(2022)-(Am)-(2h17)  -      Action, Historique   

 

Réal. :     Robert  Eggers  

 

 

Acteurs:  A.Skarsgärd, N.Kidman, C.Bang ...

Synopsis

Le jeune prince Amleth vient tout juste de devenir un homme quand son père est brutalement assassiné par son oncle qui s'empare alors de la mère du garçon. Amleth fuit son royaume insulaire en barque, en jurant de se venger. Deux décennies plus tard, Amleth est devenu un berserkr, un guerrier viking capable d'entrer dans une fureur bestiale, qui pille et met à feu, avec ses frères berserkir, des villages slaves jusqu'à ce qu'une devineresse lui rappelle son vœu de venger son père, de secourir sa mère et de tuer son oncle. Il embarque alors sur un bateau pour l'Islande et entre, avec l'aide d'Olga, une jeune Slave prise comme esclave, dans la ferme de son oncle, en se faisant lui aussi passer pour un esclave, avec l'intention d'y perpétrer sa vengeance.

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle      Ouest France      L'Obs     Voici       La Croix  

Robert Eggers signe avec "The Northman" une tragédie viking barbare et surnaturelle, d’une beauté stupéfiante et d’une violence inouïe. Un récit de vengeance sanglant, dont Alexander Skarsgard est le héros

Robert Eggers nous étonne une fois de plus, comme David Fincher dans les années 90, qui tirait sur d’autres cordes, sujets et images. Ils se retrouvent dans une poétique au croisement du réel et des mythes, sous une forme inédite, voire kubrickienne. Magnifique.

Toujours aussi radical et extrême, Robert Eggers atteint une virtuosité et une ampleur dans la mise en scène qui emporte tout sur son passage, magnifiée par la photographie crépusculaire à la hauteur de l’ambiance sonore impressionnante.

Rogert Eggers, secondé par le romancier Sjorn, compatriote de Björk, abandonne les huit clos de ses films passés pour un film qui certes divisera (on est loin du confort divertissant des blockbusters traditionnels hollywoodiens) mais marquera les esprits à la hache.

Parfois poseur – c’est sa limite –, The Northman esquisse néanmoins la possibilité d’un autre genre de blockbusters, avec un budget moins stéroïdé et une vraie patte d’auteur. Salvateur à l’heure des navets standardisés ou marvélisés vomis par les chaînes de production d’Hollywood.

Robert Eggers se lance dans une grande fresque épique avec Alexander Skarsgård. L’ensemble est exactement ce qu’on pouvait espérer... et pas assez.

The Northman est un film très vide et conscient de l’être ; on appelle ça communément un « exercice de style », une expression élégante pour qualifier les mises en scène qui s’agitent beaucoup pour rien.

On sent, chez le cinéaste, le désir fou de redonner ses lettres de noblesse au grand spectacle hollywoodien, de le pirater en y insufflant l’énergie noire de la radicalité. Mais sa mise en scène s’épuise en vaines contorsions.

Ouverture sentencieuse, jeu inexpressif de Nicole Kidman, délires visuels d’un directeur de la photographie visiblement sous opiacés… Et tout cela pour la modique somme de 90 millions de dollars. La crise du cinéma ? Quelle crise ?

Quand on se met à regarder derrière l’impressionnante figure en carton-pâte qu’est The Northman, on est consterné par la bêtise du film, qui n’est finalement qu’une sorte de remake luxueux du déjà raté Valhalla Rising de Refn.

  bonnes            moyennes           mauvaises 

The Northman ou l homme du nord par le realisateur de the witch le tournage du film a eu lieu en Irlande et Islande La musique du film est composée par Robin Carolan et Sebastian Gainsborough , le film est basé sur la légende de amleth les sagas des Islandais sont des récits en prose, s’intéressant principalement à la vie et aux faits et gestes de personnages ayant existé, Robert Eggers a fait appel à trois experts pour l'écriture du scénario  Le tournage a eu lieu par des températures glaciales Toutes les armes de The Northman ont été façonnées à la main donc 750 tenues d’homme et 430 tenues de femme. Si vous avez aimé GOT et la série vikings pret a l abordage avec les vikings du nord.

Plongée près de 1100 ans dans le passé pour retrouver le monde des vikings qui fascine toujours ! The Northman est un film dont le scénario, simple et très classique, est vu comme un prétexte pour mettre en scène une époque, un environnement totalement étrangers à ce que l'on connait. L'ambiance est particulièrement réussie, avec un réel soucis du détail historique en particulier dans la religion et les lieux de vie, même si les vikings sont encore représentés comme des bêtes sauvages (vision largement démantie par les historiens). 2h20 de grand spectacle où Alexander Skarsgård montre ses muscles dans un déchainement de violence, toujours très bien filmé (plusieurs plans séquences) et bien aidé par la BO grandiose qui rappelle parfois celle de Hans Zimmer. De l'action, de l'Histoire, un casting immense et une réalisation excellente: The Northman est un film à voir !

Bravo à Robert Eggers et merci pour cette histoire de vengeance, une histoire viking sur l'amour (paternel, familial) à une époque où les hommes vivaient pour mourir dans l'honneur du combat et pour qui avoir des enfants est l'aboutissement d'une vie - une époque qui tranche tellement avec la nôtre. Après un "The Witch" qui laissait entrevoir un énorme potentiel, avec ce film ultra abouti en terme de scénario (simple mais rondement mené) et d'esthétique (paysages à couper le souffle, scènes de batailles incroyables) il tient son chef d'œuvre. Le casting est top - Hawk, Defoe, la blonde et Tarzan sont impeccables.

Une histoire de vengeance finalement assez classique, de gros méchants barbus qui tuent tout sur leur passage, les très beaux paysages d’Islande, Nicole Kidman qui ne vieillit pas (comme dans la vraie vie d'ailleurs)... Voilà en gros ce qui me reste de ce film. Un film violent au scénario bien mince, qui fait la part belle aux légendes nordiques mais longuet et inégal et qui peine finalement à convaincre. Un avis mitigé en somme.

Au début du 10ème siècle, un prince nordique qui a vu son père mourir sous ses yeux alors qu'il était enfant, revient sur les traces de son oncle meurtrier afin de se venger...Virile, vorace et violente, cette revanche à la sauce viking prend aux tripes dès le début par son côté intense et animal. L'histoire est basique, mais l'efficacité ne se conteste pas une seule seconde, tant on est happé par le personnage central aux muscles saillants et à la volonté de fer (Alexander Skarsgard). Sa partenaire féminine est tout aussi remarquable dans son rôle doté de facultés psychiques hors du commun (Anya Taylor-Joy)Si on ajoute à cela une Nicole Kidman au top de son magnétisme, on peut aisément conclure que le casting est largement à la hauteur de ce film d'action historique. Dommage que le côté musclé et bestial ne laisse presque pas la place à une intrigue plus fouillée qui aurait permis aux spectateurs d'avoir une accroche émotionnelle bien plus poignante encore.
Puissant et percutant, mais manquant un peu de fond.

Quelle daube ! Le "prout" du début résume bien le film... Plus sérieusement, il y a beaucoup d'invraisemblances, de situations inutiles et de réactions à côté ! L'action se passe dans un huis clos frustrant... Pourtant le rythme et la bande son sont là, mais le fond n'y est pas... Sans histoire originale, la violence et la cruauté sont gratuites et sortent de leur contexte... Bref on a juste hâte dès le début qu'ils aillent au Valhalla et qu'ils nous laissent tranquille...Décevant.

Clairement décevant. Film long et sans enjeux, avec une fin previsible. gore sans trop l'oser, malsain et malaisan sur une grande partie, des bataille mal réalisé et des faux raccords dans tous les sens. un scenario plat, des jeux d'acteur pas terrible... bref pas bon.

Alléché par la bande annonce je suis allé voir ce film. J'ai vite déchanté. L'intrigue, la vengeance d'un fils spolié de son trône dans le sang : super original, mais bon, on peut toujours en espérer quelque chose.Hélas la suite n'est qu'un long calvaire d'éructations sanglantes sur un vague fond philosophico barbaro druidique. C'est long. Très long. À conseiller toutefois, mais seulement pour les convertis à la collapsologie New Age, en manque de stage de survie hardcore. Pour les autres, malgré la jolie photo et les paysages, il vaut mieux passer votre chemin par Odin !

Entre les rhaaa, ouahhhh, grrrrr, de l'ensemble des acteurs, que reste-t-il à ce film mêlant maladroitement ésotérisme, légendes vikings et épisodes fantastico mystiques ? Pas grand chose hormis quelques combats et une histoire de vengeance pour un prince déchu. C'est long, frisant le ridicule par moment avec ces voix rauques et ce folklore nordique ( doivent se retourner dans leur tombe). L'acteur principal souffrant vraisemblablement d'une scoliose pour être ainsi voûté . La dernière scène sur le volcan vous achève après plus de 2h a tenté de trouver un intérêt à ce nanar. A éviter .

Ce film est affligeant, le scénario est inexistant, les ficelles sont gigantesques et le ridicule de certaines scènes ( avec dès le début le pet du petit garçon qui suit le rot de son père pendant le rite initiatique) m'ont régulièrement fait partir en rire nerveux.
Nous nous sommes demandés quelques fois si on partait ou non, et on est resté je sais pas pourquoi, la fin est tout aussi nulle.

Un film désespérément sans fond, avec beaucoup d'effets pour la forme, et un enjeu ridiculement minuscule. Il n'y a guère de place pour l'empathie et le sommeil guette avec l'ennui sur durant des longueurs interminables. Assurément point l'accès au Valhalla, pour cette production trop prétentieuse.