier et sa vie qui prédomine.

Chacun cherche son chat est une comédie qui se laisse regarder mais qui aurait pu être bien mieux, autant la première partie est sympathique, les personnages sont plaisant à suivre et l'histoire est loufoque mais l'histoire devient vite moins bonne, du moins moins attachante et captivante, le casting reste en tout cas bien garni et très bon.

Une comédie sympathique (une habitude avec Klapisch) avec une idée de base originale et un portrait de femme plutôt touchant. Garance Clavel, qui n'a aucun mal à tenir ce statut de rôle principal pendant une heure et demi, incarne donc cette jeune femme qui n'aurait peut-être jamais pensé à chercher l'amour avant de chercher son chat. À la fois perdue et déterminée, elle est souvent au centre de situations comiques peu communes. On note un humour parfois un peu trop simple mais jamais lourd, un plaisir de filmer le détail dans le cadre et des seconds rôles solides (Simon Abkarian en grande forme), des éléments qui font de "Chacun cherche son chat" une comédie modeste et plaisante.

Chacun cherche son chat est un film plutôt original qui nous présente le monde sous un nouvel angle. La mise en scène de Cédric Klapisch est travaillée, les acteurs comme Garance Clavel, Zinedine Soualem ou encore Olivier Py sont convaincants dans leurs rôles, le scénario est recherché et il y a de bons dialogues. Bref, on passe un bon moment.

Klapisch a fait mieux. Un peu barbant ce film, pourtant l'idée est mignonne. Mais j'y ai vu une sorte d'Amélie Poulain moins la loufoquerie, moins le charisme d'Audrey Tautou, plus la longueur assommante d'une histoire qui tourne en rond. Seule vraie bonne surprise de Chacun cherche son chat : Le talent inéluctable de Klapisch pour donner dans le réalisme ! Ce quartier de Paris apparait comme un microcosme où s'entrecroisent des vies, reliées sans que l'on ne s'en aperçoive les unes aux autres par des petits détails qui peuvent faire la différence... On aurait presque envie d'aller y perdre son chat.

A l'origine,"Chacun cherche son chat"(1995)devait être un court-métrage pluriel,avis au fil des anecdotes et rencontres glanées ici et là par Cédric Klapisch,il en deviendra un long. Cette chronique chorale prenant naissance dans le quartier de la Bastille à Paris,alors en pleine transformation,est l'occasion de croiser une galerie de personnages cocasses,pathétiques et résolument humains. Zibeline Soualem,éternel complice du réalisateur,est particulièrement mis en avant,alors que la gentille Garance Clavel se révèle bien transparente,au contraire de Renée Le Calm,mémée très en verve! Le film en lui-même est assez décousu,et souffre d'un rythme en forme de montagnes russes. Difficile ainsi de dépasser le stade de l'anecdotique sympathique.

 

Pour moi, le moins bon des Klapisch. Ca se regarde mais c'est loin d'être captivant même si le portrait des gens de ce quartier est assez représentatif de notre population et que les acteurs sont convaincants et m'ont fait sourire, particulièrement la petite dame âgée avec sa palanquée de chats! Nan, c'est le rythme que j'ai trouvé trop monotone, et un peu mou. Sur la fin, je me suis ennuyé, car aucun attachement particulier à l'un des personnages et c'est ce que je pensais trouver, comme dans tous les Klapisch! De ce côté c'est loupé, dommage. Je ne vous conseille pas de vous attarder à celui-ci, il a fait bien mieux dans le genre le Cédric!

Ça aurait pu être un bon film, mais trop de choses ne vont pas. Je ne comprends pas que l'on vante le jeu de l'actrice qui nous fait Madame René, moi je l'ai trouvé médiocre et horripilante, la scène où elle chante en duo avec une pochetrone "ça c'est Paris" étant d'une laideur incommensurable. J'ai également trouvé le jeu du type qui nous joue Djamel, très approximatif, et je suis gentil. Et puis Duris déçoit. De plus, et ça n'a rien çà voir avec le film mais retrouver dans la distribution Olivier Py, ce semeur de certitudes qui n'a rien trouvé de mieux que de massacrer la mise en scène de Madame Buterfly à l'Opéra Bastille, ne m'a pas aidé à aimer le film. Alors les bonnes choses parce qu'il y en a : D'abord la douce Garance Clavel qui tient le film à elle toute seule, quelques visages agréables comme Aurélia Petit en lesbienne dragueuse, ou Marina Tomé en styliste allumée, et puis il y a ces vues du quartier de la Bastille, nostalgie, nostalgie. Quant au scénario, c'est un prétexte, mais ce n'est pas une raison pour le conclure n'importe comment : Comment voulez-vous qu'un chat survive 12 jours coincé derrière une cuisinière ?

Aïe! C'est mou du début à la fin. Difficile dans ce cas d'accrocher. En tout cas, moi, je me suis fait violence pour aller au bout. C'est pas vraiment drôle, c'est pas vraiment romancé, c'est pas dramatique non plus. On ne sait pas trop ce que c'est... Allociné le classe en comédie. Si c'était effectivement le but, je dis raté alors.

 

 

 

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