CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2088 

 

 

n°2088
 
" L'histoire de ma femme "

 

 

(2021)-(Fr,It,All,Hon)-(2h49)  -      Drame, Romance  

 

Réal. :     Ildiko  Enyedi   

 

 

Acteurs:  L.Seydoux, G.Naber, L.Garrel ...

 

Synopsis

 

 

Jakob est capitaine au long cours. Un jour, il fait un pari avec un ami dans un café : il épousera la première femme qui en franchira le seuil. C’est alors qu’entre Lizzy...

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Gijs Naber, qui est presque le sosie de Florian Zeller, a la retenue ébahie requise par le rôle. Bien que muette, sa souffrance est infinie. Léa Seydoux rafle tous les suffrages, avec son chapeau-cloche et son petit manteau droit à col de fourrure

Léa Seydoux trouve l’un de ses plus beaux rôles dans ce grand film à l’ancienne.

Au classicisme splendide de la facture de son film, Enyedi oppose, avec autant d’intelligence que de discrétion, l’originalité de sa réflexion sur le regard. Aux discours sur le « regard féminin » et « masculin », elle oppose la puissance d’une œuvre superbe et sans dogmatisme.

Faussement classique, piégeux, coquin, romanesque, goguenard, L’Histoire de ma femme prend en fin de compte la forme d’un manuel féminin à l’attention des hommes pour en faire de meilleurs amants. Décidément, Enyedi s’avère une des plus originales cinéastes vivantes.

À leurs bras et au fil de leurs rendez-vous manqués, de leurs infidélités, de leurs tromperies et de leurs jalousies, Ildikó Enyedi explore la complexité, le mystère et l’absolu des sentiments, la folie humaine qu’est la folie amoureuse.

L’Histoire de ma femme se veut une réflexion existentielle à travers la relation tumultueuse d’un couple. Après un début prometteur, le film plonge le spectateur dans un certain ennui duquel surnage quelques moments de mise en scène.

L’Histoire de ma femme tient à ce paradoxe, que c’est une œuvre trop longue, fondée sur l’ellipse. Elle offre simultanément un effet d’engourdissement et de survol. Cela suffit à en dire l’intérêt, cette façon qu’il a de se traîner tout en glissant sur les choses, comme un navire dans les nappes du temps : c’est un film de marin qui peu à peu s’encalmine.

Il ne fallait probablement pas sept chapitres étalés sur près de 3h pour accoucher d’une pareille tautologie : un film fade sur une vie fade.

« L'Histoire de ma femme » parait excessivement long (presque 3 heures), même s'il faut reconnaitre le talent formel de sa réalisatrice.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Première chose qui frappe est la reconstitution historique, qui n'est nullement démonstrative, elle est même minimale, presque moderne, presque non datable alors que le récit se situe dans les années 20. Le poids historique est ainsi atténué ce qui accentue par là même la portée universelle du sujet. Et finalement s'ouvre un suspense savamment distillé, car effectivement cette épouse sociable, sensuelle et libre est-elle ou non réellement infidèle ?! Et lui, bien qu'épris et soupçonneux, est-il vraiment amoureux ?! Un homme, une femme, plusieurs possibilités... En prime un duo d'acteurs au diapason, Léa Seydoux à la fois douce et vénéneuse, amoureuse et garce, jouant sur deux tableaux jusqu'au twist final, et Gijs Naber classe et subtil qui n'est pas sans rappeler un certain Mads Mikkelsen. Un très beau et très bon moment.

Les images sont superbes et les acteurs incroyablement justes. Gijs Naber en particulier est très touchant. Le film est construit en deux niveaux: on peut le voir comme une simple histoire d'amour entre un mari et sa femme; ou alors comme une réflexion sur la vie, que symbolise Lizzy. C'est grâce à cette deuxième interprétation que le film prend tout son sens et devient véritablement sublime.

Les palpitations du cœur d'un couple sur trois heures. Voyage initiatique dans les rapports de ce couple. Film subtil au rythme méditatif cadencé en sept chapitres.

Un film sublime une très belle histoire de couple fruit du hasard et de la volonté qui débute avec la belle musique d'un tango et se poursuit magnifiquement et tapis pour les esprits chagrins qui n'en comprendront pas la poésie

Un vrai film de cinéma à l'esthétique de toute première qualité. Une belle histoire originale. On ne s'ennuie pas et en plus c'est didactique. À regarder, absolument, par tous ceux qui envisagent de vivre en couple. Il y trouveront tous les affres et les secrets de la réussite ou de l'échec... Bravo à toux ceux qui ont rendu ce film réalisable.

 

Le film au plus long suspense car j'attends encore. Quels sont les liens entre le vol du sac, Monsieur rivoldi, le kodor, etc etc...
Sinon un début très fort, des photos sublimes dans le bateau, un acteur incroyable et Léa Seydoux. Quelqu'un peut m'expliquer ce film, a part l'amour de cet homme pour sa femme et la douleur qui le rend fou?

Ce film raconte, pendant près de trois heures, les tribulations d’un marin, capitaine de cargo, dans sa vie amoureuse. C’est bien réalisé avec de bonnes reconstitutions du Paris des années folles et du port de Hambourg. Cette réalisatrice hongroise a choisi de diviser son film en 7 chapitres où se déroule la vie de ce capitaine et de son épouse très bien interprétée par Lea SEYDOUX. Ce film est intéressant mais aurait cependant gagné à être un peu plus court.

 

La première demi-heure on y croit... c'est très bon. Malheureusement la suite est d'un ennui et d'une lenteur! Ça n'en finit pas. C'est parfois très beau, les acteurs sont bons mais ça ne suffit pas à faire un bon film! Décidément les critiques , dithyrambiques, ne sont pas à la hauteur!

Ce film est agréable à regarder mais hélas on ne comprend rien aux personnages ,qui semblent ne pas savoir eux meme ni ce qu'ils veulent ou ne veulent pas ,bref "beaucoup de bruit pour rien".Le héros est "craquant" ce qui n'est pas le cas de l'héroïne

Un capitaine au long court joue son mariage sur un coup de tête. Les vingt premières minutes passent bien. Mais des que le loup de mer s'est engagé le film prend un sérieux coup de roulis. On s'embrouille, c'est compliqué, certaines scènes sont incompréhensibles, un personnage bizarre et récurrent fait des apparitions, le réalisateur compense l'obscurité générale de son propos par des éclairages diffus, des cadrages extravagants, tout un artifice qui a pour seul résultat d'embrouiller encore plus le spectateur. On finit par somnoler pendant que le mobilier de la chambre valdingue et que le mari cocu repart à l'assaut. Le point d'orgue du film est une scène érotique qui doit durer dix bonnes minutes. Elle est ponctuée par une bande son écrasante, avec des cuivres déchainés pour bien faire comprendre l'intensité du rapport .
Ou pour vous réveiller ? Va savoir ?

Cette co-production hongro-germano-franco-italienne avec Léa Seydoux, Louis Garrel et Romane Bohringer est presque aussi longue que le dernier Batman sorti deux semaines auparavant mais le temps passe encore plus lentement ! Elle a cependant des qualités : en premier lieu, le couple d’acteurs Léa Seydoux / Gijs Naber – que j’avais découvert dans « Black Book » de Paul Verhoeven en 2006 –, parfaits dans des rôles complexes sur des sentiments ambivalents et toujours sur le fil. Les décors et costumes projettent le spectateur dans le temps et l’espace (ah les urinoirs publics à ciel ouvert d’antan). Mais « L’histoire de ma femme » est définitivement bien trop long et c’est rédhibitoire, d’autant plus que le spectateur a le temps de se poser un certain nombre de questions sur le personnage de l’épouse et que le dénouement expéditif nous laisse sur notre faim.

Jakob est un marin réputé, capitaine de paquebot. Il a le virus du marin, il est terriblement solitaire. Un jour, il va faire la rencontre d’une femme, Lizzy qu’il va décider d’épouser. Ce film raconte une histoire d’amour compliquée. Si certaines scènes sont très belles, que de longueurs… Quelle idée d’avoir tiré le film sur près de trois heures !

 

 

 

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