CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2093 

 

 

n°2093
 
" L'Enfant du Diable "

 

 

(1980)-(Can)-(1h45)  -      Fantastique d'angoisse    

 

Réal. :     Peter  Medak   

 

 

Acteurs:  J.Colicos, M.Douglas, G.C.Scott ...

 

Synopsis

 

 

Un compositeur dont la femme et la petite fille viennent de mourir dans un accident s'installe dans une maison isolée ou quelqu'un ou quelque chose cherche a entrer en contact avec lui.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Datant de 1980, "L'enfant du diable" peut clairement être considéré comme étant un des meilleurs films de maison hantée datant de cette époque. La mise en scène de Peter Medak est particulièrement habile, car elle insuffle une atmosphère bien insidieuse et qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler celle que l'on peut retrouver dans "La Maison du Diable" de Robert Wise. L'histoire tient en plus bien haleine et le casting, dominé par l'excellent George C. Scott, fait preuve d'un savoir faire indéniable. On notera, par ailleurs, quelques séquences bien flippantes, notamment celle de la fameuse séance de spiritisme. En clair, ce film fantastique est une oeuvre qui marque clairement les esprits, d'ailleurs certains réalisateurs renommés, comme Alejandro Amenábar, disent s'en être inspirés, ce qui est guère étonnant quand on visionne un film comme "Les Autres", qui possède bon nombre de point en commun avec celui-ci.

Le plus fascinant après avoir vu The Changeling est de ressentir à quel point il a constitué une influence majeure pour des films plus récents. Une scène de spiritisme vous rappellera immédiatement l’une des scènes finales de The Others. De même, un mystérieux gardien des lieux nommé Tuttle dans The Changeling renvoie naturellement au personnage éponyme (le jardinier) du film d’Alejandro Amenabar. Mais il y a plus frappant : difficile de penser que Kôji Suzuki, l’auteur de la nouvelle dont s’inspire le film The Ring (Hideo Nakata, 1998), n’en a jamais eu connaissance au moment d’imaginer de quoi serait faite sa nouvelle, devenue culte. Je pense notamment à une impressionnante séquence de fouille au fonds d‘un puits. Mais je n’en dis pas plus. Je pourrais ajouter à la liste Jaume Balaguero qui de façon pas si anodine, sanctifie dans Fragile (2005) un enfant brisé sur une chaise roulante – le cœur de l’intrigue de The Changeling -. Bref, The Changeling est bel et bien à la croisée, un chaînon manquant entre de très grands films d’épouvante qui fleurent bon la folie et le fantastique. Voilà pourquoi il est impératif de le redécouvrir.

Une histoire originale et un suspens qui reste entier de la première à la dernière minute du film. Impressionnant.

Plus connu pour ses comédies de moeurs, le réalisateur anglais Peter Medak s'essaie avec "The Changeling" au cinéma de terreur sur un thème qui a fait le succès de "Shining" et de "Amityville: la maison hantée"! Mais ici, intrigue horrifique et montée d'adrénaline se doublent d'une patiente investigation criminelle! Le revenant, un enfant, est animé d'une soif de vengeance et de vérité et le nouvel habitant va essayer de mettre à jour les circonstances de son décès afin de lui venir en aide! George C.Scott prête sa carrure imposante à l'occupant circonspect de la demeure! Trish van Devere, sa partenaire privilégiée, lui donne la réplique, secondée par le vétéran Melvyn Douglas! Un film qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement, bien servi par une mise en scène efficace...

 

Un film méconnu qui bénéficie pourtant d'un solide scénario et d'une réalisation de qualité, notamment dans la façon de filmer la maison. C'est prenant, bien qu'on ne puisse pas dire que cela fasse véritablement peur, et le suspense nous tient jusqu'au bout. L'interprétation de George C.Scott est convaincante. On voit surtout que ce film a inspiré des cinéastes plus contemporains, que ce soit au niveau de l'histoire ou de certains plans. A ne pas manquer pour les amateurs du genre.

Le titre français permet immédiatement de situer le film en revanche on aurait tort de ce faire un résumé du film qu'à partir de lui.
On a bien affaire à un scénario de maison hantée classique mais avec la bonne surprise d'une histoire un peu travaillé . En revanche le film a vieilli et le final ne profite pas des possibilités offertes par le scénario et déçoit quelque peu.

« L’enfant du diable » fait partie de ces films de fantômes sympathiques qui fleurissaient dans les années 70 après que le mode horrifique soit revenu à la mode suite au choc provoqué par « L’exorcisme » de William Friedkin en 1973. Ici point de gore mais plutôt un film d’angoisse qui mise sur les ressorts classiques du film de maison hantée. Sous la direction de Peter Medak, George C. Scott campe un écrivain tout juste frappé par la mort tragique de sa femme et de sa fille qui n’a pas meilleure idée alors qu’il décide de reprendre ses cours à l’université que de s’installer dans une immense demeure plutôt lugubre inhabitée depuis douze ans. On imagine facilement la suite. S’appuyant sur la stature imposante de George C. Scott dont personne n’a oublié qu’il fut dix ans auparavant l’orgueilleux général Patton dans le film éponyme de Franklin J . Schaffner, Peter Medak mène de manière plutôt sage mais méthodique son affaire. On ne s’ennuie donc pas une seconde même si les ressorts de l’intrigue sont assez vite éventés. Aux côtés de l’acteur oscarisé, sa jeune femme Trish Van Devere et le vétéran Melvyn Douglas en toute fin de carrière.

Une belle découverte, dans le genre épouvante. Cet « enfant du diable » (ne vous fiez pas au titre français, il n’a aucun rapport avec le film), m’a beaucoup fait penser à « les autres », « Amityville » mais avec une ambiance proche de « la malédiction » un autre excellent film d’épouvante de cet époque. On va suivre un compositeur (très bon George C Scott) qui après avoir perdu sa femme et sa fille dans un accident part s’isoler dans une maison où les événements curieux vont se multiplier. Pas de Jump Scare mais c’est clairement un film d’ambiance ou la musique notamment va jouer un rôle important. Alors même si j’ai trouvé son final pas au niveau de l’ensemble j’ai passé un bon moment dans un film qui ne révolutionne pas le genre de la maison hantée, mais qui reste une réussite.

Suivant les traces de certains devanciers dans le registre de l'épouvante, cet Enfant du Diable vaut quand même le détour, essentiellement pour la performance d'un George C. Scott certes vieillissant mais toujours imposant dans sa manière de capter le regard, et pour certains effets de style bien amenés. La progression lente et la musique tantôt lancinante, tantôt incisive, donnent un cadre convenable à une histoire somme toute assez classique et se devinant facilement.

 

Un film de fantômes que j'ai trouvé timide en termes de peur. L'intrigue est cependant bien écrite mais aurait mérité une réalisation plus immersive. Ici, c'est soigné, propre mais on reste sur sa faim. Et puis le film arrive après une succession de trucs du même genre, avec présence du diable ou pas dans les couloirs de la maison, etc... Du coup, difficile d'être réellement surpris.

George C. Scott est très bon dans ce mauvais film d'horreur c'est la seule chose positive. Sa femme et sa fille ont été tuées dans un accident de voiture qui ne nous est pas montré. Il vit dans un grand manoir vide pour essayer d'y faire face. Cependant il n'est pas seul les choses bougent toutes seules et il réalise qu'il y a un fantôme. C'est une histoire de fantômes ennuyeuse et les bons acteurs mis à part il n'y a rien l'intrigue est prévisible et ennuyeuse. De plus les scènes dites d'épouvante ne font pas peur. Il y a un moment où une femme est poursuivie par un fauteuil roulant vide. Il n'y a pas de jurons il n'y a pas de nudité de sexe ou de gore dans ce film. J'ai entendu dire qu'il a obtenu le R parce qu'on y voit un jeune garçon se noyer à mort dans une baignoire mais ce n'est même pas explicite ca a même l'air faux. Ce film est tout simplement une histoire de fantômes lente et ennuyeuse et il existe de nombreux films de fantômes bien meilleurs...

 

 

 

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